mardi 28 mai 2024

 (Il faut voter pour la sortie de son pays de l'UE dont les dirigeants coulent volontairement leur économie à cause de leur idéologie nouvel ordre mondial. Si, il n'y a pas de parti ou mouvement réclamant la sortie et juste des souverainistes bidons, abstenez-vous, restez chez vous. En France, il y a deux partis qui militent pour la sortie de l'UE, l'UPR de françois asselineau et les patriotes de florian philippot, donc il y a le choix. Les programmes n'ont aucune importance parce que les députés n'ont aucun pouvoir, c'est la commission européenne qui mène la danse avec des membres non élus. L'un d'eux celui responsable de l'élargissement de l'UE vient de menacer de mort le premier ministre de Georgie, un hongrois étonnamment ou pas. Ceux qui vous dise, "On va faire comme ci, on va faire comme ça", si on est élu, mentent, ils n'auront aucun pouvoir ! Avec l'UE et surtout une commission européenne à la botte des multinationales et de la finance anglo-américaine, c'est la misère assurée, finies les aides de l'état, mais plus d'emplois non plus et un tsunamis de migrants pour nous faire fermer notre gueule. Avec la sortie de l'UE, c'est une lutte sans concession avec l'UE, les States, l'Angleterre,  une période de vache maigre, mais avec l'appui des Brics et l'énergie pas chère russe et l'espoir au bout du tunnel. Avec l'UE, c'est la misère sans aucun espoir de s'en sortir avec en plus des fous furieux qui veulent nous tuer pour réduire la population mondiale. Pour moi le choix est clair, je vote pour l'UPR de françois asselineau. Nous avons la France à reconstruire, il est temps de se mettre au travail ! note de rené)


Elections européennes : abstention ou participation ?

Faut-il voter ou non aux élections européennes ? A cette question, certaines personnes censées incarner la « dissidence » ou la « résistance » s’empressent de répondre un grand NON.

Cette position peut se comprendre, mais soulève quand même des doutes.

Une étrange injonction

Tout d’abord, pour qui se prennent ceux qui ne se contentent pas de formuler une opinion, mais vont jusqu’à donner des consignes aux électeurs ? « Ne votez pas » , ce n’est plus la simple parole d’une personne signalant qu’elle, elle s’abstiendra, ou exprimant un avis sujet à discussion; c’est quasiment un ordre.

Une attaque dirigée contre les outsiders

Ensuite, ces « résistants » sont supposés combattre toutes les formations du système, du RN (Rassemblement National) à LFI (La France Insoumise) en passant par LR (Les Républicains), Renaissance, les soi-disant écolos etc; et ils sont censés s’adresser à des auditeurs qui rejettent ce système et ces formations. On ne s’attend donc pas à ce que ces « dissidents » recommandent de voter pour ces formations-là; ils ne pourraient militer que pour les « petits » mouvements, par exemple ceux qui revendiquent la sortie de l’Union Européenne (UE). Si bien que, quand ces « résistants » prônent l’abstention, en réalité ils poussent leur public à ne pas choisir ces « petits » mouvements.

C’est d’ailleurs ce que fait l’un des ténors de la « dissidence » dans une vidéo, puisqu’il dit expressément : Ne votez pas pour les partis souverainistes. Tiens donc ! Pour faire bonne mesure, l’individu met notamment en avant des considérations financières : le gâchis que représentent des consultations qui obligent une liste à débourser un million d’euros … De quoi dégoûter le bon peuple …

A qui profite l’abstention ?

Disons-le tout net : il est extrêmement suspect qu’avant les élections, des aficionados de la « dissidence » ressortent de leur boîte pour dire à ceux qui pourraient éventuellement voter en dehors des sentiers battus, qu’il ne faut surtout pas le faire, que cela ne sert à rien, que le mieux est de s’abstenir.

Et soyons encore plus net : il ne faut pas être un génie pour comprendre quel est le rôle de ces influenceurs et pour qui ils roulent en réalité.

Multiplier pour diviser

Pendant que nous y sommes, balançons aussi leurs quatre vérités à toute une ribambelle de prétendus combattants qui multiplient les listes, et donc entassent de la division sur de la division, tout en ayant l’audace de clamer que, ce qu’ils veulent, c’est réaliser l’union de tous les résistants, de tous les patriotes, de tous les mécontents etc etc. Par définition, on ne fait pas l’union en rajoutant encore une liste à toutes celles qui existent déjà … S’il n’y a que 4% des électeurs qui soient prêts à s’aventurer en dehors des clous, plus il y aura de candidatures entre lesquelles ces 4% s’éparpilleront, plus faible sera le score de chacune d’elles.

Du reste, certains de ces compétiteurs ne pourront même pas se présenter, ils disparaîtront avant le scrutin, mais le mal sera fait, comme à chaque fois que l’on assiste à ce genre de manœuvre : les soi-disant unificateurs auront réussi à aggraver le morcellement et à mener une partie des 4% à … l’abstention.

Par ailleurs, on aurait envie de leur demander avec quel argent ils comptent financer leur campagne …

Délégitimer l’Union européenne ?

Selon certains, plus l’abstention serait forte, moins l’UE serait légitime.

Pourquoi ? Vous trouvez qu’elle n’est pas déjà illégitime, en elle-même ? Si vous pensez qu’il faut la délégitimer, c’est peut-être que vous la considérez légitime, dans une certaine mesure, et quoi que vous disiez le contraire. Vous êtes donc en pleine contradiction.

Et puis, est-ce que cela gêne l’oligarchie d’être illégitime ?

L’argyrocratie désire-t-elle une participation élevée ?

Dans une vidéo, une personne bien connue des milieux « contestataires » , ne craint pas d’affirmer que l’UE désirerait une forte participation et craindrait une abstention massive ! Sans rire ! Soyons sérieux : certes, l’UE serait certainement très contente si les partis du système obtenaient de bons scores avec un taux de participation de 80% . Plus il y aura de gens qui voteront pour eux, plus ils seront satisfaits, c’est une évidence. Mais, entre, d’une part, une importante abstention, et, d’autre part, une forte participation avec des mouvements vraiment anti-système obtenant de gros scores, bien évidemment que l’UE préfère une très forte abstention (tout comme n’importe quel pouvoir pour n’importe quelle élection, la présidentielle, les législatives etc). Entre un scrutin avec 20% de participants plébiscitant à 80% les laquais de l’oligarchie, et un scrutin avec 80% de participants optant à 20% pour de véritables ennemis de cette oligarchie, les dirigeants auront vite tranché : ils préfèrent l’abstention massive du moment que les rares électeurs choisiront les représentants de la ploutocratie.

L’agonie de la démocratie électorale

Du reste, croire que le pouvoir craint l’abstention, c’est n’avoir rien compris à ce qui se passe dans les pays occidentaux, dont les prétendues élites aspirent à [la fin de la démocratie élective]url:Report des départementales et régionales : vers la fin de la démocratie élective – Les moutons enragés (lesmoutonsenrages.fr) .

Récemment encore, un membre de Renaissance, sauf erreur, a suggéré que le Président de la République ne soit plus élu au suffrage universel; ce qui doit être mis en rapport notamment avec la transformation de l’UE en Etat dirigé par un chef non élu qui supplanterait les dirigeants des Etats actuels, dès lors supprimés.

Dans cette optique, l’abstention les arrange, ne serait-ce que parce qu’ils pourront arguer de ce que les peuples sont d’accord avec cet objectif, et d’accord avec les politiques menées par la classe dominante. Une forte abstention permet en effet aux gouvernants de clamer que, si les gens avaient été en désaccord, ils l’auraient exprimé dans les urnes, et que, puisqu’ils n’en ont rien fait, c’est qu’ils acquiescent implicitement.

Il est certain que, quel que soit le taux d’abstention, la propagande continuera. Il est non moins certain que, si le système ne reçoit pas une raclée, si ce sont toujours les mêmes avatars qui emportent le morceau (RN, LFI, PS, pseudo-écologistes, prétendue extrême-gauche, macronistes, sarkozystes et ciottistes de LR ou de Bellamy etc etc), le pouvoir claironnera que les Français plébiscitent la politique menée depuis des décennies. En tout cas, il n’interprétera pas obligatoirement cette abstention comme un acte citoyen de résistance, mais plutôt comme une manifestation de découragement, de lassitude, de renoncement.

Boycott citoyen ou impuissance ?

A cet égard, une autre mise au point s’impose : il est trop facile de prôner une prétendue abstention citoyenne, un boycott, quand on n’a pas les moyens de se présenter au scrutin et quand on sait à l’avance, ou quand on suppose, que la participation sera faible. Il est trop facile, ensuite, de récupérer cette abstention en l’interprétant dans le sens que l’on souhaite. Si tant de gens désertent les isoloirs, est-ce vraiment pour les raisons que mettent en avant les partis appelant à rester chez soi ?

En définitive, lorsque les citoyens croient boycotter les élections, ce sont peut-être les élections qui les boycottent; et lorsqu’ils pensent délégitimer une institution, ils se délégitiment et se marginalisent peut-être eux-mêmes.

Où sont les lieux de pouvoir ?

On nous répète aussi qu’il ne faut pas voter parce que le Parlement européen n’a aucun pouvoir.

Mais, alors, faut-il se sentir concerné par les législatives en France, alors que, fondamentalement, l’Assemblée nationale française n’a plus aucun véritable pouvoir non plus, à l’heure où tout est imposé par l’UE ? L’Assemblée nationale française exerce peut-être encore moins de prérogatives que le Parlement de Bruxelles, et il est devenu flagrant que le Parlement français (Assemblée nationale et Sénat) est une sinécure dont le seul mérite est d’engraisser ses membres, qui bénéficient de très bonnes rémunérations et d’avantages exorbitants.

Mais, allons plus loin : il est évident que le Président de la République française est lui-même en partie dépourvu de nombreux leviers. Macron n’est que le majordome de maîtres dont il applique les ordres, mais les autres feraient comme lui, à commencer par Le Pen ou Mélenchon. Faut-il donc bouder la présidentielle, et se reporter sur les régionales, ou les municipales ? Mais, que peut vraiment un maire concernant tous les grands problèmes ?

En réalité, aujourd’hui le centre de commandement est plus à Bruxelles (et à Washington, et à Francfort, ou ailleurs encore) qu’à Paris. Toutes les grandes questions relèvent de la compétence de l’UE.

Il est donc problématique de ne pas voter au niveau où se trouve le pouvoir (l’UE, même si ce n’est pas le Parlement européen qui décide), et de voter là où il ne se trouve plus.

D’ailleurs, certains affirment que les scrutins en France ne servent à rien.

En somme, il ne faudrait donc jamais voter.

Le paradoxe d’élections libres parce que semblant dépourvues d’enjeu

En fait, nous serions enclin à considérer que, justement, le Parlement européen n’ayant aucune véritable prérogative, c’est le moment d’en profiter pour se lâcher. A ceux qui serinent que ce scrutin ne sert à rien et que, par conséquent, il est, au fond, inutile, nous serions tenté de répondre qu’il n’y a donc plus à se prendre la tête sur le vote soi-disant utile, sur les majorités à composer (d’autant qu’il s’agit d’une proportionnelle), ou autres considérations, autres prétextes, autres chantages, autres ligots qui, depuis des décennies, n’ont abouti qu’à élire des gens toujours plus épouvantables. On nous ressasse qu’il n’y a pas de véritable enjeu ? Raison de plus pour s’amuser à troubler leur jeu.

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A propos Guido

Guido est juriste.

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