vendredi 31 mai 2024

 (Eh oui, ce n'est plus une hypothèse, c'est une certitude, rothschild et ses potes savent que si ils ratent cette fenêtre, c'est renvoyé aux calendes grecs encore une fois.  Je dis encore une fois parce qu'il a financé la campagne napoléonienne à l'époque par la banque de France qu'il a créée avec l'appui de napoléon à l'image de la banque d'Angleterre qui lui appartenait à l'époque. Comme d'habitude, il finançait les deux camps. Tout ça pour dire qu'ils sont prêts à sacrifier des dizaines de millions de gens, sinon plus pour tenter le tout pour le tout. Je préfère qu'on parle des vrais responsables plutôt que des marionnettes. note de rené) 


Les États-membres de l’OTAN entreront-ils individuellement ou collectivement en guerre contre la Russie ?

par Réseau Voltaire

Steffen Hebestreit, porte-parole du gouvernement allemand, a indiqué que son pays s’opposait au déploiement du système anti-missiles de l’OTAN sur l’Ukraine.

Le point de vue allemand correspond à celui de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance. Lors d’une interview à The Economist, il a déclaré : «Le moment est venu pour les alliés de réfléchir à la question de savoir s’ils doivent lever certaines des restrictions imposées sur l’utilisation des armes données à l’Ukraine (…) Surtout maintenant, alors que de nombreux combats se déroulent à Kharkov, près de la frontière, le fait de refuser à l’Ukraine la possibilité d’utiliser ces armes contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe rend sa défense très difficile».

Il a également déclaré : «Nous n’avons pas l’intention d’envoyer des troupes terrestres de l’OTAN en Ukraine parce que notre objectif… est double : soutenir l’Ukraine comme nous le faisons, mais aussi veiller à ce que cela ne dégénère pas en conflit à grande échelle».

Selon le New York Times, le secrétaire d’État Antony Blinken serait favorable à cette seconde proposition. Steffen Hebestreit, quant à lui, a éludé les questions des journalistes à ce propos.

 Étendre au territoire ukrainien la protection du bouclier anti-missiles atlantique signifierait entrer en guerre collectivement contre la Russie. Mais autoriser l’Ukraine à attaquer la Russie avec des armes fournies par les États-membres de l’OTAN signifierait leur entrée en guerre individuelle contre la Russie.

De son côté, Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, a commenté en déclarant : «Ce monsieur [Jens Stoltenberg] est dangereux parce que parler d’une Troisième Guerre mondiale, d’armes occidentales capables de frapper et de tuer à l’intérieur de la Russie, me semble très, très dangereux et imprudent (…) L’OTAN ne peut pas nous forcer à tuer en Russie, ni personne ne peut nous forcer à envoyer des soldats italiens combattre ou mourir en Ukraine».

Vladimir Poutine, président russe, a répondu à des journalistes : «Cette escalade constante peut entraîner de graves conséquences. Si ces conséquences graves se produisent en Europe, comment les États-Unis se comporteront-ils, compte tenu de notre parité dans le domaine des armes stratégiques ? Dur à dire. Veulent-ils un conflit mondial ?»«Qu’ils [les États européens membres de l’OTAN] se souviennent que leur territoire est petit et leur population dense»a-t-il poursuivi.

Le sénateur Dmitri Rogozine, ancien directeur de Roscosmos, a directement averti Washington : «Nous ne sommes pas seulement sur le seuil, mais déjà au bord, au-delà duquel, si l’ennemi n’est pas arrêté dans de telles actions, un effondrement irréversible de la sécurité stratégique des puissances nucléaires va commencer».

Selon toute vraisemblance, la Pologne devrait être le premier État-membre de l’OTAN à autoriser l’Ukraine à frapper la Russie avec les armes qu’elle a fournies. Moscou devrait alors riposter en frappant au moins le centre logistique de l’OTAN sur le territoire polonais à Rzeszów. Il appartiendra aux autres États-membres de l’OTAN de considérer s’ils doivent ou non activer l’article 5 du Traité de l’Atlantique-Nord et déclencher la Troisième Guerre mondiale.

D’un point de vue stratégique, le déploiement de missiles états-uniens à moyenne portée aux marches de la Russie et de la Chine les exposent désormais à cette éventualité. C’est pourquoi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que les deux pays avaient conclu un accord de défense mutule lors de la dernière visite du président Vladimir Poutine à Beijing. En outre, la Russie mène actuellement avec la Biélorussie des simulations de l’emploi d’armes nucléaires tactiques (et non pas stratégiques).

source : Réseau Voltaire

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