(On devrait leur créer un pays pour eux tous seuls à tous ces young leaders de l'Americain Foundation, je suis sûr qu'ils s'entendraient à merveille. note de rené)
Le projet de loi canadien sur la censure de l’internet est une menace majeure pour la liberté d’expression en ligne
Le Canada n’arrête pas d’essayer de réglementer les discours en ligne.
La lutte contre le projet de loi controversé C-11 du Canada – également connu sous le nom de « projet de loi sur la censure d’Internet » – entre dans sa phase finale, puisque les députés du parlement du pays vont maintenant en débattre.
Les opposants au projet de loi appellent les Canadiens à contacter leurs députés et à leur demander de voter contre cette législation qui, si elle est adoptée, est susceptible d’apporter des changements radicaux à la façon dont les Canadiens sont autorisés à s’exprimer en ligne, et au contenu auquel ils seront autorisés à accéder.
Comme toute autre démocratie libérale déclarée qui se trouve dangereusement près de saper les fondements mêmes de son propre système, le gouvernement canadien assure aux citoyens que leurs libertés ne seront en aucune façon restreintes.
Cependant, si les lèvres des politiciens disent une chose, le projet de loi lui-même et son libellé en disent une autre, avertissent les critiques. Le projet de loi veut obliger les plates-formes sociales et autres plates-formes en ligne à donner artificiellement la priorité à certaines catégories de contenus, tels que ceux faisant la promotion de diverses origines ethnoculturelles, de statuts socio-économiques, de capacités et de handicaps, d’orientations sexuelles, d’identités de genre, etc.
Le projet de loi est l’idée du ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, qui, en 2020, était ministre du Patrimoine canadien. Il a déclaré qu’une fois le projet de loi adopté, un nouveau régulateur serait nommé pour veiller à sa mise en œuvre et à la « surveillance des discours haineux ».
La principale critique à laquelle le projet de loi a été confronté de la part d’une flopée de défenseurs de la liberté d’expression de diverses obédiences idéologiques et politiques est que le CRCT (Canadian Radio Television and Telecommunications), un organisme de réglementation de la radiodiffusion et des télécommunications, servira désormais d’outil gouvernemental pour « réglementer » également l’Internet, et ce de manière assez explicite, mettant ainsi fin à l’ère de l’Internet ouvert au Canada (même si cette qualité cruciale s’érode régulièrement à travers le monde depuis des années).
Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
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