jeudi 2 septembre 2021

 (Vous ne trouvez pas ça bizarre ces pénuries et ces tankers qui s'entassent dans les ports qui vont mettre à mal des redémarrages déjà chaotiques de nos économies ? A mon avis, mais, je le dis depuis longtemps, vous devriez faire des stocks alimentaires parce que pénuries et dévaluation de la monnaie (dollars/euros) signifie hyper inflation. note de rené)


Pour Nicolas Bouzou: « Les pénuries de matières premières et de main-d’œuvre pèsent sur la reprise »

il y a 13 heures2 395 Temps de lecture 1 minute Business Bourse


Pour Nicolas Bouzou : « Les pénuries de matières premières et de main-d’œuvre pèsent sur la reprise » !

Et oui c’était une évidence et c’était assez prévisible déjà depuis plusieurs mois.

« Il faut flécher l’argent des comptes personnels formation (CPF) vers les métiers en tension », estime Nicolas Bouzou.

Flécher l’argent des CPF vers les métiers en tension c’est très bien, mais ce n’est pas cela qui mettra les gens au travail, puisque de façon très claire, à partir du moment où les droits au chômage ont été renforcés pour passer les périodes de confinements et de restrictions, ce qui était une bonne chose,  pour ne laisser personne sur le carreau, les gens n’ont pas « besoin » financièrement de travailler.

Pourquoi ?

Parce qu’entre gagner 1 200 nets en travaillant contre à peine moins au chômage, cela n’en vaut pas la peine économiquement.

N’y voyez aucun jugement de valeur de ma part.

Au contraire, c’est un calcul purement rationnel et pertinent d’agent économique.

Ce n’est ni bien ni mal, c’est.

C’est ainsi.

Donc pour réduire les pénuries de main-d’œuvre, il va falloir tout simplement baisser les aides, et c’est exactement ce que vient d’annoncer Bruno le Maire avec la fin du quoi qu’il en coûte.

L’argent du CPF n’y changera rien.

Quand aux pénuries, pour le moment elles perdurent et handicapent évidemment la production industrielle et donc la croissance économique même si pour le moment il n’est pas facile de vous chiffrer l’impact sur le taux de croissance de ces pénuries.

Charles SANNAT

 

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