(L'épidémie avait peu d'impact et ils forcent la population à la vaccination en faisant croire qu'il y a une catastrophe sanitaire en utilisant la propagande de la peur comme dans tous les pays où la big pharma américaine est présente avec le cabinet américain mc kinsey. note de rené)
La position du ministre des Outre-mer au sujet de la vaccination est catégorique depuis le début de l'épidémie, même lorsque la vague des variants épargnait encore la Polynésie. "Le seul moyen de s'en sortir c'est la vaccination, il n'y en a pas d'autres", avait-il déclaré lors de sa visite en Polynésie, le 6 mai dernier.
"Une épidémie de personnes non-vaccinées"
Aujourd'hui, ses mots font écho aux chiffres révélés le 25 août dernier par l'épidémiologiste Jean Marc Segalin. Ce dernier annonçait que "86.4% des personnes décédées n'étaient pas vaccinées ou présentaient un schéma vaccinal incomplet."
Sébastien Lecornu s'est lui même exprimé en ce sens mardi sur le plateau de Mayotte la 1ère, à propos de la situation sanitaire en Polynésie :
La Polynésie française, comme les Antilles, c'est une épidémie de personnes non-vaccinées, c'est la réalité. Les personnes en réanimation, dans les lits médicalisés, de Polynésie comme des Antilles, sont des personnes qui ne sont pas vaccinées.
Cette sentence du ministre des Outre-mer, déja employée voilà quelques semaines par Jacques Raynal, intervient après les déclarations du ministre national de la santé Oliver Véran, qui condamnait aussi le retard dans la vaccination ainsi que la défiance vaccinale : "la peur du virus oui, la peur du vaccin, non. (...) Le doute aura tué et tue encore parfois en métropole aussi." Ce dernier a poursuivi en comparant la situation des Antilles et de la Polynésie française avec celle de métropole, où "la vaccination massive" a, selon lui, "permis d'éviter le pire".
Sébastien Lecornu a lui aussi critiqué ce retard et la volonté du gouvernement polynésien de réouvrir les frontières rapidement, alors même que la couverture vaccinale était faible :
J'ai ensuite essuyé beaucoup de critiques car nous avons maintenu les motifs impérieux que nous avons fini par lever à la demande pressante des territoires, c'était d'ailleur légitime, (...) j'ai dit 'd'accord, ça ne fonctionne que si l'on avance sur la vaccination' et on n'a pas avancé sur la vaccination.
Le ministre des Outre-mer ne s'étonne donc pas de cette flambée épidémique. Lors de son déplacement en Polynésie en mai dernier, il avait été confronté au comportement réfractaire des polynésiens vis à vis de la vaccination :
Je me suis senti seul parfois lorsque sur les plateaux télé ou dans les radios, j'expliquais qu'il fallait se faire vacciner. Quand j'allais au centre de vaccination à Bora-Bora et qu'il y avait péniblement une dizaine de personnes qui se faisaient vacciner et que je demandais à celles et ceux autour de moi, les délégations, le personnel, les habitants que je croisais dans la rue : 'est-ce que vous êtes vaccinés ?', tout le monde me fuyant du regard en disant oui, peut-être, bientôt, on verra etc...
Entre le 30 mai 2021 et le 30 août 2021, le nombre de personnes complètement vaccinées est passée de 48 134 à 106 147, soit 58 013 de plus en trois mois. Dans la même période, 281 décès dû au covid-19 ont été enregistrés, dont 100 dans la seule semaine du 16 au 22 août.
Afin d'accélérer la vaccination et de lutter contre la pandémie de covid-19, l'obligation vaccinale a été adoptée le 23 août 2021 en Polynésie. Un grand nombre de personnes et de secteurs sont concernés : santé, commerce, tourisme, services publics etc. Cette loi de pays fait aujourd’hui l’objet d’un recours devant le conseil d’état.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire