L’argent coule à flots, mais pas dans votre direction. 800 milliards de levées de fonds pour 25 entités.
L’argent coule à flot en direction de ceux qui construisent le Nouveau Monde. Ceci est normal puisque voulu par les plus hautes instances monétaires de la planète. En effet, les banquiers centraux n’ont eu de cesse de transférer les capitaux du local vers le global. Ce transfert a souvent été accompagné d’un bonus appelé intérêt négatif. Chemin faisant, une collectivisation des outils et processus de production de la planète par une équipe de privés. Leur pouvoir a commencé par la dimension monétaire, puis financière, puis économique, puis politique, et enfin sociétal. Un pouvoir immense donc qui recèle bon nombre de pièges.
La privatisation de la création monétaire contre dettes a piégé autant les entreprises que les Etats. Les entreprises ont besoin de crédits, spécialement celles qui démarrent (Startups) et celles qui ne sont pas cotées en bourse et qui doivent investir lourdement dans l’outil de production. Jusqu’à récemment votre banquier préféré, surtout celui qui, outre vous-même, connait votre projet et votre région pouvait mettre à disposition des liquidités.
Mais voilà de directives en directives, le banquier se trouve obliger de déposer toujours plus de liquidités et de titres liquides de belle valeur auprès de sa banque centrale. Du coup, le financement de votre projet devient plus que compliqué, car non votre banquier local ne peut « imprimer » de la monnaie contre n’importe quel crédit.
Les financeurs d’activités économiques d’entreprises non cotées en bourse. Les Private equities.
Or, il existe de très belles entreprises qui ne sont pas cotées en bourse, et qui présentent des avantages conséquents pour le Nouveau Monde. Ce sont celles-ci que la micro-élite de la haute finance recherchent précieusement, avec un potentiel jackpot à l’arrivée.
Le secteur des firmes de private equity, ou de capitaux-investissements, vont sélectionner et prendre en charge les entreprises prometteuses en quête de financement.
Le capital-investissement, Private equity (PE), est une forme très ancienne d’investissement par laquelle un investisseur consacre une partie de ses capitaux propres ou sous gestion au développement ou rachat d’une société (ou d’une division) ayant des besoins de croissance, de transmission ou de redressement. En contrepartie de son risque d’investissement et de l’immobilisation de son capital sur une longue période (coût d’opportunité), il attend un rendement sur le capital investi, généralement supérieur à celui du marché des actions cotées, compte tenu de la non-liquidité de son investissement pendant parfois plusieurs années.
Financer les financeurs.
Qui, comment et pourquoi financier les financeurs globaux, typiquement les 25 de la liste du visuel? Voici un joli sujet de thèse universitaire. Alors que l’on pourrait avoir l’impression que l’on peut répondre à la question en 2 phrases, la vérité est qu’il faudrait faire un détour par la politique monétaire nationale et supranationale, et faire de même avec la politique publique industrielle nationale et internationale.
Pour l’instant, nous allons nous satisfaire d’un chiffre qui ferait rêver tous ceux qui sont obligés de fermer leurs bureaux. 795,8 milliards de dollars.
Ces quasi 800 milliards de dollars correspondent à des levées de fonds que 25 Private equities ont réussi à empocher sur 5 ans. De quoi faire de jolies emplettes. Voici la répartition du pactole.
En plus du coût de la dette, les entreprises devront aussi payer les consultants du financeur qui vont mettre en place le modèle unique de gestion d’entreprises qui domine à l’heure actuelle. De redoutables indicateurs de performances seront mis en place, et qui mèneront forcément à des licenciements/restructurations/etc.
Quelques privés contrent les processus et outils de production
Là où se trouvent les capitaux globaux, se trouvent les emplois et les activités productives futures. Or celui qui paie détient un pouvoir décisionnaire vital. Par conséquent ces 25 firmes de capital-investissement détiennent un pouvoir non seulement financier ou économique, mais aussi politique et sociétal.
De manière plus générale, la micro-élite de la haute finance a récupéré depuis la fin de la 2ème guerre mondiale (démarrage du phénomène) l’essentiel des richesses productives qui constituent les PIB nationaux. D’ailleurs, cet indicateur n’aura bientôt plus de raison d’être puisque l’économie locale n’existera que par, ce que la micro-élite voudra bien lui sous-traiter. Ceci explique en partie les « salamalecs » que les dirigeants des collectivités territoriales locales font aux multinationales.
Nous avions vu comment ces décideurs économico-financiers, principaux créanciers de la dette publique, dictaient le tempo des réformes nationales. Nous voyons avec cette formidable levée de fonds comment ils peuvent réformer le monde industrielle et de l’innovation.
Grâce à cet argent pléthorique, facile, et difficilement justifiable sans aborder la question de l’hégémonie économique, les financeurs private equities mettent la main aussi bien sur les entreprises qu’elles soient cotées en bourse ou pas. Le processus de transfert de l’outil de production des richesses locales vers le global est lancé depuis des décennies et ne cesse de s’intensifier. La faillite des locaux abandonnés par les dirigeants politiques participera à la marche vers une appropriation totale et globale des activités à valeur ajoutée.
En marche vers le pouvoir planétaire absolu
Cette micro-élite est en marche vers un pouvoir absolu global (du mot globe). La mainmise sur l’ensemble des outils de production est essentiel à comprendre. Sans facteurs de production, votre région ira rejoindre le désert économique en ligne droite. Pareille concentration des processus et des outils de production est une arme de destruction massive, mais aussi une assurance de conquête silencieuse de la planète.
De fait, les détenteurs de pareille maîtrise des processus de production ont le pouvoir de renvoyer un pays comme les Etats-Unis au rang de pays en développement et faire d’un pays comme la Chine la nouvelle puissance planétaire, à l’image de ce qu’ont pu être au 20ème siècle les Etats-Unis pour la planète.
Grâce à la libre circulation des personnes, des biens et des services, les propriétaires finaux des richesses productives peuvent atomiser et diffuser à leur guise les processus et les facteurs de production à travers la planète. Ils peuvent ainsi faire croître ou décroître le business dans les régions de leur choix.
Orienter les investissements vers les secteurs et les régions choisis par les investisseurs.
Les grands financeurs d’entreprises ont une autre puissance méconnue, celle de pouvoir décider de l’avenir d’un secteur au moment du choix de leurs champions. Ils sont capables de piloter une disruption dans un secteur ou une région.
Exemple: les financeurs peuvent décider de ne plus financer les restaurants dans la région PACA. En revanche, ils financeront les industriels producteurs de protéine issue des insectes, ou de production de ressources alimentaires à partir des excréments humains.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/financement-record-pour-ynsect-le-specialiste-des-proteines-a-base-dinsectes-1252158
https://lilianeheldkhawam.com/2020/11/04/bill-gates-a-un-projet-alimentaire-sain-pour-vous-a-base-dexcrements-humains-lexemple-de-swiss-food-valley/
Et ami lecteur, dans un monde où le mot contrôle doit dominer, ce choix d’entreprises se fait en fonction du Nouveau modèle présenté par Klaus Schwab du WEF. Zéro hasard donc. Si ces gens ont décidé qu’il fallait renoncer à la viande et se satisfaire d’insectes, ils ont les moyens de vous l’imposer par les pénuries, ou au contraire par des super rabais. Il fallait juste éradiquer les agriculteurs locaux. La chose est en voie de finalisation grâce au zèle des politiciens. voici un article qui remonte à 2008. Depuis, bon nombre se sont suicidés ou ont vendu leur exploitation aux… promoteurs immobiliers financiarisés.
https://www.terra.bzh/les-agriculteurs-portent-plainte-pour-harcelement
https://lilianeheldkhawam.com/2018/11/09/delocaliser-lagriculture-la-commission-europeenne-est-pour-lhk/
A toute cette ségrégation due au tri des entreprises par le biais du financement, s’ajoute à l’heure actuelle une ségrégation supplémentaire avec la fermeture de certains commerces jugés non essentiels. Le confinement offre un avantage colossal aux autorités politiques au service de leurs créanciers afin de trier entre les activités essentielles et non essentielles. On peut ainsi supposer que ces dernières ne feront pas partie du voyage vers le Nouveau Monde, et seront vouées à faillite.
LHK
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire