(Sa loi pour diminuer les impôts a servi entre autre à diminuer les impôts des millionnaires/milliardaires, ses collègues qui veulent le dégommer. A moins qu'il nous prouve le contraire. note de rené)
États-Unis : l'année de son élection, Donald Trump n'a quasiment pas payé d'impôts
6MEDIAS PUBLIÉ LE 28/09/2020 À 6H30 MIS À JOUR LE 28/09/2020 À 7H44 source : Captial.fr
Le New York Times a révélé le passé fiscal de l'actuel locataire de la Maison Blanche. En 2016, le président, magnat de l'immobilier, n'a réglé que 750 dollars au fisc américain.
Des montants très faibles... Voilà ce qu'a payé Donald Trump au fisc américain ces dernières années, selon des révélations explosives du New York Times, dimanche 27 septembre. Selon les données du quotidien américain, qui est parvenu à se procurer les informations fiscales relatives à la situation de l'actuel président américain, ce dernier n'a payé que 750 dollars d'impôt fédéral sur le revenu lors de l'année de son élection, en 2016. Des informations qui surviennent alors que Donald Trump s'est toujours refusé à dévoiler ses déclarations fiscales et qu'il se trouve actuellement en pleine course à la Maison Blanche.
Le quotidien américain a publié une enquête après s'être procuré les données fiscales "sur plus de vingt ans" concernant l'ex-magnat de l'immobilier "et les centaines de sociétés qui composent son groupe" non coté. "Donald J. Trump a payé 750 dollars d'impôt fédéral sur le revenu l'année où il a remporté la présidence", en 2016, et autant "sa première année à la Maison Blanche", en 2017, écrit le journal. "Il n'a pas du tout payé d'impôt sur le revenu au cours de 10 des 15 années précédentes, en grande partie car il a déclaré plus de pertes d'argent que de gains", écrit le quotidien américain.
Des informations "bidon" selon Trump
"Ce sont des informations bidon, totalement inventées", a répondu le milliardaire républicain dans une conférence de presse à la Maison Blanche. "J'ai payé beaucoup, et j'ai payé beaucoup d'impôts sur le revenu au niveau de l'Etat aussi", a-t-il ajouté sans plus de précisions. Les déclarations d'impôt de l'homme d'affaire new-yorkais devenu président et candidat à sa réélection sont au coeur d'une bataille judiciaire, Donald Trump ayant toujours refusé de les publier contrairement à tous ses prédécesseurs depuis les années 1970.
Celui qui a fait de sa fortune un argument de campagne a aussi alimenté, par son refus, les spéculations sur l'étendue de cette richesse, sur de possibles pratiques d'optimisation fiscale à la frontière de la légalité ou sur de potentiels conflits d'intérêt. Le sujet risque d'électriser un peu plus la campagne pour la présidentielle du 3 novembre, deux jours avant le premier duel télévisé de mardi soir. Signe de ce climat de divisions extrêmes, Donald Trump a très sérieusement soupçonné dimanche son adversaire démocrate de prendre des drogues ou des médicaments pour "améliorer ses performances".
La bataille fait rage entre Donald Trump et Joe Biden
"Je vais fermement exiger un test antidopage pour Joe Biden l'endormi avant ou après le débat mardi soir", a tweeté le président américain, en retard dans les sondages, tout en assurant qu'il accepterait de se soumettre aux mêmes analyses. "Ses performances lors des débats ont été INEGALES comme jamais, pour dire les choses gentiment. Seuls des médicaments ont-ils pu provoquer ces écarts ???", a-t-il ajouté, avant de s'interroger sur la prestation "correcte" de son rival lors du débat de la primaire démocrate contre Bernie Sanders. Interrogé par la presse, Joe Biden s'est refusé, en souriant, à tout commentaire sur ce sujet.
Le président sortant de 74 ans ne cesse de railler l'absence de dynamisme présumée de son rival de 77 ans, voire de suggérer une forme de sénilité chez l'ancien vice-président. Mais avec son tweet dominical, il a aussi semblé vouloir prendre les devants en cas de bonne performance de Joe Biden mardi. Le démocrate qui, au nom des précautions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, mène une campagne plus discrète que celle tambour battant du républicain et ne s'expose que rarement à la contradiction, sera comme rarement sous les projecteurs.
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