(A mon avis, l'armée française s'y installe pour la déclencher. Qu'il déclare le contraire fait parti du jeu que vont subir les libanais. note de rené)
Emmanuel Macron met en garde : «Si nous lâchons le Liban, ce sera la guerre civile» (France)
29 août 2020, 08:33 - Avec AFP via RT France
Emmanuel Macron doit retourner le 1er septembre à Beyrouth pour tenter de débloquer l'impasse politique qui empêche la formation d'un gouvernement capable de relever le pays. Il veut aussi pousser le pays à se réformer économiquement. «Si nous lâchons le Liban dans la région, si en quelque sorte nous le laissons aux mains des turpitudes des puissances régionales, ce sera la guerre civile [et] la défaite de ce qui est l'identité même du Liban», a déclaré Emmanuel Macron le 28 août devant l'Association de la presse présidentielle à Paris. Lire aussi A Beyrouth, les manifestants dans la rue malgré la démission du gouvernement Le président français a évoqué les «contraintes d'un système confessionnel [qui] ajoutées – pour parler pudiquement – aux intérêts liés», ont conduit «à une situation où il n'y a quasiment plus de renouvellement [politique] et où il y a quasiment une impossibilité de mener des réformes». Suivant une ligne d'«exigence sans ingérence», le chef d'Etat a cité les réformes à conduire : «Passer la loi anticorruption, réformer les marchés publics, réformer le secteur de l'énergie» et le système bancaire. «Si on ne fait pas cela, l'économie libanaise va s'effondrer [et] la seule victime sera le peuple libanais [...] qui ne peut pas s'exiler», a-t-il mis en garde. Or le Liban «est peut-être l'une des dernières formes existantes de ce dans quoi nous croyons dans cette région : c'est-à-dire la coexistence la plus pacifique possible des religions [...], d'un modèle pluraliste qui repose sur l'éducation, la culture, la capacité à commercer en paix», a fait valoir le président. Le chef de l’Etat français est attendu le 1er septembre au matin dans les quartiers ravagés de la capitale libanaise, où il fera le point sur les opérations de déblaiement et la distribution de l'aide. Emmanuel Macron avait déjà effectué une visite éclair deux jours après l'explosion au port de Beyrouth d'une énorme quantité de nitrate d'ammonium, qui a fait environ 180 morts le 4 août. «Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban» Le 27 août, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian s'était déjà exprimé de façon similaire au sujet du Liban, lors d'une interview accordée à RTL. «Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban. Donc, il faut que ces mesures soient prises», avait-il ainsi déclaré. «Ils se phagocytent eux-mêmes entre eux pour faire un consensus sur l'inaction. Cela n'est plus possible et nous le disons avec force», avait-il ajouté, évoquant les responsables politiques libanais. «On ne va pas signer de chèque en blanc pour un gouvernement qui ne met pas en œuvre les réformes que tout le monde connaît», a-t-il insisté, citant notamment celles des services publics et du système bancaire. Le Liban se trouve toujours dans une crise politique, près de trois semaines après la démission du gouvernement de Hassan Diab.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/78319-emmanuel-macron-si-nous-lachons-liban-guerre-civile
Emmanuel Macron met en garde : «Si nous lâchons le Liban, ce sera la guerre civile» (France)
29 août 2020, 08:33 - Avec AFP via RT France
Emmanuel Macron doit retourner le 1er septembre à Beyrouth pour tenter de débloquer l'impasse politique qui empêche la formation d'un gouvernement capable de relever le pays. Il veut aussi pousser le pays à se réformer économiquement. «Si nous lâchons le Liban dans la région, si en quelque sorte nous le laissons aux mains des turpitudes des puissances régionales, ce sera la guerre civile [et] la défaite de ce qui est l'identité même du Liban», a déclaré Emmanuel Macron le 28 août devant l'Association de la presse présidentielle à Paris. Lire aussi A Beyrouth, les manifestants dans la rue malgré la démission du gouvernement Le président français a évoqué les «contraintes d'un système confessionnel [qui] ajoutées – pour parler pudiquement – aux intérêts liés», ont conduit «à une situation où il n'y a quasiment plus de renouvellement [politique] et où il y a quasiment une impossibilité de mener des réformes». Suivant une ligne d'«exigence sans ingérence», le chef d'Etat a cité les réformes à conduire : «Passer la loi anticorruption, réformer les marchés publics, réformer le secteur de l'énergie» et le système bancaire. «Si on ne fait pas cela, l'économie libanaise va s'effondrer [et] la seule victime sera le peuple libanais [...] qui ne peut pas s'exiler», a-t-il mis en garde. Or le Liban «est peut-être l'une des dernières formes existantes de ce dans quoi nous croyons dans cette région : c'est-à-dire la coexistence la plus pacifique possible des religions [...], d'un modèle pluraliste qui repose sur l'éducation, la culture, la capacité à commercer en paix», a fait valoir le président. Le chef de l’Etat français est attendu le 1er septembre au matin dans les quartiers ravagés de la capitale libanaise, où il fera le point sur les opérations de déblaiement et la distribution de l'aide. Emmanuel Macron avait déjà effectué une visite éclair deux jours après l'explosion au port de Beyrouth d'une énorme quantité de nitrate d'ammonium, qui a fait environ 180 morts le 4 août. «Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban» Le 27 août, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian s'était déjà exprimé de façon similaire au sujet du Liban, lors d'une interview accordée à RTL. «Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban. Donc, il faut que ces mesures soient prises», avait-il ainsi déclaré. «Ils se phagocytent eux-mêmes entre eux pour faire un consensus sur l'inaction. Cela n'est plus possible et nous le disons avec force», avait-il ajouté, évoquant les responsables politiques libanais. «On ne va pas signer de chèque en blanc pour un gouvernement qui ne met pas en œuvre les réformes que tout le monde connaît», a-t-il insisté, citant notamment celles des services publics et du système bancaire. Le Liban se trouve toujours dans une crise politique, près de trois semaines après la démission du gouvernement de Hassan Diab.
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