Des OGM illégaux en Jordanie
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par Christophe NOISETTE source : Inf''Ogm
Date de rédaction / mise à jour : 27 août 2020
Des OGM illégaux sont retrouvés dans l’alimentation ou les semences depuis une dizaine d’années en Jordanie.
W.J. Gauthier -
Un « supermarché » jordanian
La Jordanie n’a autorisé aucun OGM à la commercialisation, ni pour l’importation, ni pour la culture, ni pour l’alimentation (d’après la base de données gérée par l’Isaaa [1]).
Pourtant, à trois reprises [2] [3] [4], entre 2010 et 2012, des chercheurs ont identifié des OGM (maïs - notamment Mon810 et soja – notamment soja Roundup Ready) non autorisés et non étiquetés dans des produits destinés à l’alimentation humaine et animale en Jordanie.
Pourtant, à trois reprises [2] [3] [4], entre 2010 et 2012, des chercheurs ont identifié des OGM (maïs - notamment Mon810 et soja – notamment soja Roundup Ready) non autorisés et non étiquetés dans des produits destinés à l’alimentation humaine et animale en Jordanie.
En 2020, d’autres chercheurs se sont intéressés à la présence d’OGM dans les semences de maïs importées en Jordanie [5]. Le constat est le même : des OGM entrent illégalement sur le territoire Jordanien.
Plus précisément, les chercheurs ont analysé par PCR 11 lots de 20 semences de maïs en provenance de quatre pays (États-Unis (8), Italie (1), Pays-Bas (1) et Turquie (1)). 100 % des échantillons analysés ont montré la présence du promoteur 35S et 82 % celle du terminateur T-Nos. Ils ont ensuite identifié plus précisément les OGM ainsi détectés : sept des 11 lots (63,6 %) contenaient des traces de l’événement Bt11, deux (18,2%) des traces de l’événement Bt176 et aucun celui de l’événement Mon810.
Interrogé par Inf’OGM, les autorités jordaniennes n’ont pas encore répondu à nos questions sur les actions entreprises pour gérer cette présence illégale d’OGM.
Plus précisément, les chercheurs ont analysé par PCR 11 lots de 20 semences de maïs en provenance de quatre pays (États-Unis (8), Italie (1), Pays-Bas (1) et Turquie (1)). 100 % des échantillons analysés ont montré la présence du promoteur 35S et 82 % celle du terminateur T-Nos. Ils ont ensuite identifié plus précisément les OGM ainsi détectés : sept des 11 lots (63,6 %) contenaient des traces de l’événement Bt11, deux (18,2%) des traces de l’événement Bt176 et aucun celui de l’événement Mon810.
Interrogé par Inf’OGM, les autorités jordaniennes n’ont pas encore répondu à nos questions sur les actions entreprises pour gérer cette présence illégale d’OGM.
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