(Pour reprendre le hezbollah de revers avec appui tactique d'Israël, on va où là ? note de rené)
(Pour lire l'article de wikistrike, il faut faire tout refuser pour lire l'article)
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L'armée française occupe Beyrouth
Les camions de l’armée française qui se déplacent partout dans le port de Beyrouth ont suscité la réaction des internautes libanais sur les réseaux sociaux.
En réaction à une vidéo, publiée jeudi 28 août, qui montre la circulation des camions de l’armée française sur le port de Beyrouth, certains internautes libanais ont assimilé cette scène à l’occupation du Liban par la France pendant le dernier siècle.
La vidéo montre les camions militaires de la France transporter des groupes de journalistes étrangers vers les zones du port de Beyrouth auxquelles non seulement le public mais les forces de l’armée libanaise et les effectifs de la police n’ont non plus pas l’accès.
En colère, un citoyen libanais a écrit dans tweet : « C’est une scène horrible ! L’absurdité de cette scène traduit la situation effrayante qui nous attend. Des journalistes étrangers au bord des camions militaires français…où sont les forces de l’armée ou de la sécurité du Liban ? »
« Qu’est-ce qui se passe ? On est retourné à il y a 1000 ans ? », a-t-on lu dans un autre tweet.
L’armée française a déployé plus de 700 militaires dans la capitale libanaise sous prétexte de vouloir aider le Liban, après l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth.
Dans une telle conjoncture où le Liban a un besoin urgent d’assistance pour survivre à la crise qu’a causée la double explosion dévastatrice au port de Beyrouth, les États-Unis et la France interposée cherchent à instrumentaliser leurs aides pour atteindre leurs objectifs.
Dans la foulée, un document consulté par Reuters, qui liste des mesures à prendre pour l’avenir du Liban, a été remis par l’ambassadeur de France aux dirigeants du pays, à une semaine de la visite à Beyrouth du président français Emmanuel Macron.
Ce texte de deux pages évoque notamment un audit de la banque centrale, la nomination d’un gouvernement provisoire en mesure de mettre en œuvre en urgence des réformes et d’organiser des élections législatives anticipées dans un délai d’un an.
Ce document remis au président Michel Aoun et au président de la Chambre des députés Nabih Berri « reprend l’essentiel des propositions qui étaient déjà faites dans le cadre du Cèdre et du Groupe international de soutien au Liban du 11 décembre 2019 », a commenté jeudi 27 août une source à la présidence de la République française.
« La priorité doit aller à la formation rapide d’un gouvernement pour éviter un vide du pouvoir qui laisserait le Liban s’enfoncer davantage dans la crise », peut-on lire dans le document.
Il cite quatre domaines nécessitant des mesures d’urgence : l’aide humanitaire et la réponse à la pandémie de COVID-19 ; la reconstruction après la catastrophe du 4 août ; les réformes politiques et économiques et enfin les élections législatives anticipées.
Emmanuel Macron, qui s’est rendu à Beyrouth deux jours après la catastrophe, doit y retourner mardi prochain 1er septembre.
Selon le quotidien libanais al-Binaa, « le Liban ne pourra avoir accès aux aides financières et internationales avant que ses hommes d’État mettent en application les mesures réclamées par Emmanuel Macron ».
D’après des sources françaises, « la clause concernant les élections législatives prématurées dans le document est en effet la condition posée par les Américains en échange de soutenir les agissements de Macron au Liban ».
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