(Comprendre qu'il faille arrêter de polluer à tout va et que pour le faire, il faille démembrer les multinationales et réguler les banques en les obligeant à ne plus investir les marchés financiers semble difficile à comprendre. La nature, elle accélère le mouvement de sa propre évolution. Nous tuons les espèces et elle achève de scier la branche sur laquelle nous sommes posés. Remettre en place les lois anti-trust et empêcher les marchés financiers de faire n'importe quoi passe par empêcher les banques d'y jouer le rôle de destructeur des mondes. Moins vite, vous le ferez, plus vite la nature vous rattrapera jusqu'au jour où il n'y aura plus rien à rattraper. Et, il semble que par justice, ce sont les pays les plus pollueurs qui soient les premières victimes. note de rené)
«La pire situation depuis la crise du verglas de 1998»
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AGENCE QMI via le Journal du Québec
Samedi, 2 novembre 2019 16:20
MISE À JOUR Samedi, 2 novembre 2019 21:23
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MONTRÉAL | Avec les milliers de pannes de courant et les multiples dommages subis sur le réseau d’Hydro-Québec vendredi, la société d’État est confrontée ce week-end à la situation la plus critique depuis la crise du verglas de 1998, a reconnu le premier ministre François Legault.
À son plus fort, la tempête automnale de vendredi a privé environ 980 000 foyers d’électricité, ce qui en fait bel et bien la plus importante crise depuis les tempêtes de verglas qui avaient paralysé le Québec en janvier 1998, en touchant 1,4 million d’abonnés d’Hydro-Québec.
«On est dans une situation qui est la pire situation depuis la crise du verglas de 1998, mais les choses s’améliorent beaucoup plus rapidement qu’en 1998», a dit le premier ministre, lors d’une conférence de presse samedi matin aux côtés du PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel.
Pour des centaines de milliers d’abonnés d’Hydro-Québec, l’électricité est effectivement revenue beaucoup plus rapidement que lors de la crise du verglas. Samedi, en début de soirée, alors que près de 300 000 abonnés étaient toujours plongés dans le noir, les autorités s’attendaient à ce que le courant soit rétabli partout au Québec, au plus tard en début de semaine prochaine. À 23 h, samedi, le nombre d'abonnés sans courant était descendu à 205 149.
Lors de la crise du verglas, des milliers de personnes étaient toujours plongées dans le noir près d’un mois plus tard.
Si les dégâts causés par les forts vents de vendredi ne sont pas à négliger, il faut quand même dire qu’ils ne sont pas comparables à ceux laissés par le verglas.
À l’époque, environ 17 000 poteaux de bois avaient été cassés et plus de 1000 pylônes avaient été abîmés. Samedi après-midi, le PDG d’Hydro-Québec a parlé de 250 poteaux à remplacer et de 300 fils tombés par terre.
En 1998, le déploiement des militaires avait été demandé. Au total, plus de 10 000 personnes avaient été dépêchées sur le terrain. Jusqu’à présent, ce sont plutôt 1100 travailleurs d’Hydro-Québec qui sont à pied d’œuvre.
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