Mise en garde de la Résistance palestinienne a eu raison d'Israël
Trois opérations commando palestiniennes dont une, en provenance de la Cisjordanie et l'armée israélienne qui jette lamentablement l'éponge : alors que l'armée israélienne ne cessait ces dernières heures de brandir la menace d'une action militaire contre Gaza, pour éviter que la Résistance palestinienne "ne dépasse pas le seuil de non-retour" et ne puisse prendre d'assaut des colonies à coup de missiles, de commandos, elle se dégonfle. Elle vient d'annuler des exercices militaires d'envergure qui auraient dû se dérouler dans quelques semaines, "faute de budget".
Haaretz relève surtout l'annulation des manouvriers militaires de l'armée de terre non loin de la bande de Gaza, alors que d'ores et déjà trois opérations commandos palestiniennes ont eu lieu depuis Khan Younes et de la Cisjordanie contre le sud d'Israël. Officiellement, le chef d'état-major, Aviv Kochavi, a mis en avant "des lacunes budgétaires" mais son prétexte fait sourire quand on sait que les États-Unis de Trump ont octroyé cette année un paquet de 3.3 milliards de dollars à l'entité sioniste qu'ils gratifie de toute sorte de petite aide militaire, y compris ce fantaisiste achat de Dôme de fer israélien que vient de décider le Pentagone.
Le général Kochavi dit aussi avoir annulé les exercices militaires en question puisque le sort du gouvernement est entouré d'un halo d'incertitude et qu'au train où vont les événements, Netanyahu pourrait tomber. L'annulation touche aussi les réservistes des unités d'artillerie, ces mêmes unités qui ont timidement tonné ces derniers à chacune des opérations commando palestiniennes. Le porte-parole de l'armée sioniste ajoute : « Ce que veut le chef d'état major pour s'attaquer à Gaza est beaucoup plus que le budget alloué. » Toutes ces lamentations ne trompent l'observateur, Israël vient de faire une royale marche arrière face à une Résistance palestinienne, impatiente à en découdre avec l'occupant.
Dans la soirée du mardi 13 août, Yahya Sinouar, chef du bureau politique de la Résistance palestinienne, Hamas a mis en garde le régime d’Israël contre toute tentative d'incursion à Gaza, tentative qui sera ripostée par une tempête de missiles à s'abattre sur l’ensemble des territoires occupés.
« Si le régime d’occupation veut se lancer dans une guerre avec nous, nous allons tirer des missiles sur ses différentes zones. Et à chaque frappe, la Résistance tirera 100 missiles contre Israël », a-t-il précisé en soulignant que si l’armée du régime d’occupation met le pied à Gaza, elle sera vaincue par les combattants de Qassam - branche armée du Hamas- qui ne lésineront sur rien pour protéger Gaza.
Le général Kocahvi a dû bien faire ses comptes : 100 missile à chaque coup, cela fera un millier pour une seule journée, si on tient compte de la dernière démonstration de force de la Résistance au mois de novembre où le Hamas et le Jihad islamique ont agit en parfaite concert et sous le même commandement.
Ces derniers jours, les experts israéliens ne cessaient de mettre en garde contre le développement fulgurant de la puissance du feu du Hamas, le nombre de victimes et les dégâts que les tirs de missiles palestiniens provoqueraient en cas de guerre.
Le fait que la base de Gaza envoie des drones accomplir des missions de reconnaissance et de surveillance, et que ces mêmes drones rentrent à la base en toute sécurité, sans être interceptés par les radars et les systèmes antimissiles Dôme de fer, a été aussi largement évoqué par les analystes israéliens comme une preuve récurrente du développement du matériel de guerre de la Résistance.
Les drones ont remplacé les ballons incendiaires, remarquent ces analystes qui soulignaient : « Les Palestiniens ne se sont pas contentés d'une stratégie de dissuasion. Ils ont mis en place et travaillent à un tournant offensif de leurs capacités militaires qui leur permet désormais à pénétrer au cœur des territoires occupés. C'est à craindre car c'est ainsi que se passeront des opérations d'infiltration au sud et au nord d'Israël. »
Ces mêmes analystes israéliens concluent: « si Benjamin Netanyahu croit en une victoire rapide contre Gaza, il a tort.Tel-Aviv devra éviter toute confrontation qui lui infligerait de lourdes pertes ». Le Premier ministre israélien semble avoir suivi le conseil de ces mêmes analystes.
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