Josef Resch : Les noms des responsables de la catastrophe du MH17 sont connus par Christelle Néant..
via les Moutons Enragés
Nous avons suivi cette catastrophe (voir tous les articles) Interdiction de rendre public des faits importants par le JIT, ce dont risque de s’affranchir le journaliste allemand Josef Resch qui a mené l’enquête. Saurons nous la vérité sur cette catastrophe ? Partagez ! Volti
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Christelle Néant pour Donbass-Insider
Les noms des responsables de la catastrophe du Boeing malaisien MH17 dans le ciel au-dessus du Donbass sont connus et seront rendus publics malgré le refus du JIT mené par le bureau du procureur néerlandais de rendre publics un certain nombre de faits importants, a confié à RIA Novosti Josef Resch, un détective privé allemand qui a mené une enquête sur ce dossier à la demande d’un inconnu.
Le détective a tenté de transmettre ses données au bureau du procureur néerlandais, sous réserve de leur divulgation en présence des médias, mais il a essuyé un refus. Aujourd’hui, il n’exclut pas le transfert de ces éléments à d’autres pays qui ne sont pas membres de l’équipe commune d’enquête (JIT), notamment la Russie et la Malaisie, qui considèrent les conclusions du JIT comme non fondées.
Resch a déjà été interviewé par les médias allemands au sujet du MH17 et a écrit un livre sur son enquête, mais n’a pas mentionné auparavant qu’il connaît les noms précis, ainsi que le fait qu’il est prêt à publier les données satellite des États-Unis. Dans l’interview qu’il a accordée à RIA Novosti, il a également déclaré que le gouvernement allemand savait que des informations importantes sur la catastrophe du MH17 étaient cachées au public.
Le JIT dirigé par le bureau du procureur néerlandais était sceptique à l’égard des propos de Resch, comme l’étaient de nombreux médias. Il y a en effet beaucoup de questions au sujet de son enquête, car beaucoup de ses déclarations sont pleines de fausses informations. Au cours de l’entretien Resch a refusé à plusieurs reprises de répondre à des questions directes et a même voulu interrompre la conversation à plusieurs reprises.
Les correspondants de RIA Novosti l’ont rencontré dans un hôtel de Lübeck, sur la côte allemande de la mer du Nord, et son associé et garde du corps Mustafa Afshar, qui, selon Resch, a précédemment servi dans les forces spéciales de la Bundeswehr, était présent à l’entretien. Le détective lui-même, qui avait déjà été menacé dans le cadre de son enquête, a déclaré qu’il ne se sentait toujours pas en sécurité. Afshar, ou comme l’appelle Resh lui-même, Mossy, a également donné quelques explications pendant la conversation.
Fouille de la maison de Resch et inspection de son coffre-fort
M. Resch, pourquoi avez-vous envoyé une lettre ouverte à l’équipe conjointe d’enquête (JIT) en juillet 2019, indiquant que vous étiez prêt à fournir des informations, et pourquoi ne l’avez-vous pas fait avant ?
Cela dure depuis environ cinq ans, et comme vous le savez, j’ai écrit un livre (autobiographie « Le danger est ma profession » – NDLR), et le livre est devenu un point de départ. Le drapeau a été jeté, et il a attiré l’attention des autorités, que ce soit aux Pays-Bas ou ailleurs, je ne sais pas.
Vers le 18-19 février 2016, un mandat de perquisition a été demandé contre moi et il a été approuvé. Je suis passé en tant que témoin, pas en tant qu’accusé. Le 26 février (2016 – NDLR) mon livre a été publié et le 15 mars il y a eu une perquisition. Je n’étais pas présent, j’étais au lac Tegernsee, où il y avait des événements commémoratifs en rapport avec la mort de mes parents, ma femme était à la maison avec notre fils. Douze personnes de l’Office fédéral de la police criminelle et de la police de Lübeck sont venues. Ils portaient des gilets pare-balles et des armes et ont fouillé la maison pour trouver certains des documents concernant le MH17.
Puis ce qui suit s’est produit : ils ont ouvert le coffre-fort, où rien d’important n’a jamais été stocké, pas d’argent. Ils y ont trouvé un papier relatif à un coffre-fort dans une banque suisse. Ils en ont ensuite informé le ministère public des Pays-Bas à 16 heures le même jour.
Le parquet néerlandais a immédiatement demandé aux Suisses de l’aider à procéder à la saisie du compte et du coffre-fort. Ils ont réussi à le faire. Mon avocat en Suisse a protesté, mais je lui ai dit de laisser les choses en l’état, car cela coûterait plus cher, et le coffre serait tout de même ouvert, et certains ne seraient pas contents du résultat.…
La découverte faite lors de la fouille ne leur a pas fait plaisir
Le 1er juin, le coffre a ensuite été ouvert en présence de deux de mes avocats, du parquet suisse, d’un accompagnateur et d’une personne de la banque. Le coffre contenait des journaux et plusieurs documents qu’ils ont confisqués. Le 2 juin, j’ai été interrogé par l’Office fédéral de la police criminelle à Cologne. Ils ont probablement pensé que j’avais de l’argent noir ou quelque chose comme ça dans mon coffre. Mais ce n’était pas le cas. Il y avait là quelque chose qui ne leur plaisait pas.
Ensuite, il y a eu des interrogatoires à la Cour fédérale de Karlsruhe avec une juge (Renata – NDLR) Wimmer, avec un représentant du procureur général (Christian – NDLR) Ritscher. M. Afshar (partenaire d’affaires de Resch – NDLR), que j’appelle Mossy, a également été invité, ainsi qu’un autre officier de police criminelle qui a été informé par moi. On nous a demandé de dire ce qui a été discuté dans ma maison avec cet informateur, qui a fourni des renseignements (en 2015, l’informateur, qui a contacté Resch, a reçu 15,5 millions de dollars américains pour des informations sur qui était derrière la dissimulation des informations sur le crash du MH17 – NDLR).
Nous avons dit « nous ne vous le dirons pas, il y a certaines menaces ». Un officier de police judiciaire a été menacé d’une réduction de sa pension et de ses prestations de sécurité sociale. Légalement, c’était possible. Mais, bien sûr, il n’était pas présent lors de notre conversation à la maison, lors de la rencontre de l’informateur et du représentant du client.
Qu’il dise que c’est une blague
Puis Mossy et moi avons été interrogés et mon avocat était présent. Il était évident que l’affaire tombait en morceaux et ils ont dit à mon avocat : que M. Resch dise que c’était une blague et qu’ils l’enverraient aux Pays-Bas, tout le monde serait content et ce serait fini. J’étais un peu choqué. Tout d’abord, je ne pouvais pas le faire, je ne pouvais pas le dire, parce que dans certaines circonstances il pouvait y avoir une controverse que M. Resch faisait une déclaration devant la Cour fédérale sans rien savoir (Resch a envoyé une explication écrite du cas à la Cour fédérale – NDLR). Deuxièmement, il ne faut pas plaisanter sur la mort de 298 personnes, il ne faut pas faire ça. …/…
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