Quand les agences INCa et Santé Publique France rédigent une brochure publicitaire trompeuse sur Gardasil (France)
Appliquons le principe de précaution
C’est maintenant qu’il faut considérer les chiffres inquiétants publiés (des faits avérés et vérifiables par chacun sur les registres officiels disponibles sur internet) pour modifier les recommandations actuelles et conduire des études indépendantes de l’industrie pour élucider ce résultat paradoxal.
Tout au long de leur plaidoyer pour le vaccin, les auteurs de la brochure accusent, à juste titre, les vaccinations tardives d’être responsables d’une augmentation du risque de cancer.
Curieusement ils évitent de mettre en garde contre ces vaccinations de rattrapage et au contraire continuent de conseiller l’élargissement de la vaccination (vaccination de rattrapage autorisée jusqu’à 45 ans ! par la FDA).
Cette nocivité avérée des vaccinations tardives en population réelle aurait dû inciter Santé publique France et l’INCa à remplir leur mission de protection de la santé publique en déconseillant cette vaccination aux jeunes filles déjà contaminées par le HPV (de fait toutes les non vierges) au lieu de faire la promotion marchande tout âge du vaccin.
Quand les agences INCa [1] et Santé Publique France[2] rédigent une brochure publicitaire trompeuse sur le Gardasil, distribuée à certains médias par le laboratoire MSD[3]
L’INCa (institut national du cancer créé en 2003 par le premier plan cancer, organisme officiel chargé de l’organisation du traitement du cancer) et Santé Publique France, nouvelle agence sanitaire née récemment de la fusion de plusieurs existantes, viennent de rédiger une brochure trompeuse[4] que distribue le laboratoire pharmaceutique MSD à certains journalistes, pour tenter de nier le grave problème que pose l’augmentation du risque de cancer du col apparue après vaccination anti HPV dans tous les pays qui ont atteint une couverture vaccinale supérieure à 80%.
L’évolution naturelle du cancer du col s’étalant sur deux décennies, les auteurs récusent la possibilité d’un lien entre cancer précoce et vaccin !
Mais le cancer sous médicaments ou vaccins peut évoluer différemment. Ce n’est plus une évolution « naturelle » ! On le voit chaque jour avec les cancers soumis aux nouvelles drogues ciblées ou à l’immunothérapie à l’origine de cancers foudroyants quasi inconnus à cette échelle, avant l’ère de ces nouvelles molécules.
Pourquoi le Gardasil échapperait-il à cette possibilité de modification de l’histoire naturelle du cancer du col de l’utérus ? Pourquoi évacuer cette hypothèse d’emblée ? Malheureusement l’analyse des registres a dors et déjà montré qu’il n’en ait rien[5]
Ainsi, après un rappel scolaire du crédo des études sponsorisées par les marchands des vaccins anti-HPV affirmant qu’on ne peut pas juger du résultat cancérologique avant 10 ans ou 20 ans, les agences vendent la peau du cancer du col avant de l’avoir éradiqué en exhibant des résultats contre l’infection à HPV et les lésions bénignes[6] [7]. INFECTION N’EST PAS CANCER ! Les lésions (anomalies cytologiques vues au microscope) découvertes à l’occasion des frottis du col utérin « CN2 et CN3 » abusivement étiquetées « néoplasies de haut grade » sont des dysplasies totalement bénignes qui régressent le plus souvent toutes seules et ne précèdent un cancer que dans 5% des cas pour les CN2 et dans 12% pour les CN3[8]. Et lorsque le processus de cancérisation naturelle s’enclenche, c’est au terme de longues années durant lesquelles le dépistage par frottis, s’il est réalisé selon les recommandations en vigueur, permet de prévenir le cancer invasif dans l’extrême majorité des cas.
Infection et dysplasies(= anomalies des cellules du col utérin) ne sont pas des cancers
Elles ne constituent pas des témoins fiables du risque de cancer sous le vaccin Gardasil. Les critères substitutifs basés sur la réponse aux infections ne remplacent pas les critères cancérologiques proprement dits. Ceux-ci nécessiteraient de longues années pour apprécier la valeur du vaccin pour diminuer possiblement le nombre de cancers du col dans les populations vaccinées.
Or le Gardasil est susceptible de modifier considérablement l’évolution naturelle et remplacer le résultat sur les possibles cancers à long terme (dont on ne disposera que dans de nombreuses décennies) par une efficacité sur les infections est une gageure, un pari. Et s’il aurait fallu de longues années pour affirmer l’efficacité du vaccin, il est malheureusement rapide de démontrer son danger. Comme pour le Titanic, ce fut rapidement démontré qu’il n’était pas insubmersible alors qu’il eût fallu de nombreuses décennies pour affirmer son insubmersibilité.
Les vaccins peuvent modifier l’histoire des maladies.
Les essais des premiers vaccins anti-sida Phambili puis Step, dans les années 2000, et la catastrophe toute récente du Dengvaxia aux Philippines[9] avec ses milliers de victimes (dont des dizaines de morts) ont cruellement montré qu’une vaccination qui n’a pas été convenablement étudiée avant mise sur le marché peut aggraver la maladie qu’elle était supposée prévenir[10].
Prudemment l’INCa et Santé Publique France reconnaissent qu’« il est attendu que l’efficacité vaccinale en vie réelle soit inférieure à l’efficacité rapportée dans les essais cliniques » et se défaussent par avance, (en cas d’échec) sur « les choix méthodologiques des études et les modalités de la vaccination », choix qu’ils ont pourtant soutenus en ne les dénonçant pas.
Pourtant le problème d’évaluation du Gardasil est simple :
1°) le vaccin a été autorisé et est promu par les autorités sanitaires pour « diminuer le risque de cancer invasif du col de l’utérus » depuis 13 ans (en 2006).
2°) La couverture vaccinale dépasse 80% chez les anglaises, suédoises et norvégiennes âgées de 20 à 24 ans en 2016 et chez les australiennes âgées de 20 à 34 ans en 2014 qui ont été vaccinées, en autres, lors des campagnes de « rattrapage » incluant les femmes jusqu’à 26 ans.
3°) les registres du cancer permettent une évaluation en temps réel de l’effet de la vaccination sur le risque de ce cancer jusqu’en 2016 (GB[11], Suède[12], Norvège[13]) ou 2014 (Australie[14]).
Fake news des organismes officiels ?
Le plaidoyer de Santé Publique France et l’Institut National du Cancer est entaché de nombreux mensonges dont nous relevons ici quelques exemples.
1°) Les auteurs prétendent que « les augmentations d’incidence de cancer du col de l’utérus dans ces pays se situent au tout début des années 2000, soit en amont de l’introduction des vaccins contre les infections à HPV ».
Ce qui est faux pour l’Australie pour la population générale et faux en particulier pour les jeunes femmes dont l’incidence de cancer invasif du col utérin (lissée sur trois ans)[15] n’a pas augmenté avant la campagne de vaccination, ni dans le groupe des 20-24 ans (1,4 en 2000 vs 1,3 en 2007), ni pour les 30 34 ans (10,5 en 2000 vs 10.4 en 2007). Dans ces deux groupes témoins, l’incidence de cancer n’a significativement augmenté qu’après la campagne de vaccination. Pourquoi mentir ?
Ce qui est faux aussi pour la Grande Bretagne sur l’ensemble de la population et aussi en particulier pour les jeunes femmes de 20-24 ans dont l’incidence (lissée sur trois ans) n’a pas augmenté avant la campagne de vaccination (3,1 en 2001-2003, 3,2 en 2002-2004, 3,3 en 2003-2005, 3,2 en 2004-2006, 3,3 en 2005-2007, 3 ,1 en 2006-2008) ainsi que le montre ce graphique de Cancer Research UK.
C’est deux ans après le début de la campagne de vaccination que le risque de cancer du col a commencé à augmenter.
Et faux encore pour la Suède ainsi que le montre ce graphique de Nordcan pour les femmes de 20-24 ans : l’augmentation d’incidence (lissée sur 5 ans) des cancers invasifs ne se manifeste significativement qu’à partir de 2009, soit trois ans après la mise sur le marché du vaccin !
Comment les experts des deux agences sanitaires officielles peuvent ils se tromper aussi lourdement et affirmer ainsi des contre-vérités ?
2°) Le texte de Santé France et de l’INCa omet de plus les informations cancérologiques les plus récentes : à l’appui de leur plaidoyer vaccinal, Santé Publique France et l’Institut National du cancer (INCa) fournissent les liens des courbes d’incidence de l’ IARC [16] qui s’arrêtent en 2012, alors que l’institut anglais des statistiques et Nordcan fournissent des données qui vont jusqu’en 2016 (dont les courbes mentionnées précédemment) et l’institut australien (ACIM) jusqu’en 2014.
3°) Pour exonérer le vaccin de toute responsabilité, Santé Publique France et l’Institut National du Cancer affirment aussi que les cancers déclarés en 2015 seraient secondaires à une infection antérieure, (ce n’est ni exclu ni certain car personne ne peut le démontrer scientifiquement).
Mais la seule chose qui compte pour les femmes est de savoir si se faire vacciner en suivant les recommandations des agences sanitaires diminue le risque de souffrir un jour d’un cancer invasif. Or les données des registres officiels montrent que c’est le contraire qui se produit.
En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006, la vaccination a été généralisée en 2010 et, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans sont vaccinées. En 2016, l’âge des vaccinées s’échelonnait entre 18 et 24 ans et le groupe des 20-24 ans représente le groupe témoin le plus pertinent.
Dans ce groupe d’âge l’incidence lissée sur trois ans des cancers invasifs a augmenté de 150%[17] depuis la mise sur le marché du vaccin (de 1.49 pour la période 2006-2008 à 3.73 en pour la période 2014-2016, p<0 .001="" b="" nbsp="" style="line-height: 21px;">tandis qu’elle diminuait chez les suédoises de plus de 50 ans, non vaccinées0>
L’apôtre de la vaccination en Suède, Dillner[18] a d’ailleurs reconnu cette augmentation de l’incidence des cancers invasifs depuis la vaccination en l’attribuant à une supposée « baisse de l’efficacité du dépistage classique » alors qu’une telle hypothèse est contraire à toute l’expérience médicale de la littérature. En effet tout examen diagnostique gagne en efficacité et en fiabilité avec le temps. Il aurait plutôt dû conclure à l’accélération du processus de cancérisation depuis la vaccination, seule explication logique à la plus grande fréquence des « cancers de l’intervalle » et d’ailleurs cohérente avec sa suggestion de raccourcir à deux ans l’intervalle entre les dépistages chez les vaccinées.
La Grande Bretagne a organisé la vaccination pour les filles de 12 à 13 ans, avec un rattrapage pour les 14-18 ans dès 2008. D’après le Public Health England, la couverture vaccinale complète des filles âgées de 13 à 14 ans à 3 injections atteignait 86.7% en 2013/14[19]. Les filles vaccinées en 2008 atteignaient en 2015 l’âge de 19 à 25 ans La brochure de l’INVS et de l’INCa prétendent que « Les données publiées montrent l’absence d’augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus pour les femmes de moins de 24,5 ans ».
Cette affirmation est mensongère car les chiffres publiés par l’Office national des statistiques anglais, (dont la capture d’écran suit), montrent une augmentation de 38% entre 2006-2008 et 2013-2015 (de 3,1/100000 à 4,3/100000).
Cette augmentation du risque de cancer a même été reconnue par les avocats anglais de la vaccination [20] qui en attribuent étonnamment la responsabilité à l’avancée de six mois de l’âge du premier dépistage (alors que ce groupe d’âge 20-24 ans n’est pas dépisté !). Comment se fait-il que nos experts français qui citent les conclusions de l’article n’en ait pas analysé le texte en détail ?
Attendre dix ans ou cinq ans de plus avant de prendre en compte les données indiscutables de ces registres, c’est garantir les gains des entreprises (environ 5 milliards de dollars de chiffre d’affaire mondial annuel pour le vaccin anti-HPV), mais c’est aussi augmenter le nombre des futures victimes.
Appliquons le principe de précaution
C’est maintenant qu’il faut considérer les chiffres inquiétants publiés (des faits avérés et vérifiables par chacun sur les registres officiels disponibles sur internet) pour modifier les recommandations actuelles et conduire des études indépendantes de l’industrie pour élucider ce résultat paradoxal.
Tout au long de leur plaidoyer pour le vaccin, les auteurs de la brochure accusent, à juste titre, les vaccinations tardives d’être responsables d’une augmentation du risque de cancer.
Curieusement ils évitent de mettre en garde contre ces vaccinations de rattrapage et au contraire continuent de conseiller l’élargissement de la vaccination (vaccination de rattrapage autorisée jusqu’à 45 ans ! par la FDA).
Cette nocivité avérée des vaccinations tardives en population réelle aurait dû inciter Santé publique France et l’INCa à remplir leur mission de protection de la santé publique en déconseillant cette vaccination aux jeunes filles déjà contaminées par le HPV (de fait toutes les non vierges) au lieu de faire la promotion marchande tout âge du vaccin.
Cette discordance entre leur explication et leur préconisation est-elle la conséquence d’un oubli, d’une soumission au pouvoir qui veut imposer cette vaccination à tous par la loi ou/et de liens trop étroits de leurs experts avec l’industrie ?
Cette attitude des organismes chargés de notre protection sanitaire, contraire au principe de précaution dès qu’il menace un business rentable de l’industrie rappelle trop celle de l’institut de protection nucléaire après Tchernobyl ou de l’agence du médicament lors des scandales de ces dernières années. La méfiance du peuple en la parole de ses institutions publiques, en partie responsable de la crise actuelle de notre état ne peut qu’en être aggravée.
Nous les prévenons publiquement du danger que fait courir ce vaccin ; plus tard, lorsque le scandale éclatera et que la justice devra l’examiner ils ne pourront pas prétendre « qu’ils ne savaient pas ». Il sera de toute façon trop tard pour les victimes.
[1] INCa : institut national du cancer : recettes 2016 : 75,8 millions d’€ (dotations de l’État (ministères de la Santé et de la Recherche) 69,4 millions d’€). L’INCa est un GIP groupement privé-public, d’où interférence des intérêts privés dans la gestion du cancer en France et nombreux conflits d’intérêt (assumés par sa directrice de 2011 à 2015, actuelle ministre de la santé qui a prétendu publiquement que les experts sans liens d’intérêt ne sont pas compétents). Nos impôts financent l’agence public-privé !
[2] Santé publique France : agence nationale de santé publique. Etablissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé, agence créée par décret n° 2016-523 du 27 avril 2016, fait partie de la loi dite de modernisation du système de santé de Marisol Touraine (loi n°2016-41 du 26 janvier 2016).Budget de près de 200 Millions € , 625 agents. Regroupe trois agences INVS, INPES, EPRUS mais la machine n’a pas dégonflé à l’occasion de la fusion. https://www.santepubliquefrance.fr/Sante-publique-France/Qui-sommes-nous
[3] Notons que sur le document dont nous disposons, aucun signataire précis n’est signalé, donc aucun moyen d’évaluer les liens d’intérêt du rédacteur….
[4] Santé publique France et Institut National contre le Cancer : « Information sur l’efficacité et l’impact des vaccinations contre les infections à HPV à partir des données « en vie réelle » » avril 2019. La brochure ne semble pas disponible sur internet à ce jour.
[5] Hystérie Vaccinale : Gardasil et cancer : un paradoxe. Fauves éditions, N et G Delépine 2018.
[6] Hartwig S, St Guily JL, Dominiak-Felden G, Alemany L, de Sanjose S. : Estimation of the overall burden of cancers, precancerous lesions, and genital warts attributable to 9-valent HPV vaccine types in women and men in Europe. Infect Agent Cancer. 2017 ; 12:19.
[7] Machalek DA, Garland SM, Brotherton JML, Bateson D, McNamee K, Stewart M, et al. : Very Low Prevalence of Vaccine Human Papillomavirus Types Among 18- to 35-Year Old Australian Women 9 Years Following Implementation of Vaccination. J Infect Dis. 2018 ;217(10):1590-600.
[8] Östör, A. : Natural history of cervical intraepithelial neoplasia : a critical review. Int J Gynecol Pathol, 1993. 12 : 186-192.
Dysplasie de haut grade : transformation des deux tiers ou de la totalité du tissu recouvrant le col.
[9] Fatima Arkin Dengue vaccine fiasco leads to criminal charges for researcher in the Philippines Apr. 24, 2019, 3:55 PM.
[10] D AL, Dans L, L MAD, S MAA, G GH : Controversy and debate on dengue vaccine series-paper 1 : review of a licensed dengue vaccine : inappropriate subgroup analyses and selective reporting may cause harm in mass vaccination programs. J Clin Epidemiol. 2018 Mar ; 95:137-139.
[15] Lorsque les effectifs bruts sont faibles, les incidences annuelles peuvent varier fortement d’une année sur l’autre ; pour atténuer ce bruit parasite il convient d’utiliser les moyennes sur plusieurs années ; l’inconvénient est de réduire un peu la période temporelle analysable. Dans le cas précis l’utilisation des valeurs moyennes sur 3 ans (ce qui s’appelle lisser les courbes) assure une plus grande fiabilité aux données mais tout en intégrant les données de 2016 fait perdre un an pour les calculs de probabilité.
[16] International Agency for Research on Cancer (+ CIRC centre international de recherche sur le cancer) créée en 1965 par l’OMS, siège à Lyon.
[18] Joakim dillner, Sparén, b andrae, ö b Strander, Livmoderhalscancer ökar hos kvinnor med normalt cellprov Läkartidningen. 2018 ;115:E9FD, texte en suédois.
[19] Public Health England Human Papillomavirus (HPV) vaccination coverage in adolescent females in England : 7
[20] Alejandra Castanon, Peter Sasienia : Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern ? Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21-28 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0091743517304802?via%3Dihub
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