(Les méthodes de mosanto. note de rené)
Un agriculteur de l’Aisne épinglé pour ses accointances avec Monsanto (France)
C’est de la com’ », explique-t-il, un brin irrité par la question. Jeudi 16 mai, dans son émission diffusée sur France 2, Envoyé spécial a consacré un reportage sur la très controversée firme Monsanto.
Le reportage a notamment mis le doigt sur les étranges techniques de communication utilisées par le géant américain des pesticides pour asseoir un lobbying très insistant.
Dans ce reportage, figure Vincent Guyot, présenté comme « le roi de la betterave ». Très actif sur les réseaux sociaux, l’agriculteur, installé à Saint-Quentin, est un ardent défenseur du glyphosate.
Il a d’ailleurs signé une tribune sur le site du quotidien économique les Échos, publié le 27 novembre 2017. Seulement, comme le démontre le reportage, il n’en est pas l’auteur. C’est une agence de communication, travaillant pour le compte de Monsanto, qui l’a rédigée.
C’est ce qui s’appelle du « ghostwriting ». Le rédacteur en chef des Echos évoque « une faute de sa part (celle de Vincent Guyot, ndlr) ». Le patron de la rédaction du journal s’estime aussi « floué » par la pratique mais n’a pas retiré pour autant la tribune du site internet du journal.
Vincent Guyot a twitté vouloir « prendre l’air », vendredi 17 mai…
Voici quelques jours, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour fichage illégal à la suite des révélations de nos confrères de France 2. Une vingtaine de plaintes a été enregistrée. Des centaines de personnes (journalistes, hommes et femmes politiques, activistes…) auraient été fichées en fonction de leur position sur le très controversé glyphosate.
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