Algérie: l’état-major des Armées frappe le noyau dur des réseaux occultes qui s’étaient accaparé le pouvoir politique et économique durant plusieurs décennies
Notre précédente analyse sur la situation actuelle en Algérie, intitulé “Coup de tonnerre en Algérie! l’État profond et les réseaux occultes s’effondrent sous les coups de l’état-major de l’Armée“, s’est avérée fort pertinente: le 04 mai 2019, un séisme de magnitude biblique ou coranique vient de secouer les plaques tectoniques de l’histoire politique de l’Algérie contemporaine.
L’état-major des forces armées algériennes a frappé un coup très fort en procédant à l’arrestation de Said Bouteflika, frère et conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika ainsi que les généraux-majors Mediène dit Toufik, l’ex-patron du DRS (Direction du Renseignement et de la Sécurité, services spéciaux) et Tartag, ex-coordinateur de la DSS, la Direction des Services de Sécurité, qui dépendait de la présidence.
C’est plus qu’un coup de tonnerre! C’est un cataclysme cosmique!
L’avertissement lancé par le général-major Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la défense et chef d’état-major des Armées au général-major Toufik, l’ex-patron des renseignements durant plus d’un quart de siècle ne fut pas vain. Devant la poursuite des manipulations et des tentatives de diversion menées par les réseaux de l’ex-DRS et les soutiens du clan des Bouteflika, l’Armée n’a eu d’autres options que de frapper.
Une option fort risquée car à ce rythme, l’état-major de l’Armée algérienne va inévitablement se heurter avec les pays étrangers soutenant ce que le chef d’état-major des Armées a qualifié de “bande criminelle”.
(Comme en France, comme aux States, où ça fait longtemps que ce ne sont plus les citoyens qui commandent. note de rené)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire