Etats-Unis : le secrétaire à la Défense remet sa démission sur fond de désaccord avec Trump
© Leah Millis Source: Reuters
Le secrétaire à la Défense démissionnaire Jim Mattis aux côtés du président américain Donald Trump, à la Maison Blanche le 23 octobre.
Au lendemain de l'annonce du retrait des troupes américaines de Syrie, et alors que le président envisagerait une réduction du contingent présent en Afghanistan, le chef du Pentagone a remis sa démission, invoquant une divergence de points de vue.
Depuis plusieurs mois, les relations entre le président américain Donald Trump et son secrétaire à la Défense Jim Mattis s'étaient tendues, à mesure que la vision des deux hommes sur la stratégie de la Maison-Blanche s'éloignait. L'annonce le 20 décembre de la démission – effective en février – du chef du Pentagone n'est donc qu'une demi-surprise.Pour la justifier, Jim Mattis insiste dans son courrier adressé au chef d'Etat sur la nécessité pour les Etats-Unis de «traiter les alliés avec respect». «Alors que les Etats-Unis demeurent la nation indispensable du monde libre, nous ne pouvons pas protéger nos intérêts ni jouer efficacement ce rôle sans maintenir de solides alliances», écrit-il.
Divergences majeures sur la Syrie... et l'Afghanistan?
S'il n'y fait aucune référence directe, difficile pourtant de ne pas en voir en toile de fond la décision de Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie, annoncée la veille. Un virage stratégique qui a semé un profond trouble dans les chancelleries occidentales, et qui s'inscrit comme le point culminant des divergences entre le Pentagone et le président sur la question.Promesse de campagne d'un Donald Trump qui ne veut plus que les Etats-Unis soient le gendarme du Moyen-orient, le désengagement américain de la région s'était jusqu'à présent heurté à de fortes résistances au sein de son administration, en particulier en provenance du Pentagone.
Mais le chef d'Etat semble cette fois-ci bien décidé à aller au bout de son idée, quoi qu'il en coûte. Selon l'agence de presse Reuters, il aurait même sérieusement envisagé une réduction considérable du contingent américain en Afghanistan, lors d'une réunion à laquelle participait Jim Mattis, le secrétaire d'Etat Mike Pompeo et le conseiller présidentiel à la Sécurité nationale John Bolton, le 19 décembre. «Que faisons-nous là-bas ? Nous y sommes depuis tant d'années», aurait-il déclaré, laissant présager de ses intentions.
Une prise de position forte, qui s'oppose frontalement à l'avis de ses plus proches conseillers, rapporte la chaîne d'information ABC. Il y a un peu plus d'un an, en août 2017, le chef du Pentagone avait en effet acté l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan, où les Etats-Unis sont engagés depuis 17 ans.
Quelques heures après cette réunion, l'ancien commandant des Marines Jim «Mad dog» Mattis, a donc remis sa démission au président, citant des divergences de points de vue.
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(Pour une fois, trump au lieu de subir les attaques des démocrates, de ses alliés comme soros et autres médias prend l'offensive et sème la confusion dans le camp adverse. Il envisagerait aussi de réduire le nombre de boys en Afghanistan réalisant ainsi la promesse d'Obama faite au peuple américain. Dans sa décision concernant la Syrie, il a contre lui tout le lobby pro-israélien prêt à détruire l'ensemble des pays du Moyen Orient au nom de la survie d'Israël qui sert à camoufler la mise en place d'un grand Israël en pratiquant un nettoyage ethnique à l'encontre du peuple palestinien. Mais, pendant que les States font la guerre au nom d'une démocratie qui dissimule les simples intérêts de la finance et des multinationales, le peuple américain souffre. Il serait temps que tout cet argent serve à réduire la pauvreté dans ce pays ce que la décision de la FED d'augmenter le taux d'intérêt ne va pas faire. La FED, amalgame privé de très grosses banques a fabriqué l'argent facile pour nourrir la spéculations ou si vous préférez les transactions financières internationales et la puissance des multinationales, mais, pas pour le peuple américain. Cela l'a conduit à la misère au nom d'une théorie nébuleuse au service de quelque uns pour piller les économies des autres pays appelée, la mondialisation. note de rené)
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