Guerre au Levant: Les forces syriennes progressent dans l’antre de la bête
Partager la publication "Guerre au Levant: Les forces syriennes progressent dans l’antre de la bête"
- La précédente campagne de dons avait porté ses fruits et nous vous en remercions. Grâce à vous, nous avons mesuré à quel point Réseau International était apprécié. Vous avez été très nombreux à exprimer votre satisfaction de notre travail. Vos dons nous ont permis de faire de larges aménagements, notamment en supprimant les pubs invasives sur les ordinateurs de bureau et en les supprimant totalement sur les mobiles. Le travail de refonte de graphique du site est presque à son terme, mais pour pouvoir le mettre en ligne dans les meilleurs délais, c’est-à-dire dans trois à quatre semaines selon les techniciens, nous avons encore besoin de vous. Un dernier coup de pouce est encore nécessaire pour vous offrir une interface plus ergonomique sans déranger vos habitudes de navigation, et plus encore.
Le gouvernement syrien désigne officiellement l’organisation des Casques Blancs comme l’un des bras armés de l’organisation terroriste Jabhat (Front) Ennosra ou l’ex-Qaïda au Levant.
Cette organisation que certains lobbies influents en Europe occidentale et en Amérique du Nord tentaient de présenter comme une ONG humanitaire et d’une force de défense civile, est coupable de centaines d’actes de racket, de kidnapping d’enfants, d’assassinats, de participation active aux combats, de fausses mises en scène et d’intimidations.
Ironie du sort, le concept marketing de la guerre sans fin contre le terrorisme, engagée tambour battant par les néoconservateurs sionistes au lendemain du 11 septembre 2001 visait avant tout Al-Qaïda a abouti à l’attribution d’un Oscar à cette organisation « nobélisable »…
C’est le Front Ennosra qui tente de résister actuellement à la progression des forces armées syriennes et ses alliés dans la province méridonale de Derâa. Cependant, il a été observé qu’à chaque effondrement d’une position défensive des rebelles d’Al-Nossra, des éléments de Daech faisaient leur apparition. Ce qui a conduit nombre d’observateurs militaires à conclure que le Front Ennosra et Daech ne sont qu’une seule et unique organisation.
Hier, l’armée syrienne est parvenue à couper les lignes d’approvisionnements du Front Ennosra au niveau de Lajat, au nord-est du chef-lieu de Derâa. Le rôle de l’aviation d’attaque au sol russe fut prépondérant dans la conduite des combats. Ces derniers, brefs et précis, visent avant tout à morceler et à isoler les positions défensives ennemies avant d’entamer un début de pourparlers avec les chefs tribaux, une composante sociale incontournable dans le Sud de la Syrie.
Neuf grandes localités de la province ont été investies par les forces syriennes à l’issue de ces pourparlers. A ce jour, plus de la moitié de cette province sudiste, surnommée le « berceau de la révolution » par la propagande arabo-atlantiste, est sous le contrôle de Damas.
L’armée syrienne continue sa progression et certaines de ses unités sont parvenus aujourd’hui à contrôler la localité de Shoumera et progressent sous le feu à l’intérieur de la localité d’Al-Allali à l’extrême nord-ouest d’Al-Souweida.
Les opérations militaires syriennes se concentrent essentiellement dans le Nord-est de Derâa et le Nord-Ouest d’Al-Souweida.
Cette situation indispose au plus haut point Israël dont le soutien actif aux rebelles du Front Ennosra et à certains groupes terroristes au Golan est une priorité sécuritaire absolue.
La « chute de Derâa » mettra fin à la zone tampon rebelle créée par les israéliens sur le plateau du Golan.
Les diversion à l’Est de la Syrie et surtout le Nord-Est semblent avoir échoué à détourner l’effort de guerre syrien du Sud-Ouest. A Al-Boukamal où eurent lieu des échanges d’artillerie enragées entre forces syriennes d’un côté, et US/OTAN de l’autre, des combats durant lesquels un général iranien spécialiste de l’artillerie de compagne aurait perdu la vie, la situation est totalement maîtrisée par un blocage total des forces étrangères illégalement déployées dans les confins syro-irakiens. à l’Extrême nord dans la province d’Idleb, les rebelles s’entretuent et la Turquie joue contre l’OTAN. Plus à l’est, le long de l’Euphrate, la situation est bloquée et les 30 camps où les forces étrangères sont déployées pour venir en aide aux forces ROJAVA font face à des infiltrations au sein des forces auxilliaires arabes et kurdes dans un scénario ressemblant à ce qui se passe en Afghanistan. Enfin à Minbej, point de friction entre Washington et Ankara, les populations refusent publiquement toute présence étrangère et les mouvements des forces étrangères deviennent de plus en plus difficile.
Il ne reste qu’à créer une diversion sur la base russe de Hmeimim, protégée par des systèmes S-400 et une bulle de défense ultra-sophistiquée. Ce qui n’est pas à la portée du premier venu. De temps à autre, les adversaires de la Russie sondent les défenses russes en y envoyant des drones plus ou moins rustiques et simples, plus aptes à échapper à la surveillance électronique. Un pari perdu.
La province de Derâa est l’objectif prioritaire de Damas car il lui permet de reprendre le contrôle de la frontière avec la Jordanie et de se redéployer au Golan. Le reste attendra.
(Détruire totalement la ville de Raqqa n'a pas été une bonne idée des américains, des français et des anglais. Les tribus y avaient beaucoup de famille. Comme en Afghanistan, la vengeance fait basculer dans le camp adverse. note de rené)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire