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Deux mois de bataille et de déception dans la province de Hudaydah ont suffi pour que les Émirats Arabes Unis annoncent la « cessation temporaire » de leur offensive pour soi-disant « laisser libre cours à des pourparlers politiques ».
Le ministre d’État aux Affaires étrangères de ce pays, Anwar ben Mohammed Qarqash, a prétendu sur son compte Twitter que « le gouvernement a décidé de l’arrêt des opérations militaires dans l’ouest du Yémen à compter du 23 juin », alors qu’une source militaire yéménite citée par Fars News a annoncé que l’armée et Ansarallah avaient réussi, le vendredi 29 juin au soir, à faire capoter une opération de débarquement de renfort de la coalition pro-Riyad sur la côte ouest.
L’objectif des opérations menées par l’Arabie Saoudite et les EAU est de couper la seule voie d’approvisionnement des forces yéménites et de la population civile et de prendre en main le contrôle de l’aéroport et du port de Hudaydah.
Cette suspension de la bataille facilitera les pourparlers politiques, a évoqué Qarqash. Pourtant, il avait estimé dernièrement que le temps des négociations avec Ansarallah était passé et que les Houthis devaient remettre le port et la ville de Hudaydah aux Nations Unies.
Le 12 juin denier, il avait qualifié l’occupation de la ville de « libération » : « La libération de Hudaydah et de son port amèneront les Houthis à la table des négociations. »
« Les opérations sont suspendues afin que le représentant de l’ONU puisse accéder à un accord de retrait inconditionnel de Hudaydah. Nous continuerons à insister sur nos conditions et attendons les résultats de la visite de l’envoyé onusien à Sanaa », a-t-il indiqué.
L’armée, les Comités populaires et le mouvement Ansarallah du Yémen se sont déjà dits prêts à s’engager dans des pourparlers politiques.
Il est cependant peu probable que le dialogue politique satisfasse la coalition saoudo-émiratie, qui a été vaincue sur le champ de bataille.
L’arrêt des opérations militaires à Hudaydah intervient alors qu’environ 1 200 combattants de la coalition militaire, déployés près de l’aéroport, sont encerclés par l’armée yéménite.
D’autre part, le ministre malaisien de la Défense, Mohammad Sabo, a annoncé le 29 juin le retrait officiel de la Malaisie de la coalition dirigée par Riyad. Il a noté que son pays avait opté dès le début de la crise pour la neutralité et n’était partisan de l’idéologie d’aucune des puissances impliquées dans cette guerre.
La décision du gouvernement de Kuala Lumpur, qui désire aussi l’évacuation des ressortissants malais du Yémen en cas de détérioration de la situation, a été prise la semaine dernière, selon Malaysia Today.