La France accroît de nouveau sa consommation de pesticides
30 juil. 2018 (mis à jour: 30 juil. 2018) source : Euractiv
Malgré le plan Ecophyto visant à réduire l’usage des pesticides, le volume épandus dans les champs français a globalement progressé de 0,3% en un an. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.
Petit carambolage de l’histoire agricole. Quelques heures après l’annonce, par le ministre de l’agriculture, du déblocage de 2 millions d’euros pour décupler le nombre de fermes expérimentales Dephy, aux méthodes de production sobres en produits phytosanitaires, le gouvernement présentait les dernières statistiques de la consommation de pesticides.
Fongicides en hausse
Comme souvent en pareil cas, les chiffres ne sont pas bons. À 94 millions de doses unités (Nodu), le volume des pesticides épandus dans les champs français a globalement progressé de 0,3% en un an. Toutes les molécules ne connaissent pas semblable inflation. Si le volume de fongicides a bondi de 17% (année humide oblige), celui des herbicides recule de 10% entre 2015 et 2016.
Pour autant, le bilan de notre tentative de ‘dépesticidation’ de l’agriculture est mauvais. Depuis le lancement du fameux plan Ecophyto, les agriculteurs (essentiellement) ont accru de 12,4% leur utilisation de produits phytopharmaceutiques.
Les sénateurs ont rétabli le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, mais sans aller jusqu’à l’interdiction du glyphosate, lors de l’adoption du projet de loi sur l’alimentation. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Herbicides en baisse
«Malgré les dizaines de millions d’euros d’argent public dépensés dans le cadre d’Ecophyto tous les ans, l’agriculture française n’arrive pas à se libérer de son usage excessif de pesticides. Le constat est sans appel, les objectifs, déjà repoussés, de réduction des pesticides de 50% en 2025 s’éloignent un peu plus. L’outil Ecophyto est intéressant mais la sortie des pesticides ne se fera pas sans l’activation d’autres leviers économiques et réglementaires nécessaires pour obtenir une mobilisation de l’ensemble de la profession», insiste Claudine Joly, responsable des questions pesticides à France Nature Environnement.
Les sénateurs ont rétabli le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, mais sans aller jusqu’à l’interdiction du glyphosate, lors de l’adoption du projet de loi sur l’alimentation. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
(Y'a quelqu'un qui croit encore à ces histoires de cop 21? 22? 23? 24, etc ? note de rené)
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