Des vers reviennent à la vie après plus de 40 000 ans passés dans le pergélisol sibérien
28 juillet 2018 source : Le Savoir perdu des anciens
Des biologistes russes et américains ont réussi à redonner vie aux nématodes qui avaient été retrouvés dans des échantillons de permafrost prélevés dans le nord-est de la Sibérie. Après une hibernation comprise entre 30.000 et 42.000 ans, ces vers ronds peuvent être considérés comme les plus vieux animaux dont le cycle biologique a été réactivé.
Malgré leur âge avancé de plusieurs dizaines de milliers d’années, les vers ronds qui ont été découverts dans le pergélisol sibérien ont manifesté des signes de vie après qu’une équipe de scientifiques russes et américains les ont dégelés dans leur laboratoire, indique un article publié dans la revue Doklady Biological Sciences.
Des nématodes gelés ont été retrouvés dans des échantillons prélevés en 2002 dans le permafrost près du fleuve Kolyma, dans la réserve naturelle de Duvanny Yar. Selon les biologistes, ces animaux sont restés dans le sol de 30.000 à 32.000 ans, c’est-à-dire depuis l’époque du pléistocène. D’autres nématodes, datant d’une période comprise entre 40.000 et 42.000 ans, ont été retrouvés en 2015 dans le pergélisol près du fleuve Alazeïa.
L’analyse des gènes de l’ARNr 18S a permis de déterminer approximativement que les nématodes appartenaient aux espèces Panagrolaimus detritophagus et Plectus parvus. En outre, les scientifiques ont établi que parmi ces vers ne figuraient que des femelles ce qui s’explique partiellement par le fait que les nématodes sont capables de se reproduire par parthénogenèse, c’est-à-dire sans participation de mâles.
Bien que les nématodes retrouvés méritent d’être considérés comme les animaux les plus âgés de vivant sur Terre, le fait de leur retour à la vie n’a guère étonné les scientifiques parce qu’en général ils sont très résistants au froid. Il est à noter qu’en 2012 des scientifiques avaient régénéré la plante à fleurs Silene stenophylla à partir du tissu de fruits immatures retrouvés dans le pergélisol près de la rivière Kolyma.
(Alors, je ne vous dis pas les virus. Imaginons, le changement climatique a causé la disparition des dinosaures en provoquant des mutations chez les virus jusqu'à là inoffensifs et les transformant en assassins des espèces vivantes les plus représentatives. Mais, la question se pose est, "Pourquoi, un changement climatique ?" Simple, les dinosaures avaient boulottés tous les arbres. note de rené)
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