Tuerie dans les hôpitaux (France)
Le plan du régime Macron était tenu secret jusqu’à ce qu’il soit dévoilé par la fédération FO de la Santé. Macron veut diminuer entre 2018 et 2020 de 1,2 milliard d’euros la masse salariale des hôpitaux publics. Le plan de suppression de l’équivalent de 30 000 infirmières et infirmiers est détaillé par une note de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), un service du ministère des Solidarités et de la Santé. Le document, publié sur le site d’information spécialisé Hospimedia, détaille un plan de suppression de postes de 1,2 milliard d’euros prélevés sur la masse salariale des hôpitaux publics pour la période 2018-2022.
Cela revient à licencier près de une ou un infirmier dans chacune des communes de France.
Contrairement à la com’ du ministère de la santé, en 2018 l’objectif du gouvernement est de réduire de près de 1 milliard d’euros le budget des hôpitaux publics tout en diminuant de 600 millions d’euros les dépenses de santé remboursées pour les français.
Il est intéressant pour chaque travailleur de mettre en perspective ces chiffres :
- avec l’objectif de réduction du déficit public imposé par l’Euro d’une part
- l’objectif d’augmentation des dépenses militaires imposées par l’Union Européenne et l’OTAN d’autre part : illustrant ce slogan lancé par le PRCF dans les manifs du 1er mai “il y a toujours des milliards pour les guerres mais jamais pour les infirmières”.
- mais également les cadeaux fiscaux fait aux millionnaires et milliardaires avec la quasi suppression de l’ISF ( 4 milliards d’euros)
- ou encore la contribution nette de la France à l’Union Européenne, en augmentation de 1,5 milliards d’euros en 2017, qui s’élève à 20 milliards d’euros…
- et avec les 47 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC40, les plus grosses entreprises françaises cotées en Bourse, en 2017
De l’argent pour la santé, pour nos hôpitaux, il y en a. Aux travailleurs de se mobiliser pour le récupérer. Car cette richesse, c’est la leur, ils sont les seuls à la produire.
(En avant toute pour la privatisation.....comme en Grèce. La Grèce a été un bon laboratoire pour étudier les réactions populaires. Si, celles-ci ne s'expriment que par des manifestations, c'est foutu d'avance. note de rené)
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