(Donc, les commissaires européens demandent au président de ne pas respecter le résultat du vote. note de rené)
L'Union européenne a appelé lundi à la mise en place d'un gouvernement "stable et pro-européen" en Italie au lendemain du veto opposé par le président italien Sergio Mattarella à un gouvernement populiste clairement eurosceptique.
"Nous espérons que l'on parviendra bientôt à un gouvernement stable et pro-européen en Italie", a déclaré le secrétaire d'Etat allemand pour l'Europe Michael Roth à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
"Nous, en Allemagne, nous devons nous abstenir de donner des conseils en ce qui concerne la formation de gouvernements, car nous avons eu nous-mêmes besoin de 6 mois pour former un nouveau gouvernement", a-t-il ajouté.
"Il faut surtout privilégier la mise en place d'un gouvernement stable", a renchéri le chef de la diplomatie belge Didier Reynders.
"À défaut, ce sera probablement des nouvelles élections. Mais l'idéal, c'est d'aller vers un gouvernement avec lequel l'UE puisse travailler efficacement", a-t-il précisé.
"Il y a toujours eu des gouvernements d'experts en Italie", a pour sa part souligné son homologue autrichienne Karin Kneiss.
"Ce ne sera pas facile maintenant de former un nouveau gouvernement" en Italie, a toutefois estimé le chef de la diplomatie finlandaise Timo Soini.
"Je crains que si de nouvelles élections sont organisées, le résultat sera à peu près le même", s'est-il inquiété.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Alfonso Dastis a jugé que l'incertitude en Italie et le risque posé en Espagne par le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement "n'aident certainement pas à garantir la stabilité (...) , ce dont l'Europe a besoin en ce moment".
"À une époque où nous sommes plongés dans un processus de réforme de la zone euro, dans un processus de renforcement de l'UE face aux menaces populistes et nationalistes, cela ne contribue pas à renforcer l'image, l'idée, la stabilité de l'Europe", a-t-il insisté.
La vice-présidente de la Commission européenne et représentante de la diplomatie européenne, l'Italienne Federica Mogherini, s'est déclarée "confiante dans la capacité des institutions italiennes et du président Mattarella à garantir les intérêts du peuple italien, qui coïncident avec ceux de l'Union européenne".
"Je tiens a souligner que la confiance dans l'Union européenne a progressé en Italie au cours des derniers jours et elle est à 41%, ce qui est significatif", a-t-elle conclu.
(©AFP / 28 mai 2018 11h12)
L'UE appelle à la formation d'un gouvernement stable et pro-européen en Italie
source : Romandie.news
Le secrétaire d'Etat allemand pour l'Europe Michael Roth, à Berlin, le 4 février 2018 / © AFP/Archives / Tobias SCHWARZ
"Nous espérons que l'on parviendra bientôt à un gouvernement stable et pro-européen en Italie", a déclaré le secrétaire d'Etat allemand pour l'Europe Michael Roth à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
"Nous, en Allemagne, nous devons nous abstenir de donner des conseils en ce qui concerne la formation de gouvernements, car nous avons eu nous-mêmes besoin de 6 mois pour former un nouveau gouvernement", a-t-il ajouté.
"Il faut surtout privilégier la mise en place d'un gouvernement stable", a renchéri le chef de la diplomatie belge Didier Reynders.
"À défaut, ce sera probablement des nouvelles élections. Mais l'idéal, c'est d'aller vers un gouvernement avec lequel l'UE puisse travailler efficacement", a-t-il précisé.
"Il y a toujours eu des gouvernements d'experts en Italie", a pour sa part souligné son homologue autrichienne Karin Kneiss.
"Ce ne sera pas facile maintenant de former un nouveau gouvernement" en Italie, a toutefois estimé le chef de la diplomatie finlandaise Timo Soini.
"Je crains que si de nouvelles élections sont organisées, le résultat sera à peu près le même", s'est-il inquiété.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Alfonso Dastis a jugé que l'incertitude en Italie et le risque posé en Espagne par le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement "n'aident certainement pas à garantir la stabilité (...) , ce dont l'Europe a besoin en ce moment".
"À une époque où nous sommes plongés dans un processus de réforme de la zone euro, dans un processus de renforcement de l'UE face aux menaces populistes et nationalistes, cela ne contribue pas à renforcer l'image, l'idée, la stabilité de l'Europe", a-t-il insisté.
La vice-présidente de la Commission européenne et représentante de la diplomatie européenne, l'Italienne Federica Mogherini, s'est déclarée "confiante dans la capacité des institutions italiennes et du président Mattarella à garantir les intérêts du peuple italien, qui coïncident avec ceux de l'Union européenne".
"Je tiens a souligner que la confiance dans l'Union européenne a progressé en Italie au cours des derniers jours et elle est à 41%, ce qui est significatif", a-t-elle conclu.
(©AFP / 28 mai 2018 11h12)
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