Deir ez-Zor: première défaite US/Otan
À Deir ez-Zor, une offensive-éclair des terroristes de Daech, soutenus par les avions de combat US, a coûté la vie à 16 soldats syriens et en a blessé 14 autres.
Selon SANA, les régions occupées au sud du gouvernorat de Homs ont connu une nuit particulièrement agitée mercredi soir après des mois de calme relatif.
De très violents combats ont éclaté quand les terroristes, soutenus par les unités aériennes US, ont pris d’assaut les positions de l’armée syrienne non loin du triangle frontalier qui se trouve entre la Jordanie, la Syrie et l’Irak.
Une source proche de l’armée syrienne a affirmé à l’agence d’information iranienne Fars News que la violente offensive avait été lancée depuis la banlieue du sud-est de la station de pompage T2 et visait les positions de l’armée syrienne à proximité du barrage.
Une colonne de voitures piégées a attaqué les positions de l’armée syrienne avant que les terroristes ne lancent une violente offensive sur les deux axes de Beer al-Tayara et d’al-Jouda. Ils cherchaient à s’emparer de Tel al-Sweid et de Atshan situés dans la banlieue sud du barrage Uwairaz.
Des combats, d’une violence inouïe, ont duré pendant 5 heures et l’armée syrienne a fini par repousser l’assaut. Le bilan des pertes dans les rangs des terroristes et des officiers de l’Otan qui ont directement appuyé l’opération depuis leur QG à al-Tanf, s’élève à 57 morts. Des dizaines d’autres auraient été blessés. Plusieurs pick-up équipés d’une mitrailleuse lourde, douchka, ont également été détruits.
Par Daech interposé, les États-Unis cherchaient à couper la route reliant la station de pompage T2 à Hmeimah, soit la principale voie d’approvisionnement de l’armée syrienne et de ses alliés depuis l’est de Homs vers les frontières avec l’Irak. L’implication directe des forces américaines et françaises dans cette offensive est confirmée: c’est depuis leur cellule d’opération à al-Tanf que les officiers occidentaux ont agi sans réussir.
Cette attaque US coïncide avec une offensive de Daech dans la zone dite de « déconfliction » longeant l’Euphrate mais également beaucoup plus loin à l’ouest, près de la station T3 de Palmyre. Mais cette offensive a été également repoussée. Selon les sources proches de l’armée syrienne, les forces syriennes tout comme leurs alliés du Hezbollah étaient bien aux aguets au moment de l’attaque. Peu avant l’attaque aérienne US, des militaires syriens surveillaient l’évolution de militaires étrangers arborant le pavillon des Forces démocratiques syriennes (FDS) assez loin des zones où ils ont été déployés.
Ces militaires « occidentaux » ont failli se faire capturer avant que l’aviation de la coalition US ne viennent les secourir. Les chasseurs américains auraient été de type F-15, selon cette source dont l’information reste à confirmer. Le 1er mai un contingent composé de 60 snipers français a été arrêté par l’armée syrienne à Hassaké. Il agissait lui aussi sous pavillon des FDS. Depuis deux mois, les forces spéciales Us et de l’Otan opèrent sur les frontières syro-irakiennes et au nord est de la Syrie. Ils projettent une vaste offensive contre l’armée syrienne et ses alliés pour reprendre le terrain perdu.
(Les militaires français sont engagés dans une guerre contre l'armée syrienne. Maintenant que les djihadistes ont failli, les vrais commanditaires de la guerre en Syrie sont obligés de se dévoiler avec leusr supplétifs français. Donc, c'est une nouvelle guerre ouverte qui commence, la coalition contre l'armée syrienne en utilisant les djihadistes qu'elle dénonce comme étant des terroristes par ailleurs. note de rené)
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