Après que Sean Spicer a annoncé que le Président Trump « s’est engagé à briser les banques », la campagne visant à drainer le marécage et à déraciner l’establishment prenant de la vitesse, les actions de Wall Street ont plongé jeudi.
Dernièrement, Trump a promis de « faire grand cas » de la loi de réforme de Wall Street, connue sous le nom de Dodd-Frank, et Spicer, son porte-parole, a désormais confirmé que Trump s’est aussi engagé à honorer sa promesse préélectorale sur la remise en vigueur de la loi bancaire Glass-Steagall.
Réinstaurer la loi de l’époque de la Grande Dépression obligera les mégabanques à se scinder en séparant l’activité d’investissement de Wall Street de la gestion des comptes courants ordinaires.
La confirmation de Spicer du fait que le président Trump envisage de réinstaurer la loi Glass-Steagall, qui a été abrogée en 1999 sous le Président Clinton, a déjà bouleversé les banksters de Wall Street et fait chuter les actions des mégabanques dans l’après-midi.
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S’occuper du peuple, pas de l’establishment

Avant l’élection, Trump s’en était pris aux grosses banques, en particulier à Goldman Sachs. Le fait de scinder les banques engagera le slogan gagnant de Trump, drainer le marais, rendre le pouvoir au peuple et envoyer au diable l’establishment.
En plus de brider l’affairisme des banksters, le retour de la loi Glass-Steagall résoudra le problème Too Big To Fail qui est apparu lors de la crise financière de 2008.
L’engagement à scinder les banques ne devrait guère étonner les observateurs proches de l’administration Trump. Le Président Trump a embobiné ses critiques en se hâtant d’honorer toutes ses promesses de campagne. Il a fait cela plus vite que tout élu dans l’histoire récente.
En outre, Steve Bannon, le stratège en chef de Trump, a préconisé de remanier le secteur financier, qui est hors de contrôle depuis des années.
Steve Bannon, un ancien banquier de Goldman Sachsa dit à BuzzFeed qu’il pense qu’il faut vraiment revenir en arrière et faire en sorte que les banques remplissent leur rôle : les banques commerciales prêtent de l’argent et les banques d’affaires investissent dans les entreprises et abandonnent la spéculation.
En deux mots, c’est la loi Glass-Steagall.