Cauchemar : Monsanto/Bayer s’invite dans les cours de SVT !
Lisez ça, vous allez en tomber de vos chaises !
Comme présenté, cette coopération entre le GNIS ( Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants) et les éditions Nathan semble innocente…
Sauf que le GNIS regroupe quelques multinationales les plus toxiques du marché, dont Monsanto et ses OGM.
C’en est trop. Ils sont entrain de pourrir nos enfants. Cette ingérence des multinationales dans l’éducation est intolérable ! Une pétition est à votre disposition dans l’article et je compte sur vous pour la signer et la répandre au maximum.
Non à la collaboration toxique entre les Éditions Nathan et le GNIS
Et si Monsanto enseignait à vos enfants comment préserver la biodiversité ? C’est un peu l’objet du partenariat que viennent de signer les Éditions Nathan et le GNIS, un syndicat national de semenciers regroupant quelques-unes des multinationales les plus dangereuses du marché.
C’est un membre de SumOfUs qui nous a alertés sur cette collaboration de la honte. L’éditeur de manuels scolaires et le GNIS travaillent à la publication d’une revue intitulée « Mille et une graines » pour accompagner professeurs et lycéens sur des thèmes tels que « la biodiversité » ou « nourrir l’humanité ». Un comble!
En réalité, vu les intérêts et l’hégémonie du GNIS, il s’agira de vanter à nos chères têtes blondes, brunes et rousses, les mérites des OGM et des pesticides pour la planète.
Les Éditions Nathan pensaient sûrement pouvoir mener à bien cette collaboration dans la plus grande discrétion. C’était sans compter la vigilance de certains d’entre vous. Mettons-on leur la pression pour qu’ils abandonnent ce projet de propagande.
Demandez aux Éditions Nathan de cesser immédiatement cette collaboration avec les multinationales du toxique.
Demandez aux Éditions Nathan de cesser immédiatement cette collaboration avec les multinationales du toxique.
Le Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS) a été créé sous Vichy dans le but « d’organiser la production et la commercialisation des semences et plants ». Depuis les années 60, ses prérogatives se sont élargies conduisant à de nombreux conflits d’intérêts. Placé sous tutelle du Ministère de l’Agriculture, le groupement veille aux intérêts des grandes entreprises du secteur….même quand elles vont à l’encontre du respect de notre environnement.
C’est, par exemple, le GNIS qui détermine et répertorie dans un catalogue officiel les variétés de semences qui peuvent être commercialisées. Évidemment, celles qui sont choisies favorisent les grandes industries agroalimentaires au détriment des petits paysans mais aussi de la biodiversité. Ainsi, entre 1955 et aujourd’hui, ce sont près de 80% des variétés végétales comestibles ont disparu de ce fameux catalogue.
Quelle ironie donc de confier un projet pédagogique sur la biodiversité aux groupes qui mettent en danger notre alimentation et notre climat!
Par expérience, nous savons que la mobilisation des membres de SumOfUs peut obliger les grandes entreprises à revoir leurs plans. Les Éditions Nathan n’auront pas d’autre choix que de renoncer à ce partenariat dangereux qui est en totale contradiction avec les valeurs de notre enseignement public.
Dites aux Éditions Nathan que l’école ne doit pas devenir un lieu de propagande pour les entreprises irresponsables.
Dites aux Éditions Nathan que l’école ne doit pas devenir un lieu de propagande pour les entreprises irresponsables.
Pour signer, c’est ici :
L'industrie du sucre va dire aux élèves ce qu'il faut manger
Par Thierry Souccar Publié le 29/01/2014 Mis à jour le 10/03/2017
source : La Nutrition
Incroyable mais vrai : le ministère de l'Education nationale a confié à l'industrie du sucre le soin d'éduquer nos enfants à la nutrition ! La mobilisation de tous est nécessaire pour faire reculer le ministre.
Que diriez-vous si le gouvernement demandait au laboratoire Servier, le fabricant du Mediator, d’informer la population sur les moyens de traiter le surpoids et le diabète ?
S’il confiait à Monsanto une campagne d’information sur les OGM ?
C’est pourtant l’exploit qu’a réalisé le ministre de l’Education nationale le 29 octobre 2013, en permettant au CEDUS, organisme de propagande de l’industrie du sucre, de délivrer pendant 5 ans aux enseignants, aux élèves et à leurs familles .
En d’autres termes, il a confié au renard la gestion du poulailler.
L’accord prévoit en effet que le CEDUS « élabore et diffuse des supports d’information, la réalisation d’actions d’information, l’organisation de conférences et de visites d’entreprises, l’accueil de jeunes et d’enseignants dans le cadre de manifestations publiques. »
Consulter
Pour se faire une petite idée de la haute qualité de l’information que le CEDUS va faire entrer dans nos chères têtes blondes avec la bénédiction du ministère, rendez-vous sur les sites
et , qui seront les fers de lance de l’opération. Préparez-vous à un grand numéro de propagande sucrière.Sur le sucre et le diabète
Ce que dit le CEDUS à nos enfants :
« Contrairement à une idée reçue il n’y a pas de lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général ou de saccharose (sucre) en particulier et le diabète. »
Ce que dit la science :
L’analyse récente de 11 études portant sur 310819 montre que les personnes qui consomment le plus de boissons sucrées ont un risque plus élevé de diabète et/ou syndrome métabolique que celles qui en consomment le moins. (1)
L’analyse récente de 22 études conclut qu’une consommation élevée de glucides est associée à un risque accru de diabète de type-2. (2)
L’analyse récente de 20 études contrôlées et randomisées trouve que les régimes pauvres en glucides (donc en sucre) améliorent les marqueurs du risque cardiovasculaire des diabétiques et devraient faire partie de la stratégie de management du diabète.(3)
L’American Diabetes Association souligne que « la quantité de glucides et d’insuline [endogène] disponible représente le facteur le plus important influençant la réponse glycémique et devraient être prises en compte dans le régime du diabétique. (…) Pour une bonne santé, la consommation de glucides sous la forme de légumes, fruits, céréales, légumes secs, laitages devrait être conseillée de préférence aux autres sources, en particulier celles qui contiennent des graisses, des sucres et du sodium ajoutés. »
Sur le sucre et le poids
Ce que dit le CEDUS à nos enfants :
« Aucune relation directe entre consommation de sucre - en dehors d’apports caloriques excessifs - et prise de poids n’a été mise en évidence dans les études récentes. »
Ce que dit la science :
De très nombreuses études, épidémiologiques, cliniques, expérimentales ont trouvé que la consommation de produits sucrés fait grossir. (4)
Les chercheurs de la plus grande unité de nutrition au monde, l’Ecole de santé publique de Harvard considèrent qu’il y a aujourd’hui suffisamment de preuves pour affirmer que la consommation de boissons sucrées fait grossir. (5)
Sur le sucre et le cancer
Ce que le CEDUS dit à nos enfants :
Le CEDUS affirme que les experts du Fonds mondial de recherches sur le cancer (WCRF) ne proposent pas de recommandations particulières pour les aliments sucrés. Sous-entendu, le sucre est exonéré de toutes responsabilités pour ce qui est du risque de cancer.
Ce que dit le WCRF
Le site du WCRF explique que « les preuves scientifiques montrent que les régimes alimentaires constitués d’aliments trop riches en énergie, en particulier les aliments transformés qui sont souvent riches en graisses et en sucre, augmentent notre risque de surpoids ou d’obésité, ce qui augmente le risque de plusieurs cancers, dont le cancer du côlon et le cancer du sein. »
Ce que vous devez faire
1. Faites savoir au chef d'établissement dans lequel votre enfant est scolarisé que vous refusez toute propagande sucrière. Demandez notamment si les enseignants qui dispenseraient des conseils de nutrition ont été "formés" dans le cadre de l'accord avec le CEDUS.
2. Ecrivez au ministre de l'Education nationale pour demander l'annulation immédiate de cet accord. Adresse et téléphone .
3. Saisissez votre député pour qu'une question sur cet accord sidérant soit posée au gouvernement. Liste des députés .
Une pétition pour demander l'annulation de cet accord a été mise en ligne par un internaute. C'est
.
Le CEDUS n'est pas seul à disséminer sa propagande dans le poulailler scolaire.
Sources
(1) Malik VS, Popkin BM, Bray GA, Després JP, Willett WC, Hu FB. Sugar-sweetened beverages and risk of metabolic syndrome and type 2 diabetes: a meta-analysis. Diabetes Care. 2010 Nov;33(11):2477-83.
(2) Alhazmi A, Stojanovski E, McEvoy M, Garg ML. Macronutrient intakes and development of type 2 diabetes: a systematic review and meta-analysis of cohort studies. J Am Coll Nutr. 2012 Aug;31(4):243-58.
(3) Ajala O, English P, Pinkney J. Systematic review and meta-analysis of different dietary approaches to the management of type 2 diabetes. Am J Clin Nutr. 2013 Mar;97(3):505-16.
(4) Hu FB. Resolved: there is sufficient scientific evidence that decreasing sugar-sweetened beverage consumption will reduce the prevalence of obesity and obesity-related diseases. Obes Rev. 2013 Aug;14(8):606-19.
(5) Johnson RJ, Segal MS, Sautin Y, Nakagawa T, Feig DI, Kang DH, Gersch MS, Benner S, Sánchez-Lozada LG. Potential role of sugar (fructose) in the epidemic of hypertension, obesity and the metabolic syndrome, diabetes, kidney disease, and cardiovascular disease. Am J Clin Nutr. 2007 Oct;86(4):899-906.
(Hollande, avant de partir, fait un maximum de dégât en vendant nos enfant aux multinationales de l'agro-business. note de rené)
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