Les intrigues de la Cour Pénale Internationale (CPI) viennent d’être mises à nu par le témoin P.483, qui répond au pseudonyme de « Gbagbo Junior ». Recruté par la procureure Fatou Bensouda, ce dernier va désavouer publiquement la procureure en livrant les secrets et les péripéties de son recrutement.
Le témoin P.483 dévoile les intrigues de la CPI à la Haye
Le témoin P.483 qui répond au pseudonyme de « Gbagbo Junior » vient de révéler après son témoignage à la CPI, les intrigues de la Cour par l’entremise de la procureur Fatou Bensouda. Nous vous donnons ici les extraits poignants de son récit.
D’abord, Gbagbo Junior rappelle la prise de contact avec les émissaires de la CPI: « Mi 2015, je reçois l’appel d’un agent de l’Onuci me disant qu’il faut que j’aille témoigner. Je dis où? Il ne me donna aucune réponse. Après une dame (Fatou Bensouda) de la CPI m’a appelé, me disant de témoigner et qu’elle viendrait vers moi. J’ai donc donné ma position et elle est venue vers moi. Elle m’a dit qu’elle voudrait forcément que je témoigne car si je ne témoignais pas, la vie de ma famille et de moi-même serait en danger. Mais, elle voudrait que je témoigne contre le Président gbagbo », a t-il planté comme décor.
Ensuite, il révèle les propositions indécentes pour le corrompre: « Ils ont commencé à me faire des cadeaux (portables, l’argent, aides, habits et tout)…Pour me blaguer, la CPI m’a envoyé au Maroc faire un long temps là-bas. Je ne manquais de rien (…) Ils m’ont promis voiture, maison, assez d’argent si je témoignais contre mon Président Gbagbo », a t-il mis à nu.
Ensuite, il a évoqué l’étape de la dissuasion et de la vérité lorsqu’il a refusé de témoigner contre son mentor Gbagbo: « Après cela, ils m’ont envoyé au Sénégal, j’y suis resté deux (2) mois…Ils m’ont tourné et tourné, après ils m’ont renvoyé à Casablanca (…) La CPI ne s’occupait plus de moi, ils ont bloqué mon passeport, m’ont arraché les portables et appareils qu’ils m’avaient donnés. Ils m’ont remis 60 euros pour le reste de mon séjour », dénonce t-il vivement.
Enfin, il laisse le message suivant: « Je voulais leur dire que je m’en fous car j’ai dit la vérité sur mon Président et j’ai sauvé ma dignité (…) Jamais je ne trahirai mon Gbagbo. Ils m’ont arraché tous les habits de froid (…) et depuis j’en souffre. Mais, pour Gbagbo je garde ma dignité », conclut-il.
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