La destruction de la classe politique dirigeante a commencé
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Nous sommes en train d’entrer dans une nouvelle phase de la mise en place du nouveau système mondial (cf notre dossier sur la réorganisation du monde). La destruction de la classe politique traditionnelle semble enclenchée. Le nouveau système n’en a plus que faire et le fait savoir. Elle est devenue inutile et non recyclable au vu de son efficacité plutôt limitée.
Les nouveaux patrons de la planète que sont les dirigeants de la haute finance vont la donner en pâture aux peuples après l’avoir copieusement utilisée comme interface. La classe politique, aidée des médias dominants, a longtemps tenté de masquer les réels décideurs: la haute finance.
Nous entrons actuellement dans la phase de son lynchage. Et la chose sera d’autant plus aisée que les Etats ont d’ores et déjà été vampirisés (informations sensibles comprises) et les peuples appauvris, désécurisés, trahis et remplis de colère.
L’heure est donc aux scandales.
Et certains doivent trembler à l’idée de voir des pratiques, pour ne pas dire magouilles, longtemps admises par leur caste étalées sur la place publique.
Le fait est que le haut de la pyramide des organisations républicaines a été largement gangréné par la corruption, les conflits d’intérêts et autres copinages avec les détenteurs du grand capital transnational.
La puissance de feu financière des uns a fait oublier à ces représentants de la démocratie leurs devoirs d’élus envers les autres.
Cette classe de dirigeants politiques qui était aux commandes, s’est retrouvée telle une interface entre la haute finance internationale et les masses populaires ignorantes des réels enjeux tus par les médias.
Progressivement grâce à des théories fallacieuses, portées par des « conseillers politiques » indécrottables, cette interface a servi de pompe aspirante des richesses publiques et privées locales, mais aussi des droits régaliens des institutions publiques et des législations, qu’elle a eu le culot de transférer à la haute finance restée dans l’ombre.
Installée dans un monde d’ors et de privilèges totalement immérité, la classe politique dirigeante a fait preuve d’un déni de démocratie qui pourrait être qualifié de haute trahison!
Elle a oublié dans son confort anesthésiant qu’elle n’était pas au-dessus des lois, et qu’elle ne fera jamais le poids face au grand nombre.
Elle a fait preuve de méconnaissance de la culture des multinationales qui cherche à économiser le moindre centime gaspillé. Or, payer des élus politiques est un gaspillage pour des managers qui les méprisent …
Cette classe politique endormie et obèse n’a rien vu venir de la réforme financière qui la frappera tôt ou tard.
Coupée comme elle l’est de la réalité, elle s’est assoupie sans anticiper sa fin programmée par ses alliés ou plutôt complices d’hier! En réalité, cette classe dirigeante a donné elle-même le fouet pour se faire battre. Elle a donné accès à des entités privées et même étrangères à entrer dans la surveillance des données de la République et des individus!
Exemple.Le candidat Fillon est devenu célèbre non pas à cause de sa vocation à devenir président, mais plutôt à être évincé de la course à la présidence. Les ficelles largement usées par la classe politique de droite comme de gauche sont aujourd’hui sur la place publique avec comme emblème Mme Fillon! Une dame qui a le tort évident d’être « l’épouse de ». Mais au-delà de la réprobation de ce genre de pratique qu’il aurait fallu dénoncer il y a belle lurette, la question est pourquoi maintenant? Pourquoi lui?
D’un coup d’un seul, de nouvelles casseroles font surface. Le Nouvel Obs écrivait ceci en 2017: « Selon le Journal du Dimanche et Médiapart, le candidat de la droite pour la présidentielle a touché sept chèques -à son nom- de crédits théoriquement réservés à la rémunération des assistants lorsqu’il était sénateur entre 2005 et 2007. Ces chèques, d’une valeur d’environ 3.000 euros chacun (21.000 euros au total), qui correspondaient à des reliquats de crédits, ont été versés par une association visée par la justice depuis quelques temps« .
La question bête est de savoir comment ce genre d’informations arrivent comme par hasard aujourd’hui? Et pourquoi ont-elles mis autant de temps pour être publiées?
Des sujets du même style nous arrivent au sujet d’un candidat de la gauche dont l’épouse serait une dirigeante d’une multinationale du luxe. pourtant le monsieur a déjà deux enfants. Il ne s’est pas marié hier. Les médias auraient eu tout le loisir d’en informer le public. Pourquoi maintenant?
Face à ce lynchage politico-médiatique, nous repensons aux scandales des élections américaines où le glauque a défié le sordide! Le sommet ayant été atteint avec les révélations sur des réseaux pédophiles. Cela a débouché sur la victoire d’un homme issu de la haute finance…
Chers politiciens dirigeants porteurs de la classique rhétorique droite-gauche, la haute finance en a fini avec vous. Vos petits secrets seront dévoilés à petites doses sur la place publique en fonction des circonstances. Avec la place que vous leur avez donnée, vos amis d’hier sont au courant de TOUT ce que vous faites, vous dites, vous financez. Et ne dites pas que ce sont des rumeurs, des complots et d’autres explications éculées. Ils savent tout de vous et ce, dans les menus détails.
Vous irez donc grossir les rangs du groupe de chômeurs que vous avez vous-mêmes créés, en ayant bien voulu appliquer des théories économiques faussement libérales mais véritablement vampirisantes.
Toutes les sensibilités politiques de droite et de gauche sont cuites. Et pour cause, elles ont été utilisées comme des écrans publicitaires pendant que le vrai programme politique, économique et financier était celui des corporations transnationales.
Chambres fédérales: Les deux nouveaux présidents du Conseil des Etats et du National sont rémunérés par l’assureur maladie.
Les seuls candidats qui trouvent actuellement grâce aux yeux des faiseurs d’opinions, propriétés de la finance internationale sont les candidats qu’elle a formatée. M Macron est le chouchou des médias mainstream. Qu’il soit bon ou pas, qu’il soit suivi par le public ou pas ne compte guère plus!
Il est adoubé par la haute finance. M Draghi, patron de la BCE et lui-même ex Goldman-Sachs l’a choisi! (Draghi: la solution c’est Macron, pas Le Pen). Les médias, en réels porte-parole de leurs propriétaires de la haute finance lui pavent le chemin. En matraquant notre inconscient avec des reportages. La différence de traitement entre candidats est significative. Au 21ème siècle, ça compte.
Mettons tout de même à l’actif de M Macron son message qui se démarque volontairement de la droite ET de la gauche. Un message à la mode globaliste qui se veut refondateur d’une nouvelle société qui consolide depuis le bas (Bottom-up).
Cette approche qui travaille sur la base en direct (sans partis politiques et autres organes publics) est nouvelle. Elle s’appuie sur la technologie et la numérisation pour gouverner. Les intermédiaires y sont éliminés. C’est le modèle qui fut appliquer aux entreprises au moment de l’aplatissement de la hiérarchie.
En résumé, il est moins une pour que les corporations fassent leur coming-out en tant que nouveaux patrons du monde. La preuve si vous deviez encore douter vient du Danemark. ce pays ouvre une ambassade auprès des GAFA (Google, Alphabet, Facebook, Amazon). Le ministre danois dans une conférence aurait même dit ceci :
Google, Apple ou Amazon doivent être considérées désormais comme des nouvelles nations avec lesquelles il faut donc entretenir des relations diplomatiques.
Et voilà que nos médias font les surpris! Si nous l’avions annoncé sur ce petit site il y a plusieurs années, il n’y a aucune raison que France Inter soit étonnée!
Quant à nos chers dirigeants politiques, le temps presse. Mais ils pourraient se rattraper auprès des gens qui leur ont livrées leur vies et l’avenir de leurs enfants.
Il faut qu’il dénonce le système avant que celui-ci ne prenne le pouvoir de manière définitive, irrémédiable et totalitaire!!!
Nous avons besoin de leur revirement de position.
Liliane Held-Khawam
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