Al-Nusra ciblé - Trump provoque un premier changementmajeur de politique sur la Syrie
Moon of Alabama
Les gens fidèles au gouvernement syrien sont contentsque Donald Trump ait remporté les élections américaines :
Au contrôle des passeports, le visage d’un officier syrien s’est éclairé en voyant un voyageur américain.« Félicitations pour votre nouveau président ! », s’est-il écrié en levant le pouce avec flamme. M. Trump, a-t-il ajouté, devrait être « bon pour la Syrie ».
La nouvelle administration fait un premier pas significatif avant même que Trump ne soit en poste. Obama, égoïstement préoccupé par son héritage historique, fait soudainement une volte-face de 180 degrés et commence à mettre en œuvre la politique de Trump.
Voyons la position initiale :
Cela a changé le jour où le président élu Trump a mis les pieds dans la Maison Blanche. Alors qu’Obama rencontrait Trump dans le bureau ovale, on a vu se mettre en place une nouvelle politique, préparée à l’avance. Son application avait été retardée jusqu’à l’élection et cette nouvelle orientation politique n’aurait probablement pas été dévoilée ni mise en œuvre si Clinton avait gagné.
Les États-Unis ont déclaré que dorénavant ils combattraient Al-Qaïda en Syrie :
Mais Obama a maintenant mis fin à cette politique. On n’est pas encore certain que cela soit vraiment définitif, mais l’article ci-dessus du Washington Post n’en est pas le seul indicateur :
Al-Muhaysini, un clerc saoudien qui vient d’être désigné comme cible est le principal idéologue de Nusra en Syrie. Certains le considèrent comme le nouveau Osama Bin-Laden. On le voit sur l’image, à gauche, bras dessus bras dessous avec le chef d’Al-Qaeda en Syrie, le propagandiste et « journaliste » Hadi Abdullah.
Hadi Abdullah, ami du terroriste ciblé d’al-Qaïda nommé Muhaysini, vient de recevoir le Prix de la Liberté de la Presse de 2016 Reporters sans frontières, un agent des opérations de « changement de régime » financées par la CIA et Soros. Est-ce que cela signifie que Hadi Abdullah est lui-même un homme de la CIA ? Il ne serait pas le premier « journaliste » à l’être en Syrie.
Obama, et c’est la conséquence évidente de l’élection de Trump, vient d’ordonner au Pentagone de faire la guerre à Al-Qaïda en Syrie, tout comme les Russes. Ceci à l’issue de cinq années de soutien presque illimité des Etats-Unis à Al-Qaïda et à ses affiliés syriens « modérés ». On ne sait pas encore quelles nouvelles instructions Obama a données à la CIA, s’il en a donné. La CIA mettra-t-elle en œuvre cette politique ou tentera-t-elle (encore une fois) de contrer la politique du Pentagone en Syrie ? C’est inhabituel que l’article du WaPo ci-dessus sur cette nouvelle orientation ne comporte aucun commentaire de la CIA. Pourquoi n’y en a-t-il pas ?
La Russie et la Syrie se féliciteront de la nouvelle politique d’Obama si elle se concrétise sur le terrain. Hillary Clinton avait annoncé qu’elle élargirait le conflit en Syrie et avec la Russie et l’Iran. Obama n’aurait certainement rien fait contre cette politique si elle avait été élue. Mais comme Trump a gagné et donc qu’une nouvelle politique se dessine, il a changé de cap pour qu’il y ait une « continuité » lorsque Trump prendra le relais.
Non seulement Trump chasse une famille noire de son domicile blanchi à la chaux depuis si longtemps, mais il met aussi fin au soutien du gouvernement des États-Unis aux djihadistes en Syrie et ailleurs. Et cela des mois avant même d’entrer en fonction. Il se révèle vraiment aussi dangereux qu’on nous l’avait dit.
MISE À JOUR :
Cette interview dans le WSJ d’aujourd’hui confirme que Trump est toujours dans le camp pro-syrien / anti-Jihadiste qui s’oppose à l’ancienne politique d’Obama :
Donald Trump, dans une interview exclusive au WSJ dit qu’il est disposé à garder des pans de la loi de santé d’Obama
Traduction : Dominique Muselet
Au contrôle des passeports, le visage d’un officier syrien s’est éclairé en voyant un voyageur américain.« Félicitations pour votre nouveau président ! », s’est-il écrié en levant le pouce avec flamme. M. Trump, a-t-il ajouté, devrait être « bon pour la Syrie ».
La nouvelle administration fait un premier pas significatif avant même que Trump ne soit en poste. Obama, égoïstement préoccupé par son héritage historique, fait soudainement une volte-face de 180 degrés et commence à mettre en œuvre la politique de Trump.
Voyons la position initiale :
Interrogé sur Alep dans un débat d’octobre avec Clinton, Trump a dit que c’était une catastrophe humanitaire, mais que la ville était « quasiment » tombée. Clinton, disait-il, soutenait les rebelles sans savoir qui ils étaient.L’administration Obama, par l’intermédiaire de John Brennan, l’homme des Saoudiens à la CIA, a déversé sans compter des armes, de l’entraînement et des milliards de dollars aux « rebelles modérés » Ceux-ci se sont ensuite retournés (vidéo) et ont fait profiter al-Qaeda en Syrie (alias Jabhat al Nusra) des cadeaux de la CIA, quand ils ne se sont pas carrément ralliés à eux. Ces opérations n’étaient un secret pour personne et la Russie ainsi que la Syrie s’en sont plaint à plusieurs reprises. Le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a négocié avec le secrétaire d’État américain Kerry qui a promis de séparer les « rebelles modérés » d’Al-Qaïda. Mais Kerry n’a jamais tenu sa promesse. Au contraire, il a accusé mensongèrement la Russie de commettre des atrocités qui n’ont jamais eu lieu. La CIA mène la danse dans l’administration Obama et poursuit ses plans délétères.
Les rebelles qui combattent Assad dans l’ouest de la Syrie comprennent des nationalistes qui combattent sous la bannière de l’armée syrienne libre, et dont certains sont formés grâce à un programme soutenu par la CIA et des djihadistes tels que le groupe autrefois connu sous le nom d’Al-Qaïda.
Cela a changé le jour où le président élu Trump a mis les pieds dans la Maison Blanche. Alors qu’Obama rencontrait Trump dans le bureau ovale, on a vu se mettre en place une nouvelle politique, préparée à l’avance. Son application avait été retardée jusqu’à l’élection et cette nouvelle orientation politique n’aurait probablement pas été dévoilée ni mise en œuvre si Clinton avait gagné.
Les États-Unis ont déclaré que dorénavant ils combattraient Al-Qaïda en Syrie :
Le président Obama a ordonné au Pentagone de trouver et de tuer les dirigeants d’un groupe lié à Al-Qaïda en Syrie que l’administration avait largement ignoré jusqu’à présent et qui a été à l’avant-garde de la lutte contre le gouvernement syrien, ont déclaré les responsables américains.
Ce changement est susceptible de s’accélérer quand le président élu Donald Trump prendra ses fonctions. ... éventuellement en coopération directe avec Moscou.
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Des responsables américains se sont opposés à la décision de s’en prendre à la direction plus large d’al-Nusra en arguant que les Etats-Unis répondraient aux souhaits du gouvernement d’Assad en affaiblissant un groupe qui est aux avant-postes de la lutte contre Assad.
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La secrétaire à la Défense, Ashton B. Carter, et d’autres dirigeants du Pentagone ont d’abord résisté à l’idée d’envoyer plus d’avions de surveillance du Pentagone et de drones armés contre al-Nusra.
- Al-Qaïda est triste en apprenant la défaite de Clinton. (Image révélatrice)
Mais Obama a maintenant mis fin à cette politique. On n’est pas encore certain que cela soit vraiment définitif, mais l’article ci-dessus du Washington Post n’en est pas le seul indicateur :
Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département américain du Trésor a pris des mesures aujourd’hui pour empêcher les opérations militaires, de recrutement et de financement du Front al-Nusrah. Plus précisément, l’OFAC a donné les noms de quatre dirigeants principaux du Front al-Nusrah - Abdallah Muhammad Bin-Sulayman al-Muhaysini, Jamal Husayn Zayniyah, Abdul Jashari et Ashraf Ahmad Fari al-Allak - conformément à l’Ordonnance 13224, qui vise les terroristes et ceux qui fournissent un soutien aux terroristes ou à des actes de terrorisme.Il s’agit d’un changement majeur dans la politique des États-Unis. Nusra sera désormais la cible non seulement des attaques russes et syriennes, mais aussi des forces militaires et de renseignement des États-Unis.
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Ces dirigeants ont été ciblés en coordination avec le Département d’Etat des États-Unis, qui a affirmé aujourd’hui que Jabhat Fath al Sham était un autre nom du Front-al- Nusrah, la filiale d’Al-Qaida en Syrie.
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Abdallah Muhammad Bin-Sulayman al-Muhaysini est accusé d’agir pour le compte du Front al-Nusrah ou en son nom et de lui fournir des services.
Al-Muhaysini, un clerc saoudien qui vient d’être désigné comme cible est le principal idéologue de Nusra en Syrie. Certains le considèrent comme le nouveau Osama Bin-Laden. On le voit sur l’image, à gauche, bras dessus bras dessous avec le chef d’Al-Qaeda en Syrie, le propagandiste et « journaliste » Hadi Abdullah.
Hadi Abdullah, ami du terroriste ciblé d’al-Qaïda nommé Muhaysini, vient de recevoir le Prix de la Liberté de la Presse de 2016 Reporters sans frontières, un agent des opérations de « changement de régime » financées par la CIA et Soros. Est-ce que cela signifie que Hadi Abdullah est lui-même un homme de la CIA ? Il ne serait pas le premier « journaliste » à l’être en Syrie.
Obama, et c’est la conséquence évidente de l’élection de Trump, vient d’ordonner au Pentagone de faire la guerre à Al-Qaïda en Syrie, tout comme les Russes. Ceci à l’issue de cinq années de soutien presque illimité des Etats-Unis à Al-Qaïda et à ses affiliés syriens « modérés ». On ne sait pas encore quelles nouvelles instructions Obama a données à la CIA, s’il en a donné. La CIA mettra-t-elle en œuvre cette politique ou tentera-t-elle (encore une fois) de contrer la politique du Pentagone en Syrie ? C’est inhabituel que l’article du WaPo ci-dessus sur cette nouvelle orientation ne comporte aucun commentaire de la CIA. Pourquoi n’y en a-t-il pas ?
La Russie et la Syrie se féliciteront de la nouvelle politique d’Obama si elle se concrétise sur le terrain. Hillary Clinton avait annoncé qu’elle élargirait le conflit en Syrie et avec la Russie et l’Iran. Obama n’aurait certainement rien fait contre cette politique si elle avait été élue. Mais comme Trump a gagné et donc qu’une nouvelle politique se dessine, il a changé de cap pour qu’il y ait une « continuité » lorsque Trump prendra le relais.
Non seulement Trump chasse une famille noire de son domicile blanchi à la chaux depuis si longtemps, mais il met aussi fin au soutien du gouvernement des États-Unis aux djihadistes en Syrie et ailleurs. Et cela des mois avant même d’entrer en fonction. Il se révèle vraiment aussi dangereux qu’on nous l’avait dit.
MISE À JOUR :
Cette interview dans le WSJ d’aujourd’hui confirme que Trump est toujours dans le camp pro-syrien / anti-Jihadiste qui s’oppose à l’ancienne politique d’Obama :
Donald Trump, dans une interview exclusive au WSJ dit qu’il est disposé à garder des pans de la loi de santé d’Obama
Il a dit qu’il avait reçu une « belle » lettre du président russe Vladimir Poutine, et qu’un échange téléphonique avec lui aurait lieu sous peu.Moon of Alabama
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Bien qu’il n’ait pas donné de détails, M. Trump a suggéré qu’il y aurait un changement par rapport à la politique actuelle de l’administration Obama qui était de tenter de trouver des groupes d’opposition syriens modérés comme soutien dans la guerre civile là-bas. « J’ai toujours eu un point de vue opposé à celui de beaucoup de gens sur la Syrie », a-t-il dit.
Il a suggéré de se concentrer sur la lutte contre l’Etat islamique, ou ISIS, en Syrie, plutôt que sur l’éviction du président syrien Bashar al-Assad. « Ma position a toujours été : on se bat contre la Syrie, la Syrie se bat contre ISIS, et on doit se débarrasser d’ISIS. La Russie est maintenant totalement alignée avec la Syrie, et maintenant on a l’Iran, qui devient puissant, à cause de nous, qui s’est aligné sur la Syrie. ... Aujourd’hui, nous soutenons des rebelles contre la Syrie, et nous ne savons pas qui sont ces gens. »
Si les États-Unis attaquent M. Assad, a souligné M. Trump, « on en arrive à se battre contre la Russie, contre la Syrie. »
Traduction : Dominique Muselet
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