Décès après vaccination en Namibie : des parents intentent un procès
23 novembre 2016 source : Initiative Citoyenne
Décès après vaccination en Namibie :
des parents intentent un procès
Par Tuyeimo Haidula, 05.08.2016
SIX parents dont les bébés sont décédés après avoir été vaccinés ont contacté le Centre d’Assistance Juridique pour qu’il les aide à poursuivre le Ministère Namibien de la Santé.
Le journal The Namibian a enregistré que 21 bébés sont morts dans le pays depuis 2006 après avoir reçu les vaccins qui sont normalement administrés à des enfants de six semaines et douze semaines. Ces enfants seraient morts de ce qu’on a appelé le « syndrome de la mort subite du nourrisson ».
Cinq de ces cas enregistrés en juillet de cette année dans la seule région de Windhoek ont été provoqués par des complications qui ont fait suite à la vaccination contre la rougeole et la rubéole.
Le Ministère de la Santé et des Services Sociaux n’a pas répondu aux questions détaillées envoyées au Bureau des Relations Publiques, il y a une semaine.
Des tentatives de contacter le Ministre Bernard Haufiku, ainsi que le Secrétaire permanent Andreas Mwoombola ont aussi eu lieu.
Le téléphone du Ministre avait été débranché, et Mwoombola ne répondait pas aux messages qui lui étaient adressés.
Le Dr Theopolina Tueumuna, ancien médecin namibien spécialisé en santé publique, santé maternelle et infantile, a défendu les campagnes en disant que la plupart des enfants souffraient de malnutrition en Namibie et qu’il était probable que certains enfants en meurent. Le Dr Tueumuna a déclaré que lors de l’épidémie de rougeole d’octobre 1986 à janvier 1987 principalement traitée à l’hôpital d’Oshakati, 83 des 554 enfants de trois ans et demi qui avaient été admis à l’hôpital sont morts de complications de la rougeole, principalement de pneumonie.
« Aucun des 83 enfants décédés n’avait préalablement reçu le vaccin contre la rougeole. Parmi les survivants, six sont devenus définitivement aveugles. La quasi-totalité des 554 enfants qui avaient été assez malades pour être admis à l’hôpital souffraient d’un certain degré de malnutrition.
Certains de mes patients qui sont morts de la rougeole étaient âgés de 10 à 12 ans », a déclaré Tueumuna.
Elle comparait les enfants namibiens à ceux qu’elle avait connus à Londres et qu’elle disait bien nourris. Elle ajoutait que ces enfants vivaient dans de bonnes maisons, avaient accès à des traitements de soutien et étaient bien alimentés.
L’avocat Sharen Zenda du Projet concernant la justice sociale et l’assistance légale (LAC – Legal Assistance Center) a confirmé que certains parents avaient contacté le Centre pour obtenir de l’aide.
Zenda a cependant spécifié qu’elle ne pouvait divulguer d’autres détails.
L’un des médecins, Yuri Vasin, qui a fait l’autopsie de certains enfants à Windhoek, a déclaré que le taux de décès des enfants namibiens de 6 à 12 semaines et liés aux vaccinations était inacceptablement élevé.
Le Dr Vasin de l’hôpital central de Windhoek a effectué une autopsie sur Jonas Paulus, un enfant de 6 mois, fils de Denny Mwanyekange, l’un des parents qui avait contacté le Centre ALC pour obtenir de l’aide.
Jonas est mort dans les bras de son père quatre heures après avoir reçu un vaccin en janvier de l’année dernière.
Le Dr Vasin affirme que les bébés présentaient des symptômes identiques avant leur mort, peu de temps après avoir été vaccinés.
Bien que le Dr Vasin ne puisse pas donner de chiffres, il dit que la situation le préoccupait réellement. En 2008, il a écrit une lettre au Ministère de la Santé.
Il a demandé au Namibian d’exiger les résultats d’une enquête menée par le Ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé au sujet des enfants concernés.
The Namibian comprend qu’après que les résultats des examens post-mortem du Dr Vasin aient été remis aux parents, ces derniers ont été confrontés au Ministère de la Santé qui leur a fait comprendre que ce médecin n’était pas qualifié pour établir pareils diagnostics.
Le Dr Vasin n’est pas d’accord sur ce point.
« Je possède une longue expérience dans ce domaine. Tous les bébés présentaient des symptômes identiques avant qu’ils ne décèdent peu de temps après avoir été vaccinés. Nous nous sommes inquiétés parce qu’il s’agissait bien plus que d’une coïncidence, et les chiffres étaient en augmentation », a-t-il souligné.
Il a également déclaré qu’en aucun cas il n’avait été contacté par le Ministère pour quelque contribution que ce soit au sujet des consultations avec les parents concernés.
Les parents déclarent qu’ils ne sont pas satisfaits de la façon dont le Ministère de la Santé a traité leur cas.
Angelina Lazarus (23 ans) a conduit son fils le 9 avril dernier pour le faire vacciner. Quand elle est rentrée chez elle dans l’après-midi, le bébé a refusé d’être allaité. Il ne pouvait s’arrêter de pleurer.
Après avoir pleuré très longtemps, le bébé a fini par boire et à s’endormir.
« Aux environs de 16h.30, j’ai réalisé qu’il ne respirait pas. Sa langue était devenue noire, et il saignait du nez » déclare-t-elle, ajoutant qu’elle essaie toujours de faire face à la perte de son petit.
Son frère, Robert Lithete qui avait contacté le LAC, déclare que sa sœur souffrait énormément de l’absence de réponses – la police a refusé de lui rendre sa carte de santé et de lui donner les résultats de l’autopsie. Mwanyekange dont le fils Jonas Paulus avait été vacciné à la clinique d’Okuryangava à Windhoek, déclare que le bébé avait aussi refusé d’être allaité après avoir été vacciné et qu’il avait pleuré d’une manière hystérique.
Le père désespéré explique qu’il a pris l’enfant pour essayer de le calmer. Mwanyekange a ajouté qu’il croyait que tout était redevenu normal quand l’enfant avait cessé de pleurer.
« Pendant que la maman préparait le repas, j’étais assis sous un arbre avec le bébé. Quand la maman voulut reprendre l’enfant, je l’ai aussitôt entendu hurler. Je voyais du sang qui sortait du nez et de la bouche du bébé », précise le père.
Le certificat d’examen post-mortem de Jonas Paulus montre que la mort du nourrisson était liée au vaccin.
Les parents ont expliqué au Namibian qu’il était très difficile pour eux de faire le deuil de leur petit à cause des réponses vagues qu’ils avaient obtenues du Ministère.
« C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de contacter le LAC. Nous voulons absolument savoir ce qui a provoqué la mort de notre fils. Bien que le médecin qui a réalisé l’autopsie ait déclaré que la mort était due au vaccin, le Ministère de la Santé nous a dit que ce médecin n’était pas qualifié. »
« Pourquoi dès lors engagent-ils des gens non qualifiés pour pouvoir déterminer la cause d’un décès ? On peut alors aussi se demander si les infirmières ne sont pas non plus qualifiées pour administrer des vaccins. Je vais les poursuivre en justice pour mon enfant », a-t-il souligné.
Mwanyekange déclare qu’il éprouve des difficultés à se concentrer à cause de l’image de l’enfant «ensanglanté» qui hante son esprit.
La façon dont il saignait était à ce point horrible à voir que j’ai tenté de me suicider. Il ne m’était plus possible de me concentrer sur mon travail. On m’a finalement donné congé. » a-t-il déclaré.
Victoria Kangala, dont le bébé de trois mois est décédé après avoir reçu le vaccin à la même clinique, a déclaré que son bébé n’était pas malade.
Kangala ajoute que le certificat de décès stipule que son fils est mort de pneumonie, bien qu’elle sache que c’est la vaccination qui l’a tué.
« Sa jambe était toute molle et il pleurait. Il a refusé d’être allaité; ses yeux étaient tout gonflés » dit Kangala qui ajoute qu’elle fut contrainte deux jours plus tard de conduire son fils à l’hôpital parce qu’il n’avait pas arrêté de pleurer et que tout son côté gauche était gonflé. Son poids et sa température n’avaient pas changé. Je rêve sans cesse de lui. Ce n’est vraiment pas facile, » déclare-t-elle.
Linus Festus a raconté au Namibian qu’il a perdu sa petite fille Natasha Soetmelk en décembre 2014.
Le rapport d’autopsie montre également que Natasha est morte des suites d’une vaccination.
Il explique que quand l’enfant est rentré à la maison à 15 heures après avoir reçu le vaccin, sa température a commencé à monter et il pleurait de façon incontrôlable.
« Après avoir fait quelques courses, nous sommes rentrés et nous sommes mis au lit.- Quand je me suis réveillé, explique Festus, j’ai vu que du sang sortait des yeux et de la bouche de Natasha et…elle avait cessé de respirer. »
Il explique aussi que la maman de l’enfant n’a pas pu s’arrêter de pleurer et lutte pour ne pas vouloir mourir.
« Nous avons demandé de l’aide au LAC, car le Ministère nous a fait savoir que le médecin qui avait pratiqué l’autopsie n’était pas qualifié. Nous voulons des réponses. Pourquoi les résultats de cette autopsie ne seraient-ils pas corrects, alors que ce médecin a pratiqué de très nombreuses autopsies ? » a demande Festus.
Le Dr Vasin a expliqué au Namibian que ce médecin avait pratiqué entre 8.000 et 9.000 autopsies. Il est en poste depuis 15 ans et explique que la plupart des cas proviennent de Khomas, Omaheke, Kharas, Hardap et Otjozondjupa.
Le Dr Vasin a expliqué que la tendance s’était remanifestée à Oshakati en 2007/2008 où de nombreux cas ont été enregistrés. La situation est devenue alarmante parce que rien de spécial ne s’était passé auparavant.
« J’ai gardé une liste qui m’a permis de voir ce qui se passait à la vaccination de 6 semaines et si des décès se produisaient le même jour ou le lendemain. L’une des caractéristiques cliniques relevées était des cris profonds. Pas grand-chose n’a été signalé du côté du Ministère. Des lettres ont cependant été écrites. La tendance a repris fin 2015, début 2015 quand 3 cas ont été enregistrés dont deux dans notre département. Dans un cas aucune autopsie n’a été réalisée. »
Le Dr Vasin a déclaré que la vaccination exige des évaluations appropriées étant donné que toute procédure médicale peut avoir des effets secondaires légers ou graves, y compris la mort.
Source: Namibian
(Industrie pharmaceutique, un droit de tuer légal ? note de rené)
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