Bonjour, mes chers cinq lecteurs.
J’ai comme une envie de parler sur l'état de la nation vu ce que déclarent certains candidats à l’élection présidentielle d'un affligeant dogmatisme.
Peut-être que je ne vais pas cibler des mesures comme l’augmentation des heures travaillées ou l’augmentation de l’âge de la retraite tellement, cela me semble ridicule.
Faire de l’être humain un travailleur corvéable à merci en lui donnant juste de quoi renouveler quotidiennement sa force de travail tout en laissant les inutiles au système mourir dans la misère, me semble non seulement réducteur, mais, ringard et réactionnaire. Ce qui entre-nous ne sont pas des critères d’efficacité.
Il y a crise, mais de quelle crise parle-t-on ?
De celle d’une classe politique pervertie qui se conduit à l’instar d’une caste au service de ceux qui leur permettent de générer du privilège. Ce phénomène de caste, contrairement à celui de classe, bloque ce que l’on appelle l’ascsenceur social, les places étant réservées à la progéniture.
De celle d’une caste dominante composée d’une petite coterie disposant de tous les leviers économiques et les utilisant indépendamment des uns et des autres pour imposer l’idée d’une diversité qui n’existe pas. Cette même coterie qui manoeuvre pour étouffer les démocratie au nom d’une mondialisation qui ne dissimule que l’élimination des états à leur profit.
Ou de celle d’une mouvance des règles économiques qui accompagnent la mutation de ses acteurs dont les plus importants deviennent des états fantômes, plus puissants que les états réels s’appuyant sur des entreprises nomades délocalisant là où le rapport profit est le plus rentable et dirigées par des managers mercenaires. De fait, rien qui évoque la nation et sa puissance et qui d’ailleurs veuille participer à ce genre de film.
Ces gens ne se situent plus à un niveau national, je dirais même que le national est leur ennemi à partir du moment où cela signifie entrave. A contrario, si, il n’y a plus d’entraves, donc plus de national, donc, plus d’état, les corporations (quelques familles) devront en établir entre elles où nous entraîner dans une guerre.
En cela, rien ne changera.
Bien le bonjour chez vous. rêne
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