(blog à finir et à corriger)
Bon, l'année commence mal pour les constructeurs de matériel ferroviaire. La Chine s'organise pour leur damer le pion.
(source : le Quotidien du Peuple)
Mais, parlons d'Ebola avec tous ces laboratoires qui cherchent et estiment combien va leur rapporter l'épidémie, pas encore la pandémie, si, seulement, elle voulait être encore plus virulente et de continuer à s'étendre.
En attendant, l'Afrique se démerde et détiens peut-être la solution qui a déjà été éprouvé avec succès sur des malades, notamment au Libéria.
Pas grâce à l'armée américaine, je vous rassure !
(source : idem)
Mais, passons, par contre dans la rubrique, "Les Etats-Unis envahissent la connerie !"
(source : Reporterre)
- "Vous avez gonflé votre Civic avec quinze livres d’énergie ? C’est adorable" -
bbb
Bon, l'année commence mal pour les constructeurs de matériel ferroviaire. La Chine s'organise pour leur damer le pion.
(source : le Quotidien du Peuple)
Fusion annoncée entre les deux géants ferroviaires
( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )
31.12.2014 08h37
Les deux fabricants chinois de véhicules de chemin de fer, CNR et CSR Corp, ont annoncé mardi une fusion dans le but de former un seul conglomérat.
Ce projet intervient suite à deux mois d'examen et de préparation du gouvernement, mettant fin officiellement à une époque où ces deux entreprises se sont souvent fait de l’ombre sur le marché mondial.
Wang Mengshu, un professeur de l'Académie chinoise d'ingénierie et ardent partisan de ce mouvement, a déclaré que le marché intérieur pour les trains à grande vitesse était plutôt saturé, cette fusion permettra donc d'éviter une concurrence malsaine au niveau des prix pratiqués dans ce secteur.
«Ce nouveau groupe aura un net avantage sur ses rivaux mondiaux en étant en mesure d'optimiser les aspects technologiques des deux fabricants, du capital humain et de la capacité de production», a-t-il souligné.
RSE émettra des actions aux actionnaires de la CNR pour conclure cette association. La cotation des actions devrait reprendre mercredi, selon certains communiqués publiés sur les sites Web de la RSE et des Bourses de Shanghai et de Hong Kong.
Au cours des trois dernières années, les sociétés CNR et CSR se sont souvent trouvées en concurrence dans des appels d’offre à l’étranger. Avec l’exemple d’un contrat pour la construction d'une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux plus grandes villes de Turquie (remporté par RSE) et le plus gros projet de grandes lignes en Argentine (remporté par CNR).
Bien que ces deux fabricants ont rarement été mis en difficulté par les concurrents allemands, français, canadiens ou japonais, ils se sont ont souvent affrontés pour pouvoir remporter des contrats internationaux.
«L’économie chinoise étant entrée dans une «nouvelle normalité», le gouvernement central est désireux de créer de plus grandes marques internationales à partir de ses industries haut de gamme, tels que les produits ferroviaires, ainsi que ceux de la communication pour maintenir une croissance de qualité», a expliqué Zhang Ji, directeur général du département du commerce extérieur au ministère du Commerce.
Le terme «nouvelle normalité» se rapportant aux conditions économiques en Chine qui diffèrent de l'ancienne période de forte croissance. Le volume des échanges des produits ferroviaires, des équipements de télécommunication et de l’énergie ont augmenté de 10% en glissement annuel entre janvier et novembre, selon les dernières statistiques douanières.
Feng Hao, chercheur dans le domaine du transport ferroviaire à la Commission nationale pour le développement et la réforme, a indiqué que la Chine espérait également améliorer la force de sa chaîne industrielle grâce à cette fusion.
Cependant, pour Feng un gros travail travail reste encore à accomplir concernant divers aspects de cet accord, comme le tri sur la duplication des opérations de construction et autres surcapacité, et éviter les activités monopolistiques."
Mais, parlons d'Ebola avec tous ces laboratoires qui cherchent et estiment combien va leur rapporter l'épidémie, pas encore la pandémie, si, seulement, elle voulait être encore plus virulente et de continuer à s'étendre.
En attendant, l'Afrique se démerde et détiens peut-être la solution qui a déjà été éprouvé avec succès sur des malades, notamment au Libéria.
Pas grâce à l'armée américaine, je vous rassure !
(source : idem)
Ebola : l’infirmière britannique atteinte pourrait être soignée par du plasma de malades guéris
( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )
31.12.2014 08h50
L’infirmière Pauline Cafferkey, qui lutte contre le virus Ebola dans un hôpital londonien, pourrait se voir offrir du plasma de patients qui ont survécu au virus, et qui proviendrait d'un réseau européen de patients guéris, dont l’infirmier britannique William Pooley. M. Pooley a récupéré du virus Ebola en septembre après avoir été traité au Royal Free Hospital, où Mme Cafferkey est actuellement prise en charge. Il a été traité avec le médicament expérimental ZMapp, mais les approvisionnements du médicament sont maintenant épuisés.
Mme Cafferkey a été diagnostiquée avec le virus Ebola après son retour à Glasgow depuis la Sierra Leone, où elle avait voyagé avec un groupe de travailleurs médicaux de Save the Children. Aux dernières nouvelles, « elle va aussi bien que ce que l'on peut attendre dans ce genre de circonstances », a annoncé le Premier ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon.
Mme Cafferkey était dans la phase précoce de la maladie quand elle a fait le voyage de retour vers le Royaume-Uni depuis la Sierra Leone, et ses compagnons de voyage présentaient un « risque très faible » d'être infectés. Des préoccupations concernant le processus de dépistage d’Ebola à Heathrow ont été soulevées par le Dr Martin Deahl, un psychiatre consultant qui a voyagé sur le même vol que Mme Cafferkey. Il a décrit le dépistage comme « chaotique », affirmant qu'il y avait trop peu de personnel en service et que les pièces où les bénévoles de retour ont été confinés étaient trop petites."
(source : Reporterre)
L’ARTICLE LE PLUS FOU de 2014 - Le « coal rolling », pollution volontaire tournée contre les écolos, fait fureur aux Etats-Unis
HÉLÈNE CRIÉ-WIESNER (REPORTERRE)
mardi 30 décembre 2014
La Terre ne tourne pas toujours rond, comme le montrait cet article publié en juillet.
Aux Etats-Unis, un nouveau genre de militants anti-écolos est né : au volant de leurs pick-up trucks trafiqués, ils crachent exprès d’épais nuages de fumée noire sur les cyclistes, les piétons, et surtout les conducteurs de voitures hybrides ou électriques. Objectif : éructer leur détestation d’Obama, de sa « politique verte » et des environnementalistes en général.
Raleigh (Etats-Unis), correspondance
Polluer, salir, dégueulasser l’environnement au nom de la liberté, oui, mais autant que ça se voit, n’est-ce pas ? A chacun son modus operandi : les politiciens conservateurs, c’est-à-dire républicains, clament leur négationnisme climatique et refusent de voter les lois limitant l’usage du charbon dans le mix énergétique des Etats-Unis, au prétexte de la défense de l’emploi et des profits des grandes compagnies.
Sur le terrain, la partie la plus arriérée de leurs troupes d’extrême droite a trouvé ce moyen spectaculaire de revendication : pratiquer le « rolling coal », ou« coal rolling », autrement dit, le charbon roulant.
Le 10 juillet, l’influent web magazine AutoBlog décrivait ainsi la nouvelle tendance (qu’il se garde de condamner ouvertement, mais dont on devine qu’elle le dégoûte un peu) :
« Si vous n’êtes pas familier du phénomène, le ‘rolling coal’ est une manière de cracher à la gueule d’un autre véhicule. »
Quand vous étiez ado, avez-vous jamais piloté avec délice une mob ou un scooter au pot d’échappement bricolé pour émettre le plus de bruit possible ? Pour réveiller une cité en pleine nuit ? Ou frimer auprès des filles et des copains ? C’était illégal, bien sûr, mais vous aviez l’impression d’être un vrai mec et d’emmerder le monde.
En plus moderne, c’est la même chose avec une certaine race de red necks(bouseux) états-uniens : ils vivent plutôt dans des comtés ruraux ou dans des gros bourgs perdus. Leur culture, c’est sport à la télé, bière à gogo, armes en vente libre, et surtout culte des gros pick-up trucks, qu’ils bichonnent en leur ajoutant des roues surdimensionnées et des pots d’échappement verticaux, dans le style des camions sillonnant le continent nord-américain. Ces gros machos ont cette phrase basique tatouée sur le cerveau : « Fuck la gauche, fuck d’abord Obama ».
Une réaction de conservateurs extrémistes aux mesures environnementales
- "Vous avez gonflé votre Civic avec quinze livres d’énergie ? C’est adorable" -
Le phénomène du coal rolling, pas nouveau dans le monde des amateurs depick-up frimeurs, a pris son essor en juin, avec l’annonce le 2 juin par Obama de son plan contre le réchauffement climatique. Des mesures essentiellement administratives pour diminuer les émissions des centrales thermiques, favoriser les énergies renouvelables et les voitures non polluantes, le tout à partir de décrets, pour contourner l’obstruction systématique du Congrès.
Ainsi que le souligne Newsweek, ce genre de réaction extrême « était sans doute inévitable », résultat du jusqu’au-boutisme anti-fédéral et anti-EPA(Environnemental Protection Agency) de certains Etats, tels l’Arizona et l’Idaho, où sévissent les négationnistes climatiques les plus virulents.
« Cela débouche sur cette logique absurde du coal rolling, devenu récemment un véritable phénomène. Un sous-ensemble de conservateurs d’extrême droite a trouvé un moyen concret pour manifester son dégoût absolu de tout ce qui touche à la défense de l’environnement. »
Des pages sont dédiées au coal rolling sur Facebook, Instagram et Tumblr, qui diffusent des milliers de photos et vidéos de pick-up lâchant leur suie noire sur des cibles - bicyclettes, voitures, marcheurs – ahuries et furieuses. Youtube offre aussi son lot de petits films soi-disant hilarants, consultés des centaines de milliers de fois, ce qui en dit long sur la popularité du truc.
Certes, vu la tête des victimes, c’est parfois drôle, comme quand quelqu’un reçoit une tarte à la crème dans la figure. Mais, ainsi que le soulignent les contre-blogs et les articles parus dans la presse moins complaisante, c’est également très dangereux, quand la fumée aveugle totalement un conducteur de Prius sur l’autoroute, ou un groupe de randonneurs à vélo dans des lacets de montagne.
La "culture" de la pollution
Transformer son pick-up diesel en machine à fumée noire n’est pas sorcier, mais il faut être prêt à investir un peu d’argent pour modifier le moteur, le système d’échappement, et installer des commandes spéciales. Quelques centaines à quelques milliers de dollars, selon la quantité de pollution qu’on veut dégager à un moment précisément choisi.
Le site de news Vocativ publie un excellent article sur la « culture » des amoureux de pick-up, pour qui cette manière de rouler virilement des mécaniques est un profond art de vivre.
Il cite Robin, un jeune mécanicien de 25 ans de Caroline du Sud. Celui-ci pratique le coal rolling depuis qu’il a eu son premier pick-up, encore adolescent : « Ton pick-up n’est pas seulement là pour te transporter d’un point à un autre. Il représente ta personnalité. Le rolling coal, je ne sais pas l’expliquer, c’est juste marrant : conduire, balancer de la fumée, et se marrer. »
Un acte politique
D’autres ont un discours politique nettement plus élaboré, si l’on en juge par l’enquête de Slate, qui s’est attaqué aux origines et aux usages contemporains de la pratique.
Le journaliste a rencontré un commerçant qui diffuse des kits à installer sur les pick-up diesel pour leur faire cracher la fumée. Il dit : « Je rencontre des tas de clients qui détestent Obama. Si le Président est pour l’environnement, s’il est pour ci ou pour ça, alors, eux, ils sont contre, par principe. Ils balancent cette merde de leur camion, c’est leur façon de faire un bras d’honneur. Vous voulez de l’air pur et une empreinte carbone minimale ? On vous encule ! »
Quand on sait que la pratique du coal rolling coûte cher non seulement en équipement préalable, mais aussi en gasoil, on peut s’étonner de cette façon de protester à base de gaspillage dispendieux.
Selon Slate, il faut y voir la même logique politique que celle qui conduit les gens à acheter des armes et des munitions après une fusillade de masse. « A chaque fois, on entend dire que la gauche va se servir du drame pour interdire l’achat d’armes, alors on se dépêche d’en stocker. »
En l’occurrence, il s’agit de gaspiller de l’essence tant que la pression des environnementalistes n’a pas encore fait grimper son prix à des niveaux européens.
Une atteinte à la loi
Inquiète des proportions prises par le coal rolling, l’EPA a fait savoir le 8 juillet que cette pratique violait le Clean Air Act. « Contourner les contrôles de pollution d’un véhicule est contraire à la loi. La pollution des pots d’échappement, en principe retenue par des technologies qui réduisent les émissions, contient des suies et des composés chimiques responsables de morts prématurées, de l’asthme, et d’autres impacts dangereux pour la santé. »
L’EPA a annoncé qu’elle allait accroître ses contrôles auprès des vendeurs d’équipements induisant le coal rolling. Pourquoi ne pas tout simplement en interdire la vente ? Parce qu’on fait ce qu’on veut avec sa voiture, tant qu’on ne roule pas sur une voie publique.
L’association américaine des amateurs de pick-up est très embarassée par cette mode du coal rolling, et le fait savoir dans un article comminatoire sur son site : « Arrêtons tout de suite ce type de comportement. Cela alimente bêtement les stéréotypes sur les amoureux des pick-up trucks. Nous sommes les premiers à défendre le droit d’expression, mais quand quelques moutons noirs focalisent autant d’attention parce qu’ils utilisent mal leur turbo diesel, on préfère les éjecter de la communauté. » Oui, attention à la fin, quoi !
Source : Hélène Crié-Wiesner pour Reporterre
Première mise en ligne le 17 juillet 2014.
bbb
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