(blog à finir et à corriger)

Bon, mes chers cinq lecteurs, vous vous posez des questions sur la Grèce, vous savez ce laboratoire qui mesure le niveau de révolte en rapport à la mise en place de sa totale soumission aux banquiers de Wall Street (Goldman Sachs),d'Europe et aux multinationales américaines et européennes.
Et, ce qui a réussi en Grèce s'applique désormais à dose moins puissante, mais, s'applique quand même pour la France.
Mitterrand a dit qu'il était prisonnier des banquiers, OK, alors, nationalisons les plus grosses banques avant que l'état ne leur appartienne. Mais, pensons bien qu'ils ont déjà préparé les guerres civiles à venir et qu'ils pensent être sûrs de les gagner.
Alors, faisons le maintenant avant qu'il ne soit trop tard !

(source : Yanis Varoufakis)

 Posté le Le 11 décembre 2014 par yanisv

Dix questions sur la Grèce et SYRIZA, avec dix réponses - Q & A avec Jorge N. Rodrigues

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

1. Pourquoi l'Eurogroupe avait décidé la semaine dernière d'accorder une prolongation de sauvetage de deux mois jusqu'en Février? Ce était un signal politique pour les Grecs?

Officiellement, il ne était pas politique mais une solution «réaliste» car il offre assez de temps pour "l'évaluation des progrès accomplis par la Grèce" pour être achevé, mais ne se étend pas la «agonie» plus longtemps qu'il le faut. En réalité, cependant, ce était un message clair que Berlin ne est pas intéressé à traiter avec M. Samaras jusqu'à et à moins soit il choisit un président dans ce Parlement (dans ce cas, une élection générale est évitée) ou il gagne une élection générale (suite à son Défaut d'élire un président au Parlement). Les deux mois expirent précisément quand un nouveau gouvernement, dirigé par M. Samaras, ou M. Tsipras est au pouvoir. De toute évidence, Mme Merkel pense que la prochaine convention de la Grèce nécessite une fraîchement élu, ou relancé, le gouvernement. Au fond, le gouvernement allemand sait qu'il doit maintenant verrouiller cornes avec la SYRIZA de M. Tsipras. Ce est simple, vraiment devis.

2. Pourquoi le premier ministre Antonis Samaras a appelé, dans un geste surprenant, des élections présidentielles anticipées pour le 17 Décembre?

Ce est mon point de vue que M. Samaras a été trahi par Berlin et Francfort. Il promet électeurs grecs une «sortie propre des plans de sauvetage" à la fin de Décembre. Je refuse de croire qu'il a fait cette mise à jour - et je espère qu'il ne fait cette promesse parce qu'il a été promis une telle "sortie propre". Dans ce contexte, sa stratégie consistait à attendre Février, lorsque la "sortie propre" serait annoncé en grande pompe, puis appeler une élection mettant électeurs devant un dilemme: Un vote pour moi, ce est un vote pour une sortie immédiate de le cauchemar de sauvetage. Un vote pour SYRIZA est un vote pour le conflit avec l'UE qui se traduira par Grexit et le chaos. Me ou le déluge.

Hélas, la promesse de Berlin pour lui permettre de prétendre qu'il avait été sorti de sauvetage a été retirée proprement il ya quelques semaines. M. Samaras se est senti trahi et ses propres médias et des députés se est retourné contre lui. Il avait un choix difficile: Attendez cette chose, avec une perte quotidienne de contrôle sur son propre gouvernement, jusqu'à ce qu'une élection présidentielle au Parlement en Février, qu'il perdrait ainsi être contraint à une élection perdue d'avance? Ou allez-y maintenant, dans une dernière tentative pour terroriser les électeurs à voter pour lui plutôt que pour SYRIZA? Il a opté pour cette dernière.

3. Avez Samaras ont d'autres options, soit il est complètement pris en sandwich entre la troïka et de l'opposition et ce mouvement était désespérée?

Son mouvement était désespérée parce qu'il n'a jamais considéré son une option alternative - l'une qui résonne avec la vérité sur l'économie de la Grèce et à l'égard de la crise de la zone euro: l'option de dire l'Allemagne et à Bruxelles que ce est assez. Que le grand mensonge doit se terminer que la Grèce est sur la voie de la reprise et échapper à la faillite si seulement un peu plus de réformes et un peu plus d'austérité sont appliquées.

4. La probabilité d'élections législatives anticipées en Janvier est élevé, ou il ya une probabilité de partis gouvernementaux de bricoler une majorité finale de 180 votes pour élire Stavros Dimas?

Politiquement parlant, il n'y a presque pas de chance que M. Dimas obtenir les 180 voix dont il a besoin dans le troisième tour de scrutin. Et puis, il ya d'autres facteurs. Tous, ou presque, des indépendants, et certains députés de DIMAR et ANEL (deux petits partis d'opposition) ne ont aucune chance de réélection. Ils ont donc tout intérêt à voter pour M. Dimas manière à prolonger leur carrière parlementaire (et les «avantages» assorties) pour un an ou plus. Ils sont le seul espoir de M. Samaras.

5. Un accident majeur de deux chiffres à la Bourse d'Athènes et de contagion dans le obligations souveraines de la zone Euro marché hier sont premiers signaux de panique financière de la communauté des investisseurs?

Oui. Ceux qui avaient supposé que M. Samaras allait être acceptés par Mme Merkel une stratégie de «sortie propre" avant l'élection présidentielle était abasourdi. Bien sûr, l'argent intelligent avait déjà navire abandonné »en Octobre ...

6. Pouvons-nous attendre de 10 à 15% des rendements des obligations grecques et 1000 points de base pour les CD et une contagion dans les économies périphériques comme le Portugal, l'Italie et l'Espagne, de cette nouvelle crise grecque?

Les rendements des obligations grecques et l'indice de la bourse de la Grèce ne ont pas d'importance alors qu'un nouvel accord est en cours de négociation entre la Grèce et l'Union européenne. Si vous n'êtes pas empruntez, il ne importe pas vraiment ce que les taux d'intérêt sont! Et, autant que la bourse est concerné, nous devrions être intéressé par des prix qui reflètent les sous-jacents, les vraies valeurs - plutôt que les bulles créées par les gouvernements et la BCE. Ainsi, la priorité de la Grèce doit être la renégociation de son accord avec l'UE, en acceptant dans le tumulte de attendant dans les marchés monétaires que le prix que nous devons payer pour échapper à la phase 'étendre et faire semblant »à une phase d'une véritable stabilisation et croissance. Si cela signifie également que, au cours de nos négociations,, les rendements espagnols et italiens portugais augmentent, tant mieux. Pour cela peut signifier que Lisbonne, Madrid et Rome seront contraints de participer de façon créative dans cette négociation, formant un front périphérique, afin de forger une nouvelle architecture de la zone euro qui se arrête l'asphyxie des nations fières au nom de,, misanthropes règles inapplicables ineptes .

7. Pensez-vous qu'un gouvernement stable peut émerger de élections anticipées de conclure le plan de sauvetage et de négocier le suivi?

Oui, je crois que oui. La démocratie a ses moyens et doit respecter la volonté des électeurs. Ils sont, après tout, les arbitres finaux. Pas la BCE. Pas moi. Pas vous.

8. Un gouvernement dirigé par Syriza potentiel rejettera la ligne de crédit de précaution suggéré ESM?

SYRIZA devrait rejeter même € 1 des nouveaux prêts jusqu'à ce que et à moins que les secteurs publics et privés de la Grèce sont solvables rend à nouveau. (Et du Portugal) la tragédie de la Grèce ne est pas que nous avons été prêté trop peu. Ce est que nous avons prêté trop pour le jeter dans un trou noir.

9. Dans quel sens peut Syriza compromis avec Bruxelles et la BCE pour éviter la volatilité des marchés et le risque de défaut?

Dans une variété de façons! Cependant, SYRIZA, et ne doit pas, de compromis sur une chose: trouver un nouvel accord qui lève le voile de la dépression sur son économie sociale, sur les gens innocents qui souffrent indignité pour aucune raison du tout.

10. En 2015 vous attendez-vous la Grèce pour sortir de l'Euro, ou un changement politique à l'intérieur de la zone euro?

Ce serait une catastrophe si la Grèce devait être forcés de quitter l'euro. Pour la Grèce et pour l'euro, et en Europe en général. Il ne est pas nécessaire pour cela. Si la zone euro ne peut pas survivre intacte l'élection démocratique d'un gouvernement qui cherche à mettre fin à la souffrance de son peuple, il est douteux que l'Europe unie est encore possible."

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