lundi 15 décembre 2014

(blog à finir et à corriger)

Une opinion de l'état des States, mes chers lecteurs et sur la bande de psychopathes qui tiennent les rênes de l'administrations et de l'armée de ce pays.

Psychopathie, Reconnaître le trouble : 
(source : Doctossimo)


Il existe plusieurs définitions des troubles psychopathologiques, selon notamment que l'on se réfère au Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV), ou à la classification internationale des maladies de l'Organisation mondiale de la santé (Cim). Un rapport de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge des psychopathies a lui identifié six points qui caractérisent la personnalité psychopathe :

L'INDIFFÉRENCE FROIDE.

Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les "prendre par les sentiments".

L'IRRESPONSABILITÉ.

Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris des règles et des contraintes sociales.

DIFFICULTÉ DE MAINTENIR UNE RELATION AVEC AUTRUI

Mais de manière paradoxale, la personnalité psychopathe a des facilités à nouer des relations. Simplement, elles ne durent pas.

INTOLÉRANCE À LA FRUSTRATION

La personnalité psychopathe ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu'elle veut, et son seuil d'agressivité est très bas en la matière : elle va très vite s'énerver.

ABSENCE DE CULPABILITÉ

Il n'y a aucune remise en question après un passage à l'acte. Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.

TENDANCE À BLÂMER AUTRUI

La personnalité psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, en accusant les autres d'en être responsable, et de manière très convaincante."
(source : Agence Info Libre)

 Au bord de la guerre et de l’effondrement économique (Paul Craig Roberts)

Au cas où un de mes lecteurs me demanderais si je peux leur donner quelques bonnes nouvelles. La réponse est: pas si je dois vous mentir comme le font «votre» gouvernement et les médias traditionnels. Si vous voulez de fausses « bonnes nouvelles » vous avez besoin de retourner dans la matrice. En échange de moins de stress et d’inquiétude, vous serez conduits inconsciemment vers la ruine financière et l’Armageddon nucléaire.
Si vous souhaitez être prévenus, et peut-être préparés à ce que «votre» gouvernement vous apporte, et avoir une quelconque petite chance de réorienter le cours des événements, lisez et soutenez ce site. C’est votre site. Je connais déjà ces choses. J’écris pour vous.
Les néoconservateurs, un petit groupe de fauteurs de guerre fortement alliés avec le complexe militaro-industriel et Israël, nous a donné l’invasion de la Grenade (1) et les Contras dans l’affaire du Nicaragua (2). Le Président Reagan les a congédiés, et ils ont été poursuivis mais par la suite graciés par le successeur de Reagan, George Bush.
Installés dans les think-tanks et protégés par l’argent israélien et le complexe militaire/sécurité, les néoconservateurs ont resurgi sous l’administration Clinton et ont conçu l’éclatement de la Yougoslavie, la guerre contre la Serbie et l’expansion de l’OTAN aux frontières de la Russie.
Les néoconservateurs ont dominé le régime George W. Bush. Ils ont contrôlé le Pentagone, le Conseil National de Sécurité, le Bureau du Vice-Président, et bien d’autres choses. Les néoconservateurs nous ont donné le 11 Septembre et son camouflage, les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, le début de la déstabilisation du Pakistan et du Yémen, l’AFRICOM, l’invasion de l’Ossétie du Sud par la Géorgie, la disparition du Traité ABM, l’espionnage inconstitutionnel et illégal des citoyens américains sans mandat judiciaire, la perte des protections constitutionnelles, la torture et les manquements du pouvoir exécutif vis à vis de la loi, du Congrès et du pouvoir judiciaire. En bref, les néoconservateurs ont jeté les bases pour la dictature et pour 3ème Guerre Mondiale.
Le régime Obama n’a tenu responsable de crimes aucune personne du régime Bush, créant ainsi un précédent qui met le pouvoir exécutif au-dessus de la loi. Au lieu de cela, le régime Obama poursuit les dénonciateurs qui disent la vérité sur les crimes du gouvernement.
Les néoconservateurs restent très influents sous le régime Obama. A titre d’exemples, Obama a nommé la néoconservatrice Susan Rice comme conseillère en sécurité nationale. Obama a nommé la néoconservatrice Samantha Power comme ambassadrice américaine aux Nations Unies. Obama a nommé la néoconservatrice, Victoria Nuland, en tant que Secrétaire d’Etat adjoint. Le bureau de Nuland, en collaboration avec la CIA et les ONG financées par Washington, a organisé le coup d’Etat des USA en Ukraine.
Le néoconservatisme est la seule idéologie politique existante. C’est l’idéologie « America über alles ». Les néoconservateurs croient que l’Histoire a choisi les Etats-Unis pour exercer leur hégémonie sur le monde, ce qui rend leur pays «exceptionnel» et «indispensable». Obama lui-même l’a tout autant déclaré. Cette idéologie donne aux néoconservateurs une énorme confiance, tout comme la conclusion de Karl Marx disant que l’Histoire avait choisi les travailleurs pour être la classe dirigeante, avait donné confiance aux communistes des premières heures.
Cette confiance en eux-même rend les néoconservateurs téméraires.
Pour faire avancer leur agenda, les néoconservateurs usent de propagande sur les populations des États-Unis et des états vassaux de Washington. Les « presse-titués » livrent les mensonges des néoconservateurs au public crédule: la Russie a envahi et annexé les provinces ukrainiennes; Poutine a l’intention de reconstituer l’empire soviétique; La Russie est un état de gangsters sans démocratie; La Russie est une menace pour les pays baltes, la Pologne et toute l’Europe nécessitent un renforcement militaire US/OTAN sur les frontières avec la Russie; La Chine, un allié russe, doit être militairement contenue par de nouvelles bases navales et aériennes américaines autour de ses frontières et par des contrôles de ses voies maritimes.
Les néoconservateurs et le président Obama ont rendu tout à fait clair que les Etats-Unis n’acceptent pas la Russie et la Chine comme pays souverains avec des politiques économiques et étrangères indépendantes des intérêts de Washington. La Russie et la Chine ne sont acceptables qu’en tant qu’états vassaux, comme le Royaume-Uni, l’Europe, le Japon, le Canada et l’Australie.
De toute évidence, la formule néoconservatrice est une formule pour la guerre finale.

Toute l’humanité est menacée par une poignée d’hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington.
La propagande anti-Russie est passée à la vitesse supérieure. Poutine est le « nouvel Hitler ». Daniel Zubov rend compte d’une conférence conjointe tenue par trois think-tanks américains. Cette conférence a accusé la Russie des échecs de la politique étrangère de Washington. Lisez cet article: http://sputniknews.com/columnists/20141205/1015538604.html
pour voir comment fonctionnent les néoconservateurs pour contrôler les explications. Même Henry Kissinger est attaqué pour avoir dit la vérité évidente que la Russie a un intérêt légitime en Ukraine, une partie des terres longeant la Russie sont situées dans la sphère légitime d’influence russe.
Depuis le régime Clinton, Washington a agi contre les intérêts russes. Dans son livre à paraître, « Mondialisation de la guerre: la longue guerre de l’Amérique contre l’humanité », le professeur Michel Chossudovsky présente une évaluation réaliste du niveau de proximité jusque auquel Washington a amené le monde vers sa disparition dans une guerre nucléaire. Ce passage est tiré de la préface:
La « Mondialisation de la guerre » est un projet hégémonique. Des opérations militaires et de renseignement majeures et secrètes sont en cours simultanément au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et dans l’Extrême-Orient. L’agenda militaire américain combine à la fois des théâtres d’opérations majeurs et des actions secrètes orientées vers les États souverains déstabilisateurs.
En vertu d’un agenda militaire mondial, les actions entreprises par l’Alliance militaire occidentale (US-OTAN-Israël) en Afghanistan, au Pakistan, en Palestine, en Ukraine, en Syrie et en Irak sont coordonnées aux plus hauts niveaux de la hiérarchie militaire. Nous ne fonctionnons pas en opérations militaires et de renseignement désordonnées. En Juillet-Août 2014 l’attaque sur Gaza par les forces israéliennes a été menée en étroite consultation avec les États-Unis et l’OTAN. À leur tour, les actions en Ukraine et leur calendrier coïncidaient avec le déferlement d’attaque sur Gaza.
Aussi les entreprises militaires sont étroitement coordonnées avec un
processus de guerre économique qui consiste non seulement à imposer
des sanctions sur les pays souverains mais aussi dans des actes délibérés de déstabilisation des marchés financiers et monétaires en vue de saper
les économies nationales des ennemis.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont lancé une aventure militaire qui menace l’avenir de l’humanité. Au moment où nous mettons sous presse, les forces des États-Unis et de l’OTAN ont été déployées en Europe orientale. En vertu d’un mandat humanitaire une intervention de l’armée américaine se déroule en Afrique subsaharienne. Les États-Unis et ses alliés menacent la Chine avec le «Pivot vers l’Asie» du Président Obama.
Par ailleurs des manœuvres militaires sont menées aux portes de la Russie, lesquelles pourraient conduire à une escalade.
Les frappes aériennes américaines engagées en Septembre 2014 et dirigées contre l’Irak et la Syrie sous le prétexte de s’en prendre à l’État Islamique sont parties d’un scénario d’escalade militaire s’étendant de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée orientale à l’Asie centrale et du Sud. L’alliance militaire occidentale est dans un état de préparation avancé.

« Et ainsi soit la Russie »
Comme je l’ai souvent remarqué, les Américains sont un peuple insouciant. Ils ne sont tout simplement pas au courant. Supposons qu’ils soient au courant, supposons que toute la population ait compris le danger, quelque chose pourrait-il être fait, ou les Américains insouciants sont-ils tombés sous le contrôle de la police d’état que Washington a créé?
Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’espoir dans le peuple américain. Le peuple américain ne peut pas dissocier un leader véritable d’un factice, et les élites dirigeantes privées ne permettront pas à de vrais leaders d’émerger. En outre, il n’y a aucun mouvement organisé en opposition avec les néoconservateurs.
L’espoir vient de l’extérieur du système politique. L’espoir est que le château de cartes ainsi que les marchés truqués érigés par les décideurs politiques pour le bénéfice des 1% s’effondrent. David Stockman considère ce résultat comme très probable. L’effondrement que Stockman voit arriver est le même effondrement que j’avais signalé. En outre, le nombre de cygnes noirs(3) qui peuvent produire l’effondrement sont quand même plus nombreux que ce que Stockman identifie correctement. Certains organismes financiers s’inquiètent d’un manque de liquidité dans le revenu fixe (obligations) et sur le marché des produits dérivés. Barbara Novack, co-présidente de Black Rock, exerce un fort lobbying pour un mécanisme de sauvetage des produits dérivés.
L’article de David Stockman est important. Lisez-le jusqu’à ce que vous compreniez, et vous en saurez plus que la plupart de tout le monde:
http://www.lewrockwell.com/…/david…/duck-and-cover%E2%80%A8/
Beaucoup vont se demander: Si la richesse des 1% est vulnérable à l’effondrement économique, la guerre va-t-elle être lancée pour protéger cette richesse et va-t-on reprocher aux Russes ou aux Chinois les difficultés qui submergent la population américaine? Ma réponse est que le type d’effondrement que j’attends, et que David Stockman et sans doute d’autres attendent, présente le gouvernement dans une telle instabilité sociale, politique et économique que l’organisation d’une grande guerre devienne impossible.
Alors que l’impuissance politique du peuple américain et que la vassalité du monde occidental n’impose aucune contrainte sur Washington, l’effondrement économique entraîne des révolutions et la disparition de l’ordre existant.
Et aussi difficile serait-il pour les gens de survivre à l’effondrement, les chances de survie restent plus élevées que dans le cas d’une guerre nucléaire.
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_la_Grenade
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Contras
(3) référence à la « théorie du cygne noir » désignant un événement imprévisible qui a une faible probabilité de se produire
Traduction : Rochelle Cohen

Hélas, mes chers lecteurs, s'annonce un tas de faillite personnelle de gogos qui ont investis dans les hedge funds. Dieu aît pitié de leur âmes et......de leur porte feuille. Sans compter les gogos qui ont investi à fond dans la bulle spéculative du pétrole et du gaz de schiste fabriquée par les banquiers de Wall Street qui comptait sur leur "PUISSANCE" de persuasion pour la faire prospérer.

(source : Les Echos/bourse"



De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs


- Investir.fr 4 Commentaire(s)

La baisse des taux et l’abondance des liquidités provoquées par les actions massives des banques centrales à travers le monde ont poussé les investisseurs, à la recherche de rendement, à prendre des risques. Ils ont notamment financé la frénésie de forage de pétrole de schiste aux Etats-Unis. La chute des cours de l’or noir oblige les hedge funds à vendre leurs actifs les plus liquides pour rembourser les sommes empruntées pour spéculer sur le boom énergétique américain.



De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs | Crédits photo : Shutterstock
De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs | Crédits photo : Shutterstock
La chute des cours du pétrole pourrait bien provoquer le prochain krach boursier, s’inquiètent des opérateurs de marché, abasourdis par la dégringolade de 45% du prix du baril de brut en six mois, passé sous 61 dollars pour le Brent (référence de la Mer du Nord) et sous 58 dollars pour le WTI (brut léger américain), au plus bas depuis cinq ans et demi. « Pour le moment, ce n’est qu’une simple correction emmenée par la chute des actions des compagnies pétrolières, mais ça pourrait bien vite se transformer en krach », craint un trader suisse. Un krach qui trouverait son origine dans la faiblesse des taux, l’abondance de liquidités et un ratio risque/récompense progressivement de moins en moins attractif sur les actions.
Les investisseurs, en recherche désespérée de rendement, se sont massivement tournés vers les obligations dites à haut rendement, rémunératrices mais aussi très risquées puisqu’émises par des entreprises dont le risque de faillite est jugé élevé par les agences de notation qui classent leurs émissions de titres de dette dans la catégorie spéculative. « Le rush sur le ‘high yield’ (HY), comparable à celui sur leS&P 500, a débuté en 2009 », rappelle Etienne de Marsac, gérant de performance absolue chez Ikano pour qui ce « choc pétrolier à l’envers » est « une catastrophe pour un pan entier de l’industrie américaine, celui du pétrole de schiste, dont les coûts de production sont élevés » tellement la chute des cours du brut a été forte et rapide. Il y a, selon lui, « une analogie évidente entre la bulle Internet qui a éclaté auxEtats-Unis en 2000 et la bulle de l’extraction pétrolière qui éclate aujourd’hui sous nos yeux. » La chute du prix du brut ne « produira des effets positifs sur l’économie qu’avec un décalage de six mois à un an, avec un effet bénéfique sur la consommation, le secteur automobile ou l’aéronautique. »
Les hedge funds ont largement contribué au financement de la frénésie de forage dans le pétrole de schiste qui agite les Etats-Unis depuis cinq ans. Depuis que « les cours du gaz naturel ont chuté outre-Atlantique, rendant plus rentable la production de pétrole de schiste, résume Alexandre Andlauer, responsable du secteur énergie au sein du cabinet d’analyses AlphaValue, qui fait partie des très rares spécialistes à avoir prédit la chute des cours du brut, entrevoyant, il y a deux ans, la possibilité d’un baril à 50 dollars à la fin 2015. Certains acteurs sont même passés de société gazière à société pétrolière, comme EOG Resources. »

 
Crédits photo : Energy Information Administration (EIA)
De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs


Un boom énergétique qui a contribué au redressement de l’économie américaine après la crise financière de 2008, à hauteur de 0,3 à 0,6 point de pourcentage du PIB, selon Steen Jakobsen, chef économiste de chez Saxo Bank, interrogé sur ses prévisions de l’évolution des cours du pétrole mercredi, en marge de la présentation des « prévisions chocs » de la banque pour 2015. Lui qui avait également anticipé la chute des cours du brut (à 80 dollars), n’est pas très optimiste pour l’évolution à venir du prix de l'or noir. Il juge que la dégringolade pourrait amputer le PIB américain de 0,5 point de base et n’exclut pas - idée controversée - la nécessité pour l’Etat de devoir venir en aide aux compagnies pétrolières et aux banques qui leur prêtent de l’argent, provoquant l’ire de l’opinion publique.

L’énergie, poids lourd du « high yield »

Dans l’univers du « high yield », les obligations du secteur énergétique se taillent la part du lion outre-Atlantique. Elles comptent pour 16% du marché américain, selonFitch, dépassant celles du secteur pharmaceutique (8,5%) après une flambée de 155% de la dette depuis la fin 2009. Le stock de la dette a été multiplié par quatre entre 2005 et 2014 pour atteindre 210 milliards de dollars, à comparer avec un marché américain du haut rendement de presque 1.400 milliards. Les titres de crédit notés « B- » ou en deçà (catégories très spéculatives) repésentent 77 milliards de dollars, recense Fitch, compartiment sur lequel figurent essentiellement des sociétés spécialisées dans l’exploration et la production qui, au total, comptent pour la moitié des obligations à haut rendement du secteur de l’énergie. Ces acteurs sont petits, fragmentés et très sensibles à la chute des cours pétroliers de par leur structure de coûts. Leur activité nécessite en effet un effort important et constant d’investissement, d’où la mise en garde de Deutsche Bank il y a quelques semaines : le passage du baril de brut WTI sous 60 dollars mettra en péril le haut rendement du secteur énergétique.
Au cours des derniers jours, la dette de ces sociétés d’exploration et de production a été particulièrement attaquée, leurs obligations massivement vendues sur le marché secondaire, comme celles de Laredo Petroluem (-60% depuis septembre), de Sanchez Energy (-70%), de Devon Energy (-20%), recentré cet été dans l’exploration et la production, de Continental Resources qui a découvert le gisement géant de Bakken (Dakota du Nord, qui compte pour la quasi-totalité de la production actuelle de pétrole de schiste) ou encore du gros producteur Linn Energy (-20% depuis septembre), dont la dette représentait à cette époque 71% du capital, selon Morningstar. Avec, en corollaire, une flambée des rendements associés et donc un renchérissement des coûts de financement pour ces sociétés, et aussi pour les autres, toutes celles de l’univers de l’énergie par effet de contagion - parmi les obligations qui ont le plus chuté, figurent celles des groupes de services pétroliers Transocean (-30%) et Hercules Offshore (-45%) - et encore au-delà. « Le secteur énergétique a clairement entraîné le marché du haut rendement vers le bas, l’aversion pour le risque s’est propagée à l’ensemble des obligations des catégories spéculatives », écrit Adrian Miller, directeur de la stratégie obligataire chez GMP Securities à New York, dans une note.
Selon l’indice Markit CDX North America High Yield, qui mesure le coût d’une assurance contre un défaut de paiement de 100 entreprises en catégorie spéculative, la prime a bondi de plus de 50 points de base la semaine dernière, à presque 400 points, sa plus forte progression hebdomadaire en deux mois, tandis que l’ETF de BlackRock spécialisé dans le haut rendement - le plus gros existant dans cet univers (14 milliards de dollars) – est tombé à son plus bas niveau depuis juin 2012.

Le rendement de la dette souveraine américaine n’avait pas chuté autant depuis deux ans

L’aversion pour le risque se reflète d’ailleurs dans le taux de rendement des obligations souveraines à dix ans des Etats-Unis, qui revient flirter avec le seuil de 2% pour la première fois depuis le mini-krach d’octobre, « qui n’a été qu’un avant-goût de ce qui nous attend », juge un opérateur de marché. La dette américaine est perçue comme un actif refuge, ce qui explique le regain d’intérêt des investisseurs pour les Treasuries. Mais la hausse des cours des obligations américaines à dix ans (et donc la baisse des rendements) s’explique également par des rachats de positions baissières par les hedge funds qui, depuis le début de l’année, parient sur une chute des cours avec la fin du programme de rachats d’actifs de la Réserve fédérale américaine. Sous cette impulsion, le taux de rendement du dix ans américain a connu la semaine dernière sa plus forte baisse en deux ans.

 
Crédits photo : Bloomberg
Le rendement du taux à 10 ans américain proche de 2%


Pris de court par le retour du risque politique en Grèce, les hedge funds, dopés au levier, doivent également faire face à des pertes sur le marché grec (actions et dette) et doivent, pour rembourser les sommes qu’ils ont empruntées pour spéculer (les faibles taux motivant la pratique), consentir à de grosses pertes pour sortir de ces positions illiquides et vendre également (à perte ou non) des actifs plus liquides. «Voilà comment un sell-off en Grèce et sur le ‘high yield’ se propage à l’ensemble des actifs », s’agace un gérant obligataire.
Le « high yield », à l’exact opposé du marché de la dette souveraine américaine, «est l’un des marchés les plus illiquides au monde », soulignait mercredi Steen Jakobsen. Un manque de liquidités « exacerbé pendant cette période d’avant Noël, pointe Eric Pictet, directeur du bureau de Paris de Muzinich, spécialiste de la gestion obligataire à haut rendement. Après Thanksgiving, les acteurs sont moins actifs aux Etats-Unis. Muzinich, « en dehors des télécoms et des médias en 2000 et des banques en 2008 », admet « avoir une allocation dans l’énergie dans ses portefeuilles HY US proche de l’indice qui pèse 15%. » Et d’expliquer que ce secteur traitait avec des spreads (prime de risque) moyens inférieurs à 101 points de base depuis treize ans. Désormais, ces rendements offrent une prime de 250 points de base par rapport à l’indice élargi du marché du haut rendement, ce qui signifie que les investisseurs réclament, pour détenir des obligations HY du secteur énergétique plutôt qu’un panier d’autres obligations HY, une prime de rendement de 250 points de base.
Selon Eric Pictet, un baril de brut à 60 dollars pendant un an « n’est pas problématique » et n’engendrerait « aucun défaut » dans les portefeuilles de Muzinich « car les sociétés ont du cash et beaucoup ont mis en place des couvertures. » Et à plus long terme ? « 25% de défaut » à trois ans dans le secteur est possible « mais il est probable que les prix se réajustent car l’offre devait baisser à ces niveaux de prix.» La chute des cours des obligations à haut rendement aux Etats-Unis a fait basculer l’indice général haut rendement mesuré par Bank of America Merrill Lynch en dessous de 100 depuis quelques jours, indiquant que les obligations HY s’échangent en moyenne en dessous de leur prix d’émission. Quant aux rendements, toujours selon les données de la banque d’affaires, ils s’élèvent désormais à près de 9,5%, contre un point bas de 4,87% en juin. Cette situation a « pour le moment, assez peu d’effet sur le marché européen, le secteur de l’énergie y est petit (1%). »
Il est par ailleurs « possible mais peu probable », selon Etienne de Marsac, que les titres de dette des entreprises bien notées par les agences (catégorie investissement) subissent des dégagements aussi massifs que ceux observés sur les obligations à haut rendement du secteur énergétique américain, « étant donné le stock de plus-values latentes chez les gérants d’actifs. Cette année encore, les performances sur les fonds de crédit ‘investment grade’ (IG) sont excellentes : entre 7,5% et 8,5% de rendement. » Un autre opérateur recadre toutefois : « Je ne suis pas sûr que les gérants d’actifs traditionnels soient les plus chargés en dette d’entreprises IG. Si ce sont effectivement les hedges funds qui tiennent le marché, c’est inquiétant. L’année n’est vraiment pas bonne pour eux. Ils se sont plantés sur le papier à dix ans des Etats-Unis, sur la Russie, sur la Grèce, le rachat de Shire par Abbvie… Ils ont besoin de payer leurs appels de marge et de vendre ce qu’ils ont en portefeuille, à commencer, s’ils ne veulent pas empirer leur situation financière, par ce qui est liquide et bénéficiaire. » Au cours du premier semestre, 461 hedge funds ont fait faillite, selon le cabinet Hedge Fund Research, pour qui cette année s’annonce comme la plus funeste pour les fonds alternatifs depuis 2009.

Les primes de risque à leur niveau d’avant crise

Les spreads de crédit sur le haut rendement (450 points de base) comme sur celles des obligations classées dans la catégorie investissement (100 points de base) se traitent aux Etats-Unis « sur les niveaux de pré-crise. Ajustés du levier, ces niveaux sont encore plus chers. […] Ces niveaux extrêmement chers de prime de risque rendent le marché du crédit particulièrement vulnérable », reconnaît néanmoins Etienne de Marsac.

 
Crédits photo : BoAML, FactSet, Bloomberg, CreditSights
Les primes de risque, en hausse depuis cet été, explosent ce mois-ci


Le gérant de performance absolue nous explique par ailleurs que les obligations HY sont assorties de « covenants », « c'est-à-dire de mécanismes de protection destinés à protéger le créancier. Typiquement, si le ratio dette nette sur Ebitda (excédent brut d’exploitation corrigé des dépréciations et des provisions) dépasse un certain niveau, alors le débiteur se voit couper ses lignes de crédit. Ce mécanisme protège le créancier, mais assomme le débiteur au moment où celui-ci a le plus besoin de financement. C'est l'effet ‘Jump to Default’, typique du marché du HY » qui, s’il se produit, se reflètera par une augmentation brutale des CDS (Credit Default Swap, sorte d’assurance contre la faillite), trop brutale pour que le créancier ne puisse modifier son appel de marge. Toutefois, poursuit-il, « le marché pourrait se stabiliser sous l’impact d’opérations de fusions-acquisitions. Les majors de type Exxon, Shell ou Repsol pourraient profiter de l’actuelle consolidation du secteur. »
Alexandre Andlauer ne verse pas non plus dans la fascination du pire : « les ‘big oil’ ont assez d’actifs qu’elles peuvent vendre si ça dégénère ; à bas prix, mais qu’elles peuvent vendre tout de même pour rembourser leur dette. Elles génèrent du cash-flow, même s’il est en baisse. Elles peuvent aussi couper dans le dividende. » Cela dit, « le pétrole dans le Dakota est proche de 45 dollars le baril, c’est une zone qui devient dangereuse et des coupes massives en termes de production auront lieu sous les 40 dollars. Ces coupes ne seront visibles que dès le mois d’avril-mai, une fois que les couvertures arrivent à expiration. » Moins de production, donc moins d’argent et encore plus de mal à trouver des financements. Le printemps pourrait donc être meurtrier, au moins pour les acteurs les plus fragiles et leurs créanciers.

Marjorie Encelot (@marjoriencelot)

Et, pendant ce temps, le prix de l'essence continue de descendre au Canada, au Canada, mais, pas en France !

Avec Frédéric Bisson, Alexandre Poirier, Krystel Dubé et Maude Rousseau.


PUBLICATION

  

Encore une baisse du prix de l'essence à Gatineau-Ottawa

Les compagnies pétrolières n'ont pas fini de nous surprendre. Le prix de l'essence est encore à la baisse un peu partout au Québec.
À Gatineau, il se vend en moyenne 1 dollar 2 le litre. Mais, dans la région, c'est à Ottawa où l'essence se vend le moins cher. En moyenne, les automobilistes peuvent faire le plein pour 92 cents le litre.
À Nepean, certains l'ont même vu sous la barre des 90 cents.
En moyenne, au Québec, le prix de l'essence est à 1 dollar 10 le litre.



Pesticides : la mort te guette au coin de ta luzerne ! ‪#‎Insurrection‬
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Et, en attendant, en belgique, ils se prennent en main et en.......France ?

(source : RTBF)

Grève générale du 15 décembre: cette fois, tout le pays sera à l'arrêt

BELGIQUE | Mis à jour le vendredi 12 décembre 2014 à 21h33


    vvvv

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