lundi 15 août 2011

Salut à tous les nous autres qui croyons que les animaux ont une âme.

Alors, il paraît que la crise qui dure depuis 2008 est comme Vishnou. Elle génère des avatars. L'une apparait, semble disparaître, pour aussitôt laisser la place à une autre.
Quel dommage pour les peuples de l'occident pour lesquels l'apparition et l'utilisation des ces avatars signifie la fin de tous leurs acquis sociaux.
Parce qu'il semble évident que tant que, les codes du travail, le temps de travail légal n'auront pas disparu, ainsi qu'à venir les baisses des pensions de retraite et des salaires, nos gouvernants laisseront faire les places financières.
Eh, mes trois chers lecteurs, les peuples ne sont pas responsables, mais, à travers, leurs gouvernants inféodés à ces même place financières, ils nourrissent l'hydre qui supprime au fur-à-mesure leurs droits.
Vous ne me croyez pas, mes trois chers lecteurs ?
Alors, dites-moi, pourquoi nos gouvernants font des annonces de moralisation et de cadrage de la spéculation internationale et dans les faits ne font rien.
Oui, dites-le moi.
Ils se réunissent tous en G8 en G20, en G truc et rien n'apparaît à l'horizon, à part la suppression de nos droits. Parce que nous sommes traités au final comme les coupables au lieu qu'eux le soient.
Est-ce que cela ne prouve pas la collusion réelle qui existe entre eux et les marchés financiers, eux et les multinationales qui jouent contre nous.
Lorsque, nous perdons un droit ici et là, eux, en gagnent un nouveau pour nous asservir, pour nous soumettre.
Tout le reste, c'est du baratin comme en produit à la tonne, notre cher président national qui tous les jours se regardent dans le miroir comme la belle mère de Blanche Neige en lui demandant, "Existe-t-il quelqu'un de plus intelligent que moi ?"
Et, le miroir de répondre, "Non, à part toi, personne n'est plus intelligent que toi !"
Du coup, notre cher président grimpe sur le mont Etna pour se jeter dans la bouche du Volcan, parce que comme Narcisse, il n'a pu être plus intelligent que lui-même.
Mais, arrêtons-là, les digressions pour en revenir à notre sujet dans la rubrique, "Je ne suis pas tout seul à penser ce que je pense".

(source : Challenge)

Entretien avec Daniel Lebègue.
Comme Michel Camdessus ou Jacques de Larosière, Daniel Lebègue fait partie de ces grands serviteurs de l'Etat à la retraite qui ne s'ennuient pas. A 68 ans, l'ex-directeur du Trésor (1984-1987) et ex-directeur de la Caisse des dépôts (1997-2002), avec qui nous déjeunons,

(...) "Mais Daniel Lebègue, qui a l'élocution lente et précise, manie aussi l'acide. Et cela m'a réveillé pour de bon. Notre énarque est un indigné. Et son courroux concerne nos mœurs politiques. La vraie gouvernance. Comme président de l'ONG Transparence International il est à l'origine de la procédure dite des « biens mal acquis » qui cause tant de soucis à certains présidents de la Françafrique dont nos gouvernants ne cessent de répéter qu'elle n'existe plus. Mais l'indignation de Lebègue porte aussi sur notre façon à nous de faire de la politique. En commandant sa crème brulée, il nous réveille pour de bon en dressant un tableau sans concession de nos chers parlementaires. Absence d'encadrement du lobbying, cumul de mandats, conflits d'intérêts à tous les étages ; le parlement français, qui compte 60 avocats d'affaires en exercice, est selon lui nettement en dessous des normes d'une grande démocratie donneuse de leçons. Pour la justice, ce n'est guère mieux, avec un parquet aux ordres de la Chancellerie et un gouvernement qui a tenté, sans succès il est vrai, de supprimer le dernier contre-pouvoir que sont les juges d'instructions. Ce cordon entre le parquet et le politique, une spécificité française que le Conseil de l'Europe a condamné, Lebègue veut le couper pour de bon. Son idée est de réformer la constitution en créant un poste de Procureur général de la Nation. Désigné à la majorité qualifiée des deux chambres pour un mandat non révocable et non renouvelable, cette personnalité indépendante remplacerait le Garde des Sceaux comme patron du parquet. Idée un peu folle ? Peut-être pas. Transparence International à bien l'intention de demander à chaque candidat à la présidentielle de 2012 de s'engager sur la question. Le simple fait de refuser pourrait faire mauvais genre.
Après l'addition- que je paye au nom de l'indépendance de la presse- l'indignation de notre homme monte encore d'un cran. On parle de la finance cette fois. Et l'ex-DG de la BNP s'étrangle presque du fait que les engagements pris par le G20 n'ont pas encore été tenus. Bien sûr les bilans des banques sont un peu plus surveillés. Mais l'essentiel est précisément en dehors du bilan. Hedge funds, marhés dérivés et places off-shore, qui devaient être encadrés, ne le sont toujours pas. Et tout risque de sauter. Pour Lebègue, il n'y a plus de filet. Les Etats, au bord de la faillite, ne seront plus là pour sauver la planête des folies de la finance. Le prochain krach sera le « big one ».
Sur ce on retourne observer le sauvetage de l'euro.

Pierre-Henri de Menthon, directeur délégué de la rédaction de Challenges."

Alors, mes trois chers lecteurs, qu'en pensez-vous, nous ne sommes pas tous seuls en ce bas-monde, finalement.
Et, ce ne sont pas les socialistes qui vont me démentir, vu, qu'à son époque de ministre de l'économie, Strauss Kahn était cul et chemise avec les puissants de notre cher pays. Sans parler du meeting de Martine Aubry où on a retrouvé Bernard Tapie en train de faire l'accueil des militants. Il y a là, un mélange des genres qui ne présage rien de bon pour la suite des évènements.
En tout cas, je suis d'accord avec Daniel Lebègue, il faut moraliser ce qui ressemble de plus en plus aux écuries d'Augias, l'assemblée européenne, les différentes assemblées représentatives du vote populaire dans nos pays.
Lorsque, cela sera fait, le lobbying aura le coup tordu.
Mais, en attendant, et pour finir, une news qui me fait tordre de rire de l'AFP. Je vous la livre en direct.

15/08/2011 à 17:07
"Les Bourses temporisent avant le sommet Sarkozy-Merkel".

Et, cela, sera tout, mes trois chers lecteurs. Mais, n'êtes-vous pas comme moi, mort de rire.
Et, sur ce, bien le bonjour chez vous.
René.

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