Salut à tous les fatigués. Un de vos frères vous salue.
Je dois dire que parfois, je ne comprends pas. En Ethiopie, en période de famine, le gouvernement cède à des compagnies étrangères, des centaines de milliers d'hectare, pour qu'elles pratiquent la culture intensif pour des denrées à destination de leur pays.
De plus, dans une délire mégalomanique, le gouvernement a l'intention de se lancer dans la construction de barrages et de canaux afin de permettre à ces gens-là, d'irriguer les terres.
Mais, mon dieu, pourquoi ne l'a-t-il pas fait pour les éthiopiens eux-même ?
Ils sont trop cons ?
Ils sont trop laids ?
Ils ont un pois chiche dans le cerveau ?
Non seulement, ces barrages vont assécher et saliniser les terres en aval. Mais, cela obligera encore plus les compagnies étrangères a usé et abusé des engrais chimiques. Sans compter les pesticides et toutes les autres saloperies qui finiront par polluer l'eau issue des barrages et les nappes phréatiques.
Sans compter, que les emprunts pour financer ces projets pharaoniques vont alourdir la dette de l'Ethiopie.
A mon avis, le rapport sera tellement disproportionné que les gouvernements successifs n'arriveront pas à la rembourser. Déjà, qu'ils n'arrivent pas à rembourser celle existant présentement.
Alors, ce n'est pas en la multipliant par cent qu'ils y réussiront.
C'est du délire.
Délire qu'encourage évidemment les étrangers intéressés à profiter d'eux.
Il serait peut-être temps d'arrêter de nous bassiner avec le développement durable lorsqu'il n'est même pas possible de bloquer toutes ces industries ou spéculateurs prédateurs.
Plus, on parle de préserver l'environnement, plus, ils s'ingénient à le détruire plus rapidement.
La période qui s'ouvre, sera la pire que la planète aura connue, et, celle-là sera en accélérée.
Même, moi, qui me suis réfugié dans la France profonde, dans une campagne perdue, je peux être rattrapée par des puits d'exploitation de gaz schisteux, et où, irais-je après, vu qu'ils organisent une exploitation prédatrice de l'environnement du Pôle Nord ?
Sans compter, que par exemple, en France, où nous sommes déjà en campagne présidentielle, tout le monde parle de comment, nous allons faire des économies pour cela, ressembler à notre président national.
Mais, personne ne parle des paradis fiscaux, de moraliser la finance internationale, enfin de ce genre de truc.
A part chercher à lui piquer du fric avec une taxe sur les transactions internationales.
Voilà, le fond du discours.
Chercher à les empêcher d'avoir des comportements prédateurs, même pas en rêve.
Car, même, en prenant les socialistes, à part des ponctionements fiscaux sur les hauts revenus, rien, juste, une saine gestion de l'économie de marché, comme, ils disaient à l'époque de Lionel Jospin.
Par contre, là, on peut dire qu'ils ont réussi. Son gouvernement a obtenu la médaille des privatisations.
Après, ça, ils pouvaient dire qu'ils avaient bien géré, vu, qu'ils avaient vendu les bijoux de famille.
Mais, je m'égare, revenons-en plutôt à notre sujet, l'Ethiopie.
(source : Survival International)
"Ethiopie : spoliation de terres en période de famine
Des milliers de personnes souffrent de la famine en raison d’une grave sécheresse qui affecte actuellement le sud de l’Ethiopie, la plus sévère dans cette région depuis ces soixante dernières années. Or, selon une enquête de l’ONG Survival International, de grandes étendues de terres fertiles dans la vallée de l’Omo, au sud-ouest de l’Ethiopie, ont été cédées à des compagnies malaisiennes, italiennes et coréennes, ou sont directement gérées par l’Etat, pour y pratiquer une agriculture intensive d’exportation. Le gouvernement projette, en outre, d’étendre encore à 245 000 hectares la superficie des terres qu’il destine principalement à la culture de la canne à sucre.
Dans cette région, 90 000 autochtones dépendent de leurs terres pour subvenir à leurs besoins. Si, à l’heure actuelle, les tribus de la vallée de l’Omo sont encore épargnées, leur sort reste incertain. En effet, les décrivant comme des « arriérés », le gouvernement entend convertir ces fermiers auto-suffisants, éleveurs et chasseurs en ouvriers agricoles dans les plantations. Nul besoin de préciser qu’en cas d’opposition, les réfractaires seront tout bonnement expulsés. Le projet gouvernemental implique également la construction d’une série de barrages le long de la rivière Omo, dont celui de Gibe III destiné à devenir le plus grand barrage du continent africain. La construction de centaines de kilomètres de canaux d'irrigation, nécessaires à ce projet colossal détournera les eaux dont dépendent les tribus, qui ne pourront plus compter sur les crues annuelles pour cultiver."
Bon, je sais, j'ai déjà parlé de ce qui se passait en Ethiopie ou partout ailleurs en Afrique en ce qui concerne les cessions de terre. Sauf, que c'est l'une des raisons pour lesquelles, je reste dubitatif concernant les écologistes.
C'est vrai, il faut le dire, que leur poids à l'assemblée européenne n'est pas assez important pour pouvoir constater, si, il y aurait changement.
Mais, nous sommes engagé dans une course de vitesse avec tous les prédateurs, et, cette course, nous sommes en passe de la perdre.
Surtout, lorsque, nous avons des présidents comme sarko qui font des annonces bidons et qu'il n'y a rien derrière. Et, en ce qui le concerne l'affaire libyenne ne devrait pas nous rassurer, au contraire.
Mais, passons, parce que je suis fatigué, je sors du boulot, je fais une pause et je reprends jusqu'à ce soir 23 heures.
A bientôt.
René.
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