dimanche 7 août 2011

Salut aux jardiniers du monde entier, que Mosanto et consorts veulent réduire à leur merci !

Ah, là, là, mes pauvres trois lecteurs, et, si, nous nous faisions avoir dans les grandes largeurs. Si, de crise, il n'y avait pas et que les fluctuations de la bourse, plus les interventions des agences de notation, obligeant les états a encore plus emprunter pour assurer le service de la dette, n'était là que pour nous cacher la forêt.
Comme un tour de passe passe qui nous oblige à fixer notre attention sur le mouvement et non pas sur la manière par laquelle le tour est réalisé.
Ou, si, vous préférez, on nous balance un écran de fumée pour nous empêcher de voir ce qu'il se passe derrière.
Mais, dans ces conditions, quel serait le tour et quel objectif aurait le mouvement ?
Tudieu, mes chers trois lecteurs, je pense que nous sommes au coeur du mystère !
Parce que la chute des bourses permettent à certains gros spéculateurs de se positionner sur certain secteur en achetant les actions des entreprises publiques ou des entreprises de pointes.
Mais, ces gens-là ou les organismes les représentant ont-ils besoin de gagner plus, de toujours accumuler au point où ils en sont arriver ?
Ou alors, leur stratégie n'est-elle pas de contrôler les états en injectant exprès et en manoeuvrant exprès pour que les états leur soient dévolus sans chercher en en accaparer les expressions du pouvoir.
En les transformant en réalité en coquilles vides pour laisser le peuple s'imaginer qu'il garde toujours le contrôle au final.
L'exemple des industries agro-alimentaire aux Etats-Unis et en Europe en est un bon exemple.
En France, le gouvernement sous le couvert d'un animateur "écologiste" des médias nous ont concocté un "Grenelle de l'environnement" pour nous laisser jouer aux billes en nous faisant croire que nous allions reprendre la main sur ce secteur là.
Nous avons même une ministre de l'environnement pour nous faire croire que le gouvernement va nous protéger.
Résultats, net et sans bavures, on se fait rouler dans la farine.
Les multi-nationales qui sont capables d'injecter des masses de fonds spéculatifs, eux et d'autres, pour déstabiliser les états et les soumettre, vont bientôt nous supprimer notre libre-arbitre concernant notre liberté de comment produire et de comment consommer.
Même, dans nos jardins, nous ne pourrons plus produire des carottes naturelles sans nous cacher.

(source : Les Moutons Enragés)

"France, les autorités veulent leur interdire l’emploi de produits naturels pour traiter
Posted: 7th août 2011 by voltigeur in Écologie et environnement.

Raz le bol de leurs lois à la con, marre des produits chimiques qui engraissent les Monsanto et Cie et qui tuent…Je préconise que si cette loi passe, on donne le produit des cultures à bouffer aux signataires et à leurs familles Je doute fort qu’ils mangent ce qu’ils nous obligent à consommer
France, la colère monte chez les producteurs de légume, les autorités veulent leur interdire l’emploi de produits naturels pour traiter
Colère de producteurs de légumes: les autorités veulent leur interdire l’emploi de produits naturels pour traiter leurs salades, radis ou concombres, en lieu et place de substances phytosanitaires chimiques plus polluantes.
Avec ces produits, je n’ai plus de problèmes de mildiou. Et voilà qu’on nous les interdit, à cause des complexités de la réglementation, déplore Denis Digel, qui produit quelque 600.000 salades par an à Sélesat, dans le centre de l’Alsace.
Pendant des années, le maraîcher protégeait ses salades à l’aide de produits chimiques, qu’il appliquait à trois reprises. Depuis deux ans, il se contente d’une seule pulvérisation de Sémafort, un produit dit phyto-stimulant, à base d’algues, d’extraits végétaux et de phosphites. La substance, fabriquée en Allemagne, est censée renforcer les défenses naturelles de la plante.
C’est trois fois moins cher à l’hectare, et nettement plus efficace. Les rendements sont supérieurs. Et en plus, cela permet de réduire l’impact négatif sur la nature, énumère-t-il. Il souligne que le gouvernement a justement demandé aux agriculteurs, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, de diviser par deux d’ici 2018 leur consommation de produits phytosanitaires.
En France, ces produits alternatifs – dont le Sémafort – sont encore peu répandus, sauf dans l’Est où un regroupement de 460 producteurs les teste avec succès depuis 2007 au sein d’une station d’expérimentation dénommée Planète légumes, soutenue par la Chambre d’agriculture d’Alsace.
Procédure longue et coûteuse
Or, le ministère de l’Agriculture a adressé en juin aux producteurs concernés une mise en garde sur l’emploi des phosphites. Il souligne que les produits contenant ces substances ne peuvent être commercialisés qu’en tant que produits phytopharmaceutiques. S’ils le sont en tant qu’engrais – c’est le cas du Sémafort -, ils doivent être retirés du marché sans délai.
Nous n’avons aucune opposition de fond à l’usage des phosphites, qui sont d’ailleurs autorisées au niveau européen. Simplement, tout produit à base de phosphite ne peut être commercialisé que s’il a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), précise à l’AFP un expert du ministère.
Or obtenir une AMM, en France, relève d’une procédure longue et coûteuse, souvent hors de portée des petites ou moyennes entreprises qui commercialisent les phyto-stimulants. Pour le Sémafort, cela coûterait quatre millions d’euros, c’est hors de portée de son fabricant, calcule Fabien Digel, directeur de Planète légumes et frère du producteur de Sélestat (...)."

Souvenez-vous, mes trois chers lecteurs, dans une précédente lettre, je vous avais parlé de cette loi qui va passer aux Etats-Unis et en Europe.
Cette Europe dont on nous a dit qu'elle se créait pour nous et en faveur des peuples en nous sortant l'argument bidon, "Plus jamais de guerre entre européen".
Entre européen, peut-être, mais, nous la portons en Irak, en Afghanistan, en Côte d'Ivoire, en Somalie, sans parler de celle plus pernicieuse, la guerre ou la domination économique.
Notre président national, sarko, vient nous empêcher de vivre jusque dans notre jardin pour servir la soupe à des multi-nationales, contre notre sécurité alimentaire et de ce qu'il reste de notre French way of life.
Aux Etats-Unis, le président Obama nous a servi des discours et la première chose qu'il a fait, c'est prendre ses conseillers dans la sphère de la haute finance et des multi-nationales.
En France, est-ce que les socialistes vont nous protéger, vont protéger la qualité de mes carottes et ma manière de les protéger ?
Que nenni, mes trois chers lecteurs !
Ils veulent protéger les marchés, point barre. Mais, quels marchés.
Et, pour finir, si, nous faisions comme les israéliens.

"Escalade de la contestation sociale en Israël
De Jean luc RENAUDIE (AFP) – Il y a 13 heures
TEL-AVIV — La contestation sociale en Israël est montée d'un cran samedi avec la participation de plus de 300.000 manifestants à Tel-Aviv et dans d'autres villes, venus réclamer la "justice sociale"."

Quel exemple, chapeau bas !

A bientôt.
René.

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