Salut à tous ceux qui rêvent encore. Faites donc avant qu'ils ne vous collent une puce dans la tête pour même contrôler vos rêves.
Bon, hier, j'ai eu une grosse flemme. Pas eu envie d'écrire.
Pourtant, il y avait matière.
Par exemple pour parler de l'introuvable kadhafi. Il est passé par ici, il repassera par là.
Son histoire de souterrain me rappelle, ceux des châteaux forts qui serpentaient jusque dans la campagne pour permettre aux seigneurs de s'échapper.
Lui, non, seulement, il a fait comme Nicolae Ceausescu en Roumanie, il a couvert la ville de souterrains pour mener une possible guerrilla urbaine, mais, en plus, il a du en aménagé d'une longueur de plusieurs dizaines de kilomètres pour lui permettre de s'échapper plus sûrement.
Par, contre et toujours pour parler de la Libye, les occidentaux qui s'imaginent se partager le gâteau risque de déchanter.
D'abord, parce que si kadhafi n'est pas arrêté, il y a juste un changement de rôle, ses fidèles se retrouvant en position de harceler les "troupes" ex-rebelles sur des positions stables, les leurs, d'ailleurs, avant.
Dans ce cas de figure, évidemment, l'aviation de l'Otan ne pourra plus jouer de rôle parce que les tanks et l'artillerie lourde seront passés du côté du CNT.
Et, qu'ensuite, les libyens n'ont sûrement pas envie de se faire dépouiller par les occidentaux. Sans compter qu'ils peuvent se faire la guerre entre eux aidé ou pas par le père kadhafi en sous-mains.
Donc, la prudence s'impose avant de monter des châteaux en Espagne.
Car, si, notre président national pense qu'il va pouvoir obtenir des monceaux de contrats, ceux, d'ailleurs que kadhafi n'a pas honoré, à mon avis, il se trompe.
Mais, passons, parce que en France, il continue de faire des cadeaux aux riches. Tout le monde va payer, les très riches même pas 300 millions et les riches, peanuts !
Sauf, qu'en France, plus personne n'est dupe de ses discours ou annonces bidons.
(source : le Monde de ce jour en ligne)
"Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur à l'Ecole d'économie de Paris, Thomas Piketty est aussi l'auteur, avec Camille Landais et Emmanuel Saez, du livre Pour une révolution fiscale (éd. Seuil, 134 p.).
La mesure visant à taxer de 3 % les très hauts revenus vous paraît-elle juste et utile ?
Thomas Piketty : Non, tout cela me paraît totalement absurde. Quelques mois après avoir perdu 2 milliards d'euros d'argent public au bénéfice des contribuables de l'impôt sur la fortune, pourquoi inventer une contribution de 3 % pour récupérer 200 millions d'euros, soit dix fois moins que l'argent qu'on vient de dilapider ?
Soyons clair : d'après les propres chiffrages du gouvernement, la réforme de l'impôt sur la fortune décidée avant l'été va faire passer ses recettes d'un peu plus de 4 milliards d'euros à moins de 2 milliards d'euros. Le degré d'irresponsabilité budgétaire de ce gouvernement est flagrant alors que la situation des finances publiques est grave.
Le gouvernement n'a-t-il pas changé de cap ? Jusqu'à présent, il refusait de taxer les plus riches ?
On peut essayer de chercher les changements de cap à l'intérieur de chaque saison, de chaque mois, de chaque semaine… Mais quand on voit les sommes perdues par la faute de cette réforme de l'ISF sortie du chapeau en 2011, ce n'est même pas la peine de discuter de la dernière mesure Fillon qui est totalement anecdotique. Il y avait une façon simple – et encore, très modeste ! – de faire un changement de cap, c'était d'ajourner la réforme de l'ISF.
Au total, 2011 aura été une excellente année pour les plus riches et une très mauvaise année pour la France. Je ne suis pas seul à le dire. La banque Credit Suisse a montré dans une étude que la France était le leader européen pour le nombre de millionnaires en dollars. Une chose est claire : il n'y a aucune hémorragie fiscale liée à l'ISF en France."
Bon, cela sera tout sur le plan de rigueur, tellement, il me paraît à côté de la plaque. Parlons plutôt de cette nouvelle colonisation larvée et pire qui se joue en Afrique avec la complicité des gouvernements locaux.
Et, à cette occassion, je lance un appel au renversement de tous les gouvernements qui ont vendu des centaines de milliers d'hectares, pour ne pas dire des millions à des sociétés étrangères.
Virez-moi, ces pourris !
(source : le Quotidien du Peuple)
25.08.2011
"La Chine qualifie de "sans fondement" les allégations sur sa responsabilité dans la famine en Afrique
Le porte-parole du ministère chinois du Commerce (MCC) a réfuté mercredi les allégations selon lesquelles l'achat de terres par la Chine sur le continent africain aurait contribué à la famine qui ravage la Corne de l'Afrique.
"J'ai visité l'Afrique l'année dernière et cette année. J'ai constaté que les produits céréaliers des projets sino-africains ont été vendus en Afrique pour satisfaire la demande locale. Aucun grain de riz n'a été exporté vers la Chine", a indiqué Shen Danyang, porte-parole du MCC lors d'une conférence de presse.
Il a souligné que les investissements chinois dans les projets agricoles en Afrique visaient à augmenter la capacité de production agricole de ce continent.
Des médias français ont rapporté récemment les déclarations de Günther Nooke, le chargé des affaires africaines du gouvernement allemand, qui affirment que les investissements chinois se concentreraient sur une agriculture pour l'exportation, ce qui peut conduire à "de grands conflits sociaux en Afrique, si de petits paysans perdent leurs terres et leurs moyens de subsistance".
Allez, nous allons être gentil et croire les affirmations du gouvernement chinois. Mais, il serait que l'exception qui confirme la règle.
En effet, que vont faire les grands propriétaires terriens brésiliens au Mozambique ?
En sachant que chez eux, ils paient des tueurs pour liquider les leaders paysans, cela, m'étonnerait qu'ils ne fassent pas la même au Mozambique où des populations risquent d'être déplacées.
Sans compter la destruction de l'environnement que cela va engendrer.
(source : Planète 89)
Mozambique : des terres cédées à de grands proprios brésiliens
Par Global Voices Online | En français | 21/08/2011 |
Le gouvernement du Mozambique est en train de concéder l'usage de six millions d'hectares de terres, soit l'équivalent des deux tiers de la superficie du Portugal, afin que de grands exploitants agricoles brésiliens cultivent du soja, du coton et du maïs dans le nord de ce pays africain, dans les provinces de Niassa, Cabo Delgado, Nampula et Zambézie.
Cela avec l'intention de tirer profit de l'expérience brésilienne dans le Cerrado, où, à partir des années 60, la frontière agricole a progressé vers l'intérieur, avec l'élevage extensif et les grandes plantations de soja.
Au Brésil, cette progression de l'élevage vers l'intérieur a entraîné la destruction de 80% du Cerrado, qui est considéré comme la savane la plus riche du monde en biodiversité. La dégradation de ce biome, qui couvre un quart du territoire brésilien, vient recouvrir et polluer les principaux bassins versants du pays, qui se situent justement dans cette région, considérée comme le château d'eau du Brésil.
(...) L'agrobusiness brésilien, basé sur l'épuisement des ressources naturelles, envisage maintenant d'exporter son modèle insoutenable de semences génétiquement modifiées, d'utilisation dégradante du sol et de grands domaines exploités aux dépens d'un modèle de réforme agraire ayant échoué. En 2006, le site Reporter Brasil indiquait déjà une nouvelle voie pour la frontière agricole brésilienne :
« La rapide dégradation du sol est un exemple [de pertes irréversibles dans la région, ndlr]. Selon un rapport de Conservaçao Internacional, la culture traditionnelle du soja, comme elle est pratiquée dans le Cerrado, entraîne la perte de près de 25 tonnes de sol par hectare chaque année. Si des techniques de conservation, comme le labour minimal, étaient employées, ce chiffre pourrait être réduit à 3 tonnes par an. »
Et, voilà, mes trois chers lecteurs, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.
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