Salut à ceux qui rêvent d'un grand soir, l'espoir demeure !
Ouh, là, là, mes trois chers lecteurs, une mauvaise nouvelle pour les américains en Irak, le retour du mollah Moqtada Sadr. Cet affidé du régime de Téhéran va être une pièce maîtresse du régime des mollahs pour s'attaquer aux intérêts américains. Sa popularité chez les chiites le rend de toute façon incontrôlable pour le gouvernement irakien.
Gageons que les bombes, désormais, concerneront beaucoup plus les soldats américains.
Parce qu'aider les talibans afghans n'est quand même pas une bonne idée puisque de toute façon, ils considèrent les chiites comme les non musulmans, pareilà un mal à éradiquer.
Et, dans son fief, ce leader charismatique s'imagine intouchable.
A voir, mais, réintroduire le serpent dans la maison n'a jamais été une bonne idée, car, même, si, il affirme ne pas vouloir faire de politique, son but ultime à toujours été, le pouvoir.
Alors, je souhaite bien du plaisir au gouvernement irakien.
AFP - 08/01/2011 à 10:04
"Irak: Moqtada Sadr appelle à la "résistance" contre les forces américaines
e chef radical chiite Moqtada Sadr a appelé samedi ses partisans à "résister par tous les moyens" aux forces américaines, dans son premier discours à Najaf depuis son retour en Irak d'un exil volontaire de quatre ans, selon un journaliste de l'AFP sur place.
"Nous résistons toujours à l'occupant, par la résistance militaire et par tous les moyens", a déclaré Moqtada Sadr devant 20.000 de ses partisans rassemblés dans le quartier d'Al-Hannana, dans le centre de cette ville sainte à 150 km au sud de Bagdad.
Mais il a également exhorté ses fidèles à ne pas s'en prendre aux Irakiens et appelé à l'unité.
"Notre bras ne touchera aucun Irakien. Nous viserons seulement l'occupation, par tous les moyens de résistance. Nous sommes un peuple, et nous ne sommes pas d'accord avec les groupes responsables de meurtres", a-t-il ajouté.
Moqtada Sadr, qui jouit toujours d'une immense popularité chez les chiites défavorisés, a en outre affirmé qu'il se tenait à l'écart de la politique."
Pendant ce temps, en Algérie, les émeutes contre l'augmentation de la vie chère, le manque de logement, le manque d'emploi et une vie de "MERDE" continuent.
(source : El Watan)
"Nuit d’émeutes à Skikda et Azzaba : Plusieurs quartiers embrasés
le 08.01.11
Vendredi, quelques minutes seulement après la fin du journal télévisé de 20h de l’Unique, deux quartiers populaires de la ville de Skikda se sont embrasés.
Simultanément, aux Allées du 20 Août 55 et la cité CIA des groupes de jeunes des deux quartiers ont fermé les artères par des pneus brulés avant d’entrer dans des affrontements avec les forces antiémeutes.
Plusieurs véhicules en stationnement ainsi que les façades des édifices publics et privés ont été endommagés par des jets de pierres
Un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place pour tenter de circonscrire l’étendue des émeutes et éviter la propagation vers le centre-ville.
Le mouvement mené au début par quelques dizaines de jeunes de deux quartiers, a fini par prendre des proportions plus importantes
Aucun blessé n’a été signalé jusqu’à 21h, mais la situation demeurait encore tendue dans ces deux quartiers."
Et, oui, c'est comme ça, lorsque les gouvernement prennent l'habitude d'un peuple qui courbe l'échine, ils s'imaginent qu'ils peuvent tout faire, même leur faire plier encore plus l'échine. Maintenant, le gouvernement algérien accuse les distributeurs d'avoir indûment augmenté leur marge sur les denrées comme le sucre.
Lui, il n'est responsable de rien.
Pourtant, il oublie facilement que c'est sur cette vague de contestation populaire que le Front Islamique du Salut a surfé jusqu'au déclenchement de la guerre civile.
On dirait qu'il est prêt à recommencer avec le sourire. Sans doute que les soldats s'ennuient dans les casernes.
En France, pour le moment, le peuple courbe l'échine, malgré les coups de boutoirs que porte sarko à son pouvoir d'achat et à sa qualité de vie. Nous pouvons nous demander à la lumière des évènements tunisiens et algériens, jusqu'à quand ?
Car, il est clair désormais, que comme en Tunisie et en Algérie, la démocratie en France a été confisquée par les classes possédantes, grâce à un président qui au lieu de défendre l'ensemble des français n'a fait qu'en privilégier certains au détriment de tous.
Alors, je répète ma question, "Jusqu'à quand en France, allons-nous supporter tout ça ?"
De toute façon, les gouvernements tunisiens et algériens peuvent compter sur la solidarité du gouvernement français puisque leur but est le même, maintenir le peuple dans la misère.
Et, si, ce n'est pas vrai, prouver moi le contraire.
Parce qu'entre-nous, la crise a bon dos, et qu'il serait peut-être temps de nous servir une autre soupe. Parce qu'entre-nous, disposer des fonds publics pour maintenir le pouvoir d'achat d'une classe hyperprivilégiée au détriment de la masse des citoyens, c'est politiquement et tout simplement "supprimer la démocratie". Ni plus, ni, moins !
C'est bien pour ça qu'il est temps de le dire en France, la démocratie n'a pas été confisquée au profit d'une caste, elle est de fait, "Supprimée !"
Maintenant, ne reste à Sarko qu'à empêcher toute expression libre. Et, nous serons en régime autoritaire. Comme, il n'y a pas si longtemps, finalement.
Merci, ceux qui à l'Ump se considèrent comme gaulliste. Vous êtes fiers de votre lâcheté ?
Et, c'est pour ça, que les français doivent se révolter et se rencontrent compte que les médias, les intellectuels et tous ceux intéressés à manger à la gamelle, leur mettent un bandeau devant les yeux.
Et, pourquoi, en France, la gauche est inaudible, à mon avis, c'est que son message s'appuie sur des représentations d'une époque révolue. Il est clair que la lutte des classes est toujours là, encore plus accentuée par un état providence moribond.
Si, la révolution prolétarienne appartient à un passé également révolu, mais, néanmoins sympathique, la nécessaire protection des citoyens contre le pouvoir régalien d'un état au service d'une caste s'impose comme incontournable.
Arrêtons de faire semblant de croire que notre avis est important, l'élite originaire de mouvements étudiants d'extrême droite, parvenue au faît du pouvoir en arrivant masqué grâce au contrôle des médias, met en place un état autoritaire.
Cela peut nous rappeler des souvenirs historiques désagréables, mais, le nier, ne nous aidera pas. L'exemple de la Hongrie, qui musèle les médias indépendants est le risque qui nous attend tous, si, l'Europe des citoyens ne s'y oppose pas.
Comment un pays qui droitise à mort son système politique peut diriger l'Europe ? Nous sommes au coeur du problème, car, les gens au pouvoir en France stigmatisent le Front National pour dissimuler le fait qu'ils sont en train de faire la même, de manière différente, mais, en fin de course, c'est la même.
Parallèlement, le retour du religieux se confirme, amené par le choc de l'intégrisme islamiste et la volonté du chef de l'état afin de s'appuyer sur une force rétrograde. Là, je parle de la tendance intégriste qui a traversé le catholicisme de tout temps.
C'est un véritable retour en arrière et c'est là qu'Internet a un rôle à jouer comme alerte pour mobiliser l'opinion qui est loin de ces calculs partisans et reflète les aspirations et les souffrance de la population.
A mon avis, le syndicat patronal, le Medef, a tort de pousser vers une dérégulation qui l'avantage à moyen terme, mais, finira par exacerber les frustrations.
Le contrat social a été rompu par le président bling bling et par le patronat.
Grand bien leur fassent !
A bientôt.
René.
PS : La majorité républicaine au Congrès assure la réélection d'Obama. Donc, moi, à la place des démocrates, je n'aurais pas d'inquiétude. C'est le contraire qui aurait été inquiétant.
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