Salut aux australiens, heureusement que vous avez tous appris à nager !
Alors, finalement, en Côte d'Ivoire, Ouattara, le président reconnu par les instances internationales peut compter sur qui pour le soutenir au delà des déclarations de bonnes intentions ?
Peu à peu, tous ses soutiens verbaux africains, renoncent à participer à une force d'intervention armée dans un cadre international.
Hier, le Nigéria, l'Afrique du Sud, l'Angola, aujourd'hui le Botswana.
Le président du Burkina Faso devra y aller seul.
Et, l'influence de la France s'en va à l'eau.
Dommage pour Ouattara, ami personnel de notre président national.
Mais, ses diatribes ridicules, du genre, "Il a jusqu'à vendredi pour quitter le pouvoir !" en parlant de Gbagbo ont dû énerver plus d'un chef d'état africain.
En tout cas, pour le moment, c'est son protégé qui se trouve dans un entre-deux qui va durer. Et, être entre deux portes, celle d'entrée et la sortie, c'est risqué surtout de prendre la deuxième.
Quoiqu'on en dise la position de Gbagbo se renforce, il lui suffit de faire le canard et laisser la tempête s'essoufler. D'ailleurs, Ouattara l'a bien compris qui lui propose aujourd'hui un gouvernement d'union.
Le ridicule serait que comme il est arrivé à Yasser Arafat à Ramallah, Gbagbo lui coupe l'eau et l'électricité dans son hôtel du centre d'Abidjan.
Si, je me souviens bien, une militante pacifiste qui était présente me racontait que les toilettes pour 150 personnes étaient bouchées et que l'air dégageait de partout une odeur fécale.
Donc, nul besoin pour Gbagbo d'envoyer les jeunes patriotes, il lui suffit de couper l'eau et l'électricité.
Mais, passons.
(source : le Quotidien du Peuple)
"Le Botswana n'enverra pas de troupes en Côte d'ivoire (ministre)
Le Botswana a démenti lundi la possibilité d'envoyer de troupes pour appuyer la mission de maintien de la paix de l'ONU en Côte d'Ivoire.
Le ministre botswanais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Phandu Skelemani, cité par l'agence de presse officielle botswanaise BOPA, a dit que le Botswana ne pouvait pas se permettre d'envoyer de troupes en Côte d'Ivoire, en raison du manque de personnel."
En attendant, la Chine continue à diaboliser le Dalaï Lama, alors que celui-ci a annoncé son retrait de sa fonction. Il resterait lama, mais, plus dalaï.
(source : idem)
Chine: le discours du dalaï lama expose son intention de séparatisme
La Chine a rejeté jeudi le dernier discours du dalaï lama, le considérant comme une intention de scinder le pays et de saboter l'unité ethnique.
"Sa solidarité avec le 'Turkestan oriental' montre et prouve son intention de séparer le pays et de saboter l'unité ethnique", a dénoncé Qin Gang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'un point de presse.
Le dalaï lama a critiqué mercredi la politique chinoise sur les affaires du Tibet et évoqué le Xinjiang comme "Turkestan oriental" dans son discours.
"Ce discours n'a rien de nouveau, mais une répétition de sa position année après année", a indiqué le porte-parole.
Et, où l'Afrique donne l'exemple à la Chine où les personnes atteintes par le VIH, suite à des transfusions de sang contaminé sont ni soignées, ni indemnisées ou jetées en prison, si, jamais, elles protestent.
(source : Irin News)
"BOTSWANA: Un amendement pour mettre fin au licenciement lié au VIH.
Les droits humains sur le lieu de travail GABORONE, 13 septembre 2010 (PlusNews) - Le gouvernement botswanais a fait passer un amendement à sa Loi du Travail qui mettra fin au licenciement fondé sur l’orientation sexuelle d’une personne ou sur son statut VIH, mais les groupes de défense des droits humains estiment que la législation doit aller plus loin."
Alors, messieurs du gouvernement chinois. Un pays africain vous donne l'exemple. Surtout, lorsque la responsabilité de deux d'entre vous est engagée, vous pourriez faire un geste pour un coût qui serait de toute façon moins élevé que votre soutien à l'euro et au dollars.
Et, ce qui est intéressant d'apprendre à travers cette histoire de contamination, c'est qu'un militant qui dénonce l'indifférence du gouvernement s'est retrouvé arrêté par des policiers non officiels, maltraîté et jeté dans un lieu de détention, lui aussi non officiel. Ce qui serait une pratique courante en Chine.
Décidément, même si la Chine devient un jour proche, la première puissance mondiale, elle ne risque pas de l'être en tant qu'exemple d'organisation sociale à reproduire.
L'une de ses seules expression que l'on pourrait appliquer au niveau mondiale, c'est un couple, un enfant. Cela nous éviterait une surpopulation dramatique malgré les dires des démographes.
Mais, disons-nous que nos dirigeants s'en occupent.
Et, pour finir, revenons à la Côte d'Ivoire que notre président national chérit. Ami de l'un, Ouattara, mortel ennemi de l'autre Gbagbo.
Il continue son offensive contre le deuxième qu'il veut éjecter à tout prix pour que son ami puisse s'installer enfin à la présidence.
Pour ça, lui et sa ministre de l'économie sont même prêts à mettre en danger les français de Côte d'Ivoire en leur demandant de ne plus payer leurs impôts au gouvernement Gbagbo.
Si, ils l'écoutaient, ils se livreraient eux-même à la vindicte des militants pro-Gbagbo qui tiennent Abidjan.
Ou alors, c'est le prétexte que cherche sarko pour faire intervenir l'armée française en cas de morts dans la diaspora française. Cela est peut-être un peu trop machiavélique, seulement, il continue à jouer à un jeu extrêmement dangereux.
(source : allAfrica.com)
Côte d'Ivoire: Pressés de ne plus payer les impôts - Les chefs d'entreprises français disent non à Sarkozy
Abdoulaye Villard Sanogo11 Janvier 2011
Les patrons ou les représentants des multinationales françaises exerçant en Côte d'Ivoire étaient hier, à Paris, face à Christine Lagarde, ministre française de l'Economie et des Finances et sa collègue des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Les deux collaborateurs de Nicolas Sarkozy les ont invités pour leur demander de ne plus payer les impôts au régime du président Gbagbo.
La réponse des hommes d'affaires français est des plus cinglantes. «Nous n'entrons pas, ont-ils dit, dans ce genre de considération. Nous travaillons pour nous-mêmes mais aussi pour le bien de la France, notre pays d'origine, et celui de la Côte d'Ivoire, notre pays d'adoption. Pour nous, c'est clair, les conséquences de certaines amitiés ne sauraient influencer notre présence dans ce pays».
Les hommes d'affaires français présents à cette rencontre ont néanmoins expliqué à leurs interlocuteurs que s'ils ne paient pas les impôts, ils auront tous les problèmes du monde pour faire fonctionner leurs entreprises dont les produits peuvent ne plus rentrer dans le pays ce qui pourrait entrainer à terme la fermeture de leurs entreprises du reste juteuses.
Ils ont ajouté qu'ils n'ont aucun problème, ni avec le président Laurent Gbagbo, ni avec son régime. La nature ayant horreur du vide, ces entreprises pourraient échoir entre les mains d'autres entrepreneurs qui n'attendent que cette belle opportunité.
En Côte d'Ivoire, les Français ont toutes les grosses entreprises du pays : télécommunications (fixe et mobile), eau, électricité, pétrole, infrastructures économiques sans compter les autres secteurs d'activités, tous aussi rentables les uns que les autres."
Ce qui me fait dire, Ouh, là, là, sarko nous aime trop.
A bientôt.
René.
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