Salut aux compagnons du coquelicot. Dans la disparition de l'espèce humaine, nous devrions commencer par les français. Mais, non, je plaisante.
Et, toujours la Côte d'Ivoire qui s'enfonce lentement dans la guerre civile et le séparatisme.
Côte d'Ivoire : tirs à l'arme lourde entre partisans de Ouattara et Gbagbo
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 12.01.11 | 11h41
Cinq policiers ont été tués mercredi, victimes de "tirs à l'arme lourde", dans un quartier populaire d'Abidjan favorable à Alassane Ouattara.
De nouveaux heurts ont éclaté, mercredi 12 janvier, à Abidjan entre des partisans d'Alassane Ouattara et les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo."
L'erreur a été quand même la précipitation avec laquelle l'Onusi a montée son opération pour déclarer les résultats de l'élection présidentielle. Précipitation également du côté français dont Ouattara est l'ami personnel de notre président national et de ses amis industriels qui lui sont proches comme Bolloré, Bouygues et d'autres.
Cela fait beaucoup de gens à qui faire plaisir.
Il y a eu un acharnement qui confirme les partisans de Gbagbo dans leur sentiment qu'il y a eu complot.
Hacharnement et précipitation qui dérangent quand même dans les cercles africains.
Pour le moment, Gbagbo a intérêt à laisser le temps passer sans trop de provocations, Ouattara ne l'a plus. Après, le refus de son adversaire de former un gouvernement d'union, il doit aller à la guerre civile pour obliger la communauté internationnale à intervenir plus directement.
Le risque encouru par la sous-région, c'est que ce conflit entre le nord et le sud ivoirien se transforme en guerre de religion, les chrétiens contre les musulmans. Conflit annoncé lors de la construction de la basilique de yamoussokro à la frontière de la zone musulmane. Elle se dresse là comme une sentinelle, vide, mais, sentinelle quand même.
Faire vite, telle a été la volonté sarkozienne.
Il était inéductable que ces élections fussent à haut risque. Je pense qu'aucune des deux parties n'aurait accepté sa défaite malgré des déclarations rassurantes de l'un et l'autre candidat.
Maintenant, il y a danger que la situation ne finisse à terme par provoquer un conflit généralisé qui s'étende à la sous-région.
Il aurait fallu recompter les voix pour calmer les esprits. La précipitation de notre président appuyé par l'Onusi n'a fait qu'envenimer la situation. La rue ivoirienne désigne sarkozy comme seul responsable. Et, d'ailleurs, il fait tout pour nourir cette certitude.
Seulement, il joue avec la vie de milliers d'ivoiriens, sans compter avec celle de la diaspora française dont la place est convoitée par d'autres.
La manière dont il semble abuser en sous-main, alors que tous les gens concernés sont au courant des ses manoeuvres nous ramène à une époque où l'Afrique francophone venait prendre ses ordres à l'Elysée.
Si Ouattara n'avait pas été l'ami personnel de notre président, le wait and see aurait été de rigueur pour laisser l'initiative internationale se développer.
Mais, notre président n'en a pas jugé ainsi. Il veut avoir raison, même contre l'avis de la diaspora française qui, elle, se trouve aux premières loges.
Bien, la guerre civile va arriver. Le nord et le sud resteront séparer jusqu'à officialisation et la naissance de deux nouveaux états.
Ca, c'est le risque mineur.
Le risque majeur, c'est que la sous-région explose en guerre religieuse avec toutes les conséquences collatérales imaginables.
Refaire les élections en appliquant les sanctions internationales pour que tous les ivoiriens mesurent les conséquences et qu'ils risquent de mourir pour l'ambition de deux hommes me paraît la solution médiane la moins coûteuse. Et, cette fois-ci en empêchant tout bourrage des urnes.
Mais, passons, je ne suis qu'un petit salarié français qui vit au rythme de l'augmentation de la vie.
D'ailleurs, un sdf vient de me dire que l'amende dans le métro pour non possesion de titre de transport est passée du jour au lendemain de 25 euros à quarante. Remarquable !
Mais, il est vrai que comme les membres de notre gouvernement, les agents de la Ratp sont soumis à une obligation de résultat, ils ont un quota d'amendes journalier à débiter, sinon, c'est la porte. Comme les membres du gouvernement Fillon, en somme.
Finalement, tout augmente et la fenêtre qui me permet d'être consommateur continue de se rétrécir. Mais, tout le monde s'en fout, même le Front National.
Le seul truc à dire pour finir sur la Côte d'Ivoire, c'est que si Ouattara réussit à être imposé par sarko, des français vont mourir. Pas, beaucoup, mais, au moins quelques uns.
Et, si, je reviens sur la politique de sarko pour protéger les français emprisonné à l'étranger, c'est qu'ils s'est surtout occupé de ceux accusés de trafic de drogue. Et, maintenant, qu'il refuse de négocier, à juste titre à mon avis contre les otages détenus par des terroristes, l'armée française s'arrange pour tout foirer. Résultat, ils meurent les uns après les autres. Ce qui ne va pas empêcher les terroristes d'en enlever d'autres parce que les combattants sont remplacés, mais, pas les français.
Et, en plus dans l'opération, ce sont les forces nigériennes qui ont payé le prix fort. Ils doivent l'avoir mauvaise.
Décidément, sarko continue à se faire des amis en Afrique.
Et, ce sera tout pour aujourd'hui. A part que sarko continue à ruiner l'état en faveur des ses amis très chers. Le service de la dette augmente jusqu'à quand ?
A bientôt.
René.
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