dimanche 23 janvier 2011

Aujourd'hui, peu de chose, à part que j'ai rajouté 15 recettes à mon blog "Les recettes de ma grand-mère". En les réécrivant, je m'aperçois que pas mal de produits ont disparu des étals, le raison de Corinthe, de Malaga par exemple.
Maintenant, tous les produits qu'ils viennent de l'étranger ou de chez nous sont tous les mêmes, calibrés pareils. Même raisins, même pommes saturées de pesticide.
Finalement, la grande distribution a été le malheur des consommateurs et des producteurs locaux attachés aux produits du pays, sans compter qu'elle a générée la disparition de nombreuses espèces locales.
Où sont la centaine d'espèce de pommiers normands ?
Exit la bio-diversité qui faisait le plaisir de nos papilles !
Aussi, je pense qu'il est temps de lui tourner le dos, surtout que maintenant, ils pratiquent tous les mêmes prix. Et, qu'ils participent, quoiqu'en en disent certains experts au laminage de notre pouvoir d'achat.
Comme tous les branches du commerce, la grande distribution parlent de concurrence. Déjà, ils s'entendent entre-eux, justement, pour ne pas se faire de concurrence et en plus, ils s'arrangent pour que les concurrents étrangers ne puissent pas s'installer dans notre beau pays.
Naturellement, ils vous diront, "Ce n'est pas nous, c'est la loi".
Sauf, qu'il me semble que les lois en France sont pondues sous l'influence de lobby de façon à avantager les industries qui le pratiquent.
Que gagne les députés ou sénateurs sous influence ?
Mystère, et, aujourd'hui, ils ne peuvent dire le contraire, eux qui ont favorisé le fameux médicament qui tue, "Le Médiator".
Mais, revenons-en à notre sujet, la grande distribution.
Si, vous n'êtes plus d'accord avec ce type de commerce, au final, aliénant, il faut changer de mode opératoire, c'est à dire, changer nos modes de consommation.
Alors, cela pose problème parce que à part les magasins d'alimentation relativement chers, il y a le commerce en ligne qui se développe et qui, lui, est moins chers. Sauf que tout le monde ne le pratique pas et les grandes enseignes s'y mettent.
Le commerce en ligne peut le faire parce qu'ils n'ont pas les employés, le stockage, le matériel et les bâtiments, donc pratiquement pas de frais fixe.
Bon, ça, c'est une solution.
L'autre serait d'aller chez le producteur. Mais, là, c'est utopique pour une masse de consommateurs.
Alors, que faire ?
En fait, il faudrait que les producteurs s'organisent pour la distribution. Naturellement, cela ne concernera qu'une "minorité" des consommateurs. Ce qu'il faudrait, c'est qu'ils puissent vendre des paniers de la ménagères ou colis alimentaires par quartiers. En commençant par intéresser les consommateurs par une campagne de flyers dans les boîtes aux lettres avec un numéro de téléphone ou un e.mail pour comptabiliser le nombre de personnes intéressées.
A partir de là et en pariant sur des désistements probables de 5% par pâtés de maison, ils pourraient estimér l'intérêt d'une telle vente directe. Et, s'organiser en conséquence, directement eux aussi par le net, cela s'entend.
Naturellement, je ne pense pas qu'ils pourront compter sur les banques qui feront front commun avec la grande distribution. Ils devront chercher les financements ailleurs.
Bon, voilà, c'est une idée, elle a le mérite d'être dite. Par contre, si, certains la dénonce comme idéaliste et irréalisable, j'attends la leur.
Parce que, je ne sais ce que font nos spécialistes, il n'a plus de leur part de tentative d'agir pour le bien commun, ils travaillent pour leur poche. Alors, que ce n'est pas sortir du capitalisme que de souhaiter que les producteurs gagnent plus d'argent en permettant aux consommateurs d'acheter plus. Au contraire, on est plein dedans.
Et, de toute façon, il ne faut plus compter sur l'état pour nous aider, sarko l'a mis au service du Medef. Alors, que les patrons cherchent seulement à devenir plus riches et n'en ont rien à faire de l'emploi, contrairement à ce qu'ils disent.
Pourtant, ce que ne comprend pas le consommateur, c'est qu'il est l'arme fatale qui peut détruire dans une dernière rafale. Il peut tout simplement ne pas acheter les produits dont les patrons pratiquent une politique sociale pourrie dans leur entreprise.
Que les syndicats soient contre, en dénonçant, eux aussi, le danger pour l'emploi, à la limite, on s'en fout parce qu'on ne sait plus ce qu'ils défendent exactement. A la fin de chaque négociation, il y en a toujours qui tournent leur veste pour avaliser les désidératas du gouvernement, donc du patronat.
Sauf, qu'en France, on a le syndicat patronal le plus stupide de la planète et beaucoup grâce à sa présidente actuelle qui ne voit que le profit qu'ils peuvent tirer de l'état en tirant les français vers le bas, donc, en annihilant leur pouvoir d'achat.
Vous me direz qu'ils s'en fichent parce que grâce à l'état sarkoziste, ils accumulent.
Grand bien leur fasse.
Parce que bientôt, il ne restera plus que la classe moyenne à pressurer et cela ne risque pas de durer longtemps.
En attendant, il est à espérer que les socialistes défendront l'emploi et pas les patrons parce que ce sont eux qui s'arrangent pour qu'il demeure précaire. C'est bien pour ça que je répète qu'il faut que les patrons qui ont une autre idée de leur rôle dans la société quitte le Medef et crée une autre structure avant qu'il ne coule l'économie française.
Car, notre patronat n'est pas réactionnaire, il est prédateur !
Ou alors, plus personne ne paie ses impôts, vu, que eux, ils s'arrangent, soit, pour ne pas en payer, soit, pour en payer le minimum.
Peut-être qu'à ce moment là, le gouvernement réfléchira.
A bientôt.
René.

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