Borrell salue la reprise du soutien à l'UNRWA par l'ensemble des donateurs de l'UE

- Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne appelle à un soutien accru à l’agence onusienne, au vu de la poursuite de la guerre israélienne contre Gaza

Yakoota Al Ahmad  |

23.05.2024 - Mıse À Jour : 23.05.2024

    

Istanbul

AA / Istanbul / Yakut Dandashi  Agence Anadolu

Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, a salué, jeudi, la reprise du soutien apporté à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) par l'ensemble des donateurs de l'UE, et a appelé à l'accroître compte tenu de la poursuite de la guerre israélienne contre la Bande de Gaza.

Commentant cette initiative, Borrell a déclaré dans un message sur la plateforme « X » : « Je salue cette initiative au nom de l'UNRWA, qui est une bouée de sauvetage indispensable pour Gaza et la région ».

« Tous les donateurs de l'UE ont maintenant repris leur soutien à l'agence, qui reste dans une situation financière critique », a-t-il ajouté.

Il a souligné la nécessité d'accroître le soutien à l'UNRWA car « les besoins augmentent ».

Borrell a accompagné son message d'un nouveau partage de l'annonce de l'initiative par la mission permanente de la Slovénie auprès des Nations unies sur son compte « X ».

La mission a expliqué que « l'initiative réaffirme le soutien au rôle vital de l'UNRWA dans l'assistance à des générations de réfugiés palestiniens », et a appelé tous les autres États membres des Nations Unies à la rejoindre.

Le 26 janvier, 18 pays et l'Union européenne ont suspendu leur financement à l'UNRWA sur fond d'allégations israéliennes selon lesquelles des employés de l'agence auraient été impliqués dans l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre des colonies adjacentes à la Bande de Gaza.

Certains de ces pays et entités ont toutefois commencé, en mars dernier, à revoir leurs décisions à l'égard de l'agence des Nations unies et ont débloqué des fonds.

Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, faisant environ 115 000 victimes (entre morts et blessés), pour la plupart des femmes et des enfants, et environ 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.

Israël poursuit sa guerre malgré l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies exigeant l'arrêt immédiat des combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de justice ait exigé des mesures immédiates pour prévenir les actes à caractère génocidaire et améliorer la situation humanitaire dans la Bande de Gaza.

*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj