Cela n'a pas traîné à Beyrouth: le nouveau gouverneur de la Banque du Liban par intérim, Wassim Mansouri, a annoncé que les comptes bancaires de Riad Salame ont été "gelés"... en attendant de comprendre comment il a détourné 330 millions de dollars des comptes nationaux...
Je rappelle que les salariés de la Banque Centrale du Liban s'étaient mis en grève pour protester contre l'enquête de la juge Aoun qui voulait le coffrer pour de bon, en raison des fiches rouges Interpol.
Riad Salamé s'était coffré tout seul (si, si) dans un coffre de la banque afin que les policiers ne le retrouvent pas... (on ne peut pas inventer des choses semblables, il n'y a qu'au Liban que cela peut se passer).
Bref, l'ex gouverneur est maintenant coincé:
1) il ne peut pas quitter le Liban (sauf avec la complicité du Hezbollah iranien qui contrôle l'aéroport)
2) il ne peut même pas toucher à son argent !
Une situation pire que celle de Carlos Ghosn.
Pendant 30 ans il a facilité les magouilles financières des riches Libanais, et là, ces derniers se sont tous détournés de lui, il n'a plus le pouvoir de les aider à sortir leur argent. Et du coup:
"La cellule de renseignement financier du Liban a annoncé le 14 août que ses comptes avaient été gelés dans le cadre de l'enquête en cours (...) et des mesures similaires étaient prises à l'encontre de son frère Raja Salamé, de son fils Nady Salamé, de son ancienne assistante Marianne Hoayek, et de son ex-compagne Anna Kosakova.
Le 10 août, les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne ont sanctionné conjointement Riad Salamé et ses associés pour corruption présumée. Cette décision fait suite à la publication d'un rapport d'audit de la BDL par la société internationale de conseil Alvarez & Marsal, qui affirme avoir découvert des preuves d'un "système de commissions" pour lequel M. Salamé et son entourage font l'objet d'une enquête"...
Techniquement, son avenir dépend maintenant des millions de dollars en liquide qu'il a dû cacher dans ses propriétés, si celles-ci n'ont pas déjà été fouillées par la Justice. Pour le moment, il a 8 chances sur 10 de finir dans une prison libanaise ! Autant pour sa gloire passée et, surtout, ses services rendus. lire ici L'Orient le Jour pour le croire.
Lors de mon reportage du mois de janvier 2020 lorsque j'avais rapporté ici la faillite inévitable du système bancaire libanais, Riad Salamé avait convoqué Paris Match pour expliquer le contraire...
Je rappelle que les salariés de la Banque Centrale du Liban s'étaient mis en grève pour protester contre l'enquête de la juge Aoun qui voulait le coffrer pour de bon, en raison des fiches rouges Interpol.
Riad Salamé s'était coffré tout seul (si, si) dans un coffre de la banque afin que les policiers ne le retrouvent pas... (on ne peut pas inventer des choses semblables, il n'y a qu'au Liban que cela peut se passer).
Bref, l'ex gouverneur est maintenant coincé:
1) il ne peut pas quitter le Liban (sauf avec la complicité du Hezbollah iranien qui contrôle l'aéroport)
2) il ne peut même pas toucher à son argent !
Une situation pire que celle de Carlos Ghosn.
Pendant 30 ans il a facilité les magouilles financières des riches Libanais, et là, ces derniers se sont tous détournés de lui, il n'a plus le pouvoir de les aider à sortir leur argent. Et du coup:
"La cellule de renseignement financier du Liban a annoncé le 14 août que ses comptes avaient été gelés dans le cadre de l'enquête en cours (...) et des mesures similaires étaient prises à l'encontre de son frère Raja Salamé, de son fils Nady Salamé, de son ancienne assistante Marianne Hoayek, et de son ex-compagne Anna Kosakova.
Le 10 août, les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne ont sanctionné conjointement Riad Salamé et ses associés pour corruption présumée. Cette décision fait suite à la publication d'un rapport d'audit de la BDL par la société internationale de conseil Alvarez & Marsal, qui affirme avoir découvert des preuves d'un "système de commissions" pour lequel M. Salamé et son entourage font l'objet d'une enquête"...
Techniquement, son avenir dépend maintenant des millions de dollars en liquide qu'il a dû cacher dans ses propriétés, si celles-ci n'ont pas déjà été fouillées par la Justice. Pour le moment, il a 8 chances sur 10 de finir dans une prison libanaise ! Autant pour sa gloire passée et, surtout, ses services rendus. lire ici L'Orient le Jour pour le croire.
Lors de mon reportage du mois de janvier 2020 lorsque j'avais rapporté ici la faillite inévitable du système bancaire libanais, Riad Salamé avait convoqué Paris Match pour expliquer le contraire...
Entre-temps, la faillite a bien eu lieu, et lui risque de se retrouver derrière les barreaux ! En ce moment, la roue Fortuna tourne à toute vitesse !
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2023
➤ - 7 oct Varennes sur Seine
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