(Sur le cobalt, les congolais ont signé un accord avec les USA, donc, le maillon le plus faible sont les français. note de rené)
par APR News
Une des entreprises sous les feux des projecteurs est la Eurasian Resources Group (ERG). Récemment, la société publique Gécamines, appuyée par le gouvernement congolais, a exprimé son désir de reprendre une partie des permis d’exploitation de cuivre et de cobalt détenus par ERG, jugée trop lente à les développer.
La République démocratique du Congo (RDC) traverse actuellement une période de révision de ses contrats miniers, dans une quête pour reprendre le contrôle de ses précieuses mines de cuivre et de cobalt, principalement exploitées par des entreprises étrangères.
Cette démarche s’inscrit dans une tendance mondiale croissante où les pays riches en ressources souhaitent profiter davantage de leurs richesses naturelles et garantir un développement plus équitable pour leurs citoyens.
Une des entreprises sous les feux des projecteurs est la Eurasian Resources Group (ERG).
Récemment, la société publique Gécamines, appuyée par le gouvernement congolais, a exprimé son désir de reprendre une partie des permis d’exploitation de cuivre et de cobalt détenus par ERG, jugée trop lente à les développer.
Ce regain d’intérêt pour le contrôle des gisements minéraux s’explique en partie par leur utilisation croissante dans la production de batteries pour véhicules électriques.
Avec la RDC fournissant environ 75% du cobalt mondial, la valeur de ces minéraux n’a jamais été aussi élevée.
Cependant, l’histoire entre l’État congolais et les entreprises minières n’a pas toujours été sereine.
Outre les litiges liés au développement insuffisant des mines, la tension a également été alimentée par des problèmes environnementaux et un sentiment persistant que les investissements locaux étaient insuffisants. Plusieurs mines ont été mises à l’arrêt suite à des préoccupations environnementales, notamment les opérations de la société Boss Mining d’ERG.
Le gouvernement congolais a également rappelé à ERG ses promesses d’investissements, qui, selon Kinshasa, n’ont pas été respectées.
ERG a rétorqué en mentionnant ses plans d’investir 2 milliards de dollars en RDC dans les années à venir. Malgré ces tensions, ERG a exprimé son désir de maintenir des relations constructives, soulignant l’importance d’un dialogue ouvert.
Dans ce contexte complexe, il est clair que le gouvernement congolais est déterminé à réévaluer et, si nécessaire, à redéfinir ses relations avec les entreprises minières étrangères.
La quête d’un développement équitable, respectueux de l’environnement et bénéfique pour tous est au cœur de ces démarches.
Seul l’avenir dira comment ces dynamiques évolueront et si les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente qui profite à la fois à la RDC et aux entreprises minières.
source : APR News
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