mercredi 28 septembre 2022

(En France, la grippe tue un peu plus que 15.000 personnes, surtout des personnes âgées, par an.  Ca suffit pas ? Par contre, j'aime bien ce spécialiste qui accuse l'abandon des gestes barrières alors que moi, je dirais que le manque de chauffage ou pour de plus en plus de français, plus de chauffage du tout, peut être source de cas de grippe plus nombreux qui de toute façon seront catalogués covid positif par les tests PCR et antigéniques. note de rené)

 

Un "risque sérieux" d'épidémie de grippe, alerte un spécialiste (France)

 

Le professeur Alain Fischer met en garde contre l'épidémie de grippe à venir qui pourrait être particulièrement virulente cette année pour plusieurs raisons.

Par Claire Domenech  Capital.fr

Publié le 28/09/2022 à 9h29


Avec l'arrivée de températures plus fraîchec, les virus vont également faire leur retour. La grippe en tête. La campagne vaccinale démarrera le 18 octobre prochain. Et cette année encore, il ne faudra pas négliger la menace, alors que la saison grippale a particulièrement été virulente dans l'hémisphère sud. "Ce qui s’est passé en Australie est un élément d’alerte, mais ce n’est pas le seul", prévient Alain Fischer, dans les colonnes du Parisien, ce mercredi 28 septembre.

Autre élément qui pourrait favoriser l'épidémie de grippe cette année : le relâchement des gestes barrières, après deux ans de pandémie. "Cette année, on aura du mal à maintenir un même niveau de protection : masques, distanciation, lavage des mains intensif… Face à ce relâchement, il y a un risque sérieux d’épidémie de grippe", prévient le "Monsieur vaccin" du gouvernement.

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Quant à la probabilité que cohabitent le Covid-19 et la grippe, elle reste élevée, même si pour l'heure, l'ampleur de la 8e vague reste inconnue. "Nous ne sommes pas à l’abri de l’émergence d’un nouveau variant, plus virulent. Or, une cohabitation Covid-grippe, cela n’a rien de réjouissant. C’est synonyme d’un nombre très élevé d’hospitalisations", poursuit le professeur d’immunologie auprès du quotidien francilien.

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D'où la nécessité de mettre l'accent sur les campagnes de vaccination, en particulier "pour les plus fragiles". "J’espère qu’il y aura des campagnes d’alerte et de promotion des deux vaccins, fortes et débutant rapidement. Il va falloir remobiliser une population qui en a ras-le-bol des infections et des vaccins", reconnaît Alain Fischer, tout en insistant sur le fait qu'il ne faut pas attendre le vaccin contre la grippe pour recevoir une dose de rappel du vaccin anti-Covid. "Se dire que l’on fera son rappel Covid quand le vaccin antigrippal sera là est une erreur. [...] Il est tout à fait possible de recevoir son injection Covid début octobre et la grippe fin octobre !"

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