samedi 4 juin 2022

 (La vie est difficile en Serbie et c'est ce qui nous attend en France. note de rené)

A minimum 400.000 XNUMX personnes : "Tu ne peux pas vivre avec ça pendant un mois"

СРБИН инфо (Serbie)

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Le nombre d'employés recevant le salaire minimum l'année précédente a augmenté de 50.000 400.000 et il y en a maintenant environ XNUMX XNUMX. En raison de l'inflation causée par la crise ukrainienne, le salaire minimum en Serbie perd de la valeur, les syndicats demandent donc de nouvelles négociations et un ajustement du salaire minimum deux fois par an. Les employeurs voient la solution dans la taxation progressive des salaires. Le ministère du Travail ne s'est pas encore annoncé.

Olgica Jovanović travaille au salaire minimum et avec le salaire de son mari, à peine supérieur au sien et avec deux enfants, elle dit vivre très dur.

"Alors que je paie l'électricité, la station d'information et d'autres services publics, il ne nous reste plus que dix jours de vie pour la nourriture, sans compter que nous devons également nous habiller pour l'hygiène." Quand je vais au magasin pour faire des courses, j'achète un sac à 2.000 XNUMX dinars et ce ne sont que des courses, on ne peut pas vivre avec ça pendant un mois », raconte Olgica Jovanović.

Le Syndicat indépendant dit avoir demandé au Conseil socio-économique de renégocier le prix minimum du travail car le panier de consommation a augmenté de mille dinars au cours des deux derniers mois de l'année dernière et est devenu encore plus cher en avril de cette année.

"Il y aura une baisse rapide du niveau de vie des employés en Serbie et nous pensons qu'il est grand temps de nous asseoir et d'entamer des négociations qui signifieront une augmentation significative des salaires pour résister à ce qui nous attend cette année", a déclaré Zoran Mihajlovic, secrétaire. de la Fédération des syndicats indépendants de Serbie.

La crise a également touché les employeurs car nombre d'entre eux avaient signé des contrats en euros et l'inflation dans la zone euro a atteint 7,5 %. Les employeurs estiment que le salaire minimum ne devrait pas être taxé.

"Avec une taxation progressive des salaires, nous arriverions au point où nous pourrons atteindre et dépasser le panier du consommateur grâce au prix minimum du travail. Cependant, peu importe combien les employeurs et les syndicats demandent quelque chose comme ça - le gouvernement n'est pas sur ces choses ", souligne Boško Savković de l'Union des employeurs de Serbie.

Et le gouvernement est aussi le plus gros employeur, donc le prix minimum du travail en dépend. Nous n'avons pas été en mesure de savoir au ministère du Travail si et quand il y aura des discussions sur l'augmentation du salaire minimum et d'autres salaires et pensions.

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