Le 22 juin dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a émis un communiqué dans lequel elle prône une « vaccination réactive ». Autrement dit, tout l'entourage de la famille sera vacciné si un cas de variant est détecté chez un seul de ses membres. 
Macron, Véran, Hirsch et Salomon
© Ludovic Marin — Pool/AFP
De gauche à droite — Le président de l'AP-HP Martin Hirsch, le ministre de la Santé Olivier Véran, Emmanuel Macron, et le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, à l'hôpital Necker à Paris le 10 mars 2020, ou les quatre cavaliers de l'Apocalypse.
Voici le communiqué dans sa version originale, ou comment les élites — notamment occidentales — désireuses de mettre en place leur monde dystopique sorti de leurs cerveaux psychopathes utilisent le « Covid-19 » comme fer de lance, après avoir pris soin depuis presque 18 mois d'appuyer sur tous les boutons qu'ils ont à leur disposition pour en faire une « bonne excuse élaborée de toutes pièces » à présenter aux populations. Dans un contexte fabriqué où chaque « cas » est vu comme un malade et source potentielle d'Armageddon, les populations sont manipulées et contraintes à suivre le mouvement sous peine d'être exclues de la société. Imposer à toute une famille d'être vaccinée sous couvert qu'un seul de ses membres est « testé positif » à un quelconque variant est particulièrement vicieux — alors que le virus originel du Srars-CoV-2 n'existe plus en l'état et que des milliers de variants ont déjà pointé le bout de leur nez depuis longtemps. Ils disposent donc aujourd'hui d'autant de variants qu'ils veulent pour faire avancer leurs agendas, autant d'argumentum ad nauseam

C'est à se demander si les chiffres officiels du nombre de personnes vaccinées en France (que ce soit avec une seule ou deux injections) n'est pas surévalué. Cette « vaccination réactive » serait-elle alors un moyen — sous couvert d'agir dans l'intérêt du bien commun, et pire encore, dans celui de protéger ceux qu'a priori vous aimez le plus — d'« obliger » les récalcitrants (qui ne sont pas forcément anti-vaxx mais qui se posent quand même des questions) à se faire injecter un produit qui s'avère pour le moins délétère dans un trop grand nombre de cas pour être considéré comme une panacée, surtout lorsqu'il existe des traitements simples et efficaces pour réduire les cas graves et la mortalité ? 

Note : Toutes les emphases sont de mon fait. 

* * * * * * * * * * * * * * * * 

« La campagne de vaccination se poursuit et aujourd'hui, l'épidémie de Covid-19 diminue. La circulation du virus reste cependant active et dans un contexte de levée de mesures restrictives, l'objectif est plus que jamais de limiter la diffusion du virus notamment celle de variants plus contagieux tel que le variant delta. En réponse à une saisine de la Direction générale de la santé, la Haute Autorité de santé (HAS) préconise une stratégie de vaccination réactive, telle qu'expérimentée depuis quelques semaines sur le terrain, afin de compléter la stratégie « Tester - Alerter - Protéger » renforcée et de limiter ainsi l'impact et la diffusion des variants émergents. 

Alors que l'épidémie de Covid-19 diminue, les nouveaux variants du virus Sras-CoV-2 font l'objet d'une attention particulière et posent plusieurs questions : celle de la transmissibilité du virus, de la gravité des cas d'infection ou encore celle de l'échappement immunitaire vis-à-vis des différents vaccins disponibles. Face à ce risque, la Direction générale de la santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) sur l'opportunité, les indications et les modalités éventuelles d'une vaccination autour des cas de Covid-19 comportant un variant préoccupant (VOC) ou un variant d'intérêt (VOI). 

Vacciner autour des personnes infectées pour limiter la diffusion d'un variant... 

Pour rendre son avis, la HAS a pris en compte la situation épidémiologique, les mesures de freinage et de diffusion du virus et des variants du Sras CoV-2 déjà mises en œuvre ainsi que les données d'efficacité vaccinale vis-à-vis des variants. La HAS s'est également appuyée sur les travaux de modélisation menés par l'Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique et l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). 

L'efficacité de différentes stratégies de vaccination pour ralentir le risque de diffusion des variants émergents a été évaluée, et notamment :
  • la stratégie de vaccination en anneau qui consiste à vacciner autour d'un cas avéré les cas contacts directs (de première génération) et les cas contacts de ces derniers (deuxième génération) ;
  • la stratégie de vaccination dite réactive qui consiste à vacciner l'ensemble de l'entourage des cas (c'est-à-dire l'ensemble des individus du foyer du cas détecté, des personnes à son lieu de travail et/ou à l'école/université).
La stratégie de vaccination en anneau apparaît peu pertinente du fait de la durée courte d'incubation pour la Covid-19 (5 jours en moyenne) et d'une protection vaccinale qui débute environ 12 jours après l'injection du vaccin. 

La HAS préconise en revanche une stratégie de vaccination réactive en complément du renforcement de la stratégie « Tester - Alerter - Protéger » qui reste la plus efficace dans le cadre d'une stratégie de freinage de la propagation des variants émergents. Une telle stratégie pourrait être envisagée devant la survenue de cas d'infection par certains variants préoccupants et variants d'intérêt du Sras-CoV-2 encore peu présents sur le territoire ciblé et à la suite d'une investigation de l'Agence régionale de santé (ARS) et de la cellule régionale de Santé publique France pour remonter la chaîne de contamination. 

... très rapidement, dès la détection du premier cas 

La HAS souligne que pour permettre de ralentir le risque de diffusion de tels variants émergents et de réduire de façon significative le taux d'infections secondaires, la stratégie de vaccination réactive nécessite d'être mise en œuvre très rapidement - dès la survenue d'un premier cas de variant détecté. Une acceptabilité optimale de la vaccination par la population concernée est également une des conditions de réussite de cette stratégie vaccinale. 

La mise en œuvre de cette dernière nécessite, par ailleurs, la mobilisation rapide de l'ensemble des acteurs pour l'administration du vaccin dans les lieux fréquentés par l'entourage des cas, par exemple par l'intermédiaire d'une équipe mobile ou de centres de vaccination éphémères, mais aussi de l'ensemble des professionnels de santé en ville et en médecine du travail. 

En ce qui concerne l'acceptabilité de cette stratégie, la HAS préconise qu'une communication adaptée soit effective à l'échelle de la population concernée afin que les personnes comprennent bien l'intérêt d'une telle stratégie. A ce titre, le retour d'expérience des opérations de vaccination ciblée mises en œuvre actuellement à Bordeaux, Brest et Strasbourg pourra permettre d'identifier les contraintes opérationnelles. Mais dans tous les cas cette stratégie devra faire l'objet d'une évaluation systématique pour vérifier son efficacité et identifier des points d'amélioration

Enfin, la HAS insiste sur l'importance de respecter les gestes barrières, en particulier dans ce contexte spécifique d'émergence de variants du Sras-CoV-2 et de levée progressive des mesures restrictives.
Quel vaccin face aux variants dans le cadre d'une stratégie vaccinale réactive ? 

Dans son avis, la HAS émet des recommandations sur le choix du vaccin à administrer dans le cadre d'une stratégie réactive. La HAS précise ainsi qu'il dépendra du variant détecté et des connaissances sur l'efficacité des différents vaccins vis-à-vis de ce variant. L'efficacité des vaccins à ARNm apparaît globalement conservée contre les variants beta (B.1.351), gamma (P.1) et delta (B.1.617.2). L'utilisation du vaccin Vaxzevria® n'est pas préconisée en cas de circulation du variant beta (B.1.351).Par ailleurs, les données disponibles indiquent que les vaccins à ARNm offrent une meilleure efficacité après une dose ainsi qu'un début de protection plus précoce que Vaxzevria® même si les différences observées dans les études observationnelles sont plus faibles que celles observées antérieurement dans les essais. 

En conclusion, la HAS estime que, dans la situation actuelle, l'utilisation des vaccins à ARNm devrait donc être privilégiée dans le cadre d'une telle intervention. 

Enfin, la HAS précise que la stratégie de vaccination réactive s'applique à toutes les personnes éligibles à la vaccination (plus de 18 ans ou plus de 12 ans pour le vaccin Comirnaty®), non encore vaccinées ou incomplètement vaccinées et chez qui une vaccination complète (deux doses ou une pour les personnes ayant un antécédent de Covid-19) est nécessaire. Dans ce cadre, la vaccination devra privilégier les vaccins à ARNm (quel que soit le vaccin reçu antérieurement) et respecter le schéma vaccinal recommandé. La HAS souligne l'intérêt de respecter un délai de 3 à 4 semaines entre les deux doses de vaccin à ARNm.