jeudi 28 janvier 2021

La prison coronavirus

Cela ressemble à un film de science-fiction : l'État enferme ses citoyens dans des « prisons de quarantaine » et s'autorise à leur faire subir des examens médicaux tels que des prélèvements, des échantillons de sang et des radiographies – une réalité alarmante du contrôle de l'État sur les corps et la liberté des citoyens, partout dans le monde. [lire la suite] 

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La prison coronavirus www.kla.tv/17997 
  

26.01.2021

Alors que la Cour d'appel de Lisbonne au Portugal a jugé nécessaire de protéger les droits fondamentaux de ses citoyens et a déclaré illégale la mise en quarantaine de quatre plaignants portugais, malgré la présence d’un test PCR positif chez l’un des quatre, [on a en parlé sur www.kla.tv/17806], dans d'autres pays d'Europe et dans le monde entier, les citoyens doivent être littéralement détenus chez eux – et cela même sans test PCR. Non seulement la politique impose actuellement des restrictions strictes en matière de contacts, mais elle incite aussi vivement les citoyens à s'isoler eux-mêmes. C’est ainsi que le virologue de la Charité à Berlin Christian Drosten a recommandé un auto-isolement de cinq jours, déjà en cas de légères manifestations de Covid-19 telles que des maux de dos ou de tête, et ce afin « de ne pas prendre de risques ». De plus, pour préparer les fêtes de Noël, chacun aurait dû « s'isoler » si possible plusieurs jours à l'avance – c’est ce que disait une recommandation sur la Covid-19 quelques semaines avant les fêtes. Le sujet de l'isolement et de la quarantaine est omniprésent dans la politique et les médias ; il est recommandé, exigé et rappelé. Cependant, le principe de l'isolement volontaire a été abandonné depuis longtemps, car on voit que de plus en plus de gouvernements enferment des personnes présumées infectées ou des personnes contact considérées comme suspectes dans des camps de quarantaine, parce qu'ils pourraient infecter chez eux des résidents ou des visiteurs. En Nouvelle-Zélande, par exemple, dès le printemps 2020 les personnes touchées ont été placées de force dans des batiments transformés, tels que des centres de convention, des hôtels et des stades. Ce sont de vraies prisons temporaires, où chaque activité est surveillée, chaque objection est vaine et aucun avocat ne peut apporter son aide. La « détention » minimale de deux semaines ne prend fin qu’en cas de bonne conduite ; les personnes qui refusent le test sont obligées de rester dans le camp pendant une période plus longue. Pourtant, entre le 28 février et le 15 septembre 2020, la Nouvelle-Zélande n'a enregistré que 22 (!) décès présumés de Covid-19, soit une moyenne de 3 (!) par mois. Cependant, la Nouvelle-Zélande n'est pas un cas isolé : on trouve également de telles « prisons de quarantaine » en République populaire de Chine, en Inde, au Népal, en Grèce sur l'île de Lesbos et aux États-Unis. En mars 2020 le Vietnam a transformé 145 hôtels en centres de détention pour les personnes « infectées ». Ces camps se trouvent souvent, dans un état désolant et démoralisant. Le rejet social des personnes qui ne se soumettent pas inconditionnellement au diktat de la Covid 19 augmente rapidement et de manière drastique. Elles sont stigmatisées et harcelées, ce qui entraîne souvent des crises de panique et des dépressions chez les personnes concernées. Si nous ne nous réveillons pas maintenant et n'arrêtons pas cette évolution, les générations futures s‘étonneront et se demanderont comment de tels dérapages ont pu se produire sans qu'un tollé ne traverse toute la nation.

de ol./abu.

Sources / Liens :  

https://www.rubikon.news/artikel/der-corona-knast 

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