jeudi 28 janvier 2021

 (Trump a récupéré la cour suprême pour les républicains, du coup, biden va la réformer. En lui enlevant, je suppose, d'une manière ou d'une autre, ses pouvoirs d'opposition aux décisions du gouvernement. Bref, il veut la neutraliser. En neutralisant la cour suprême, il a tous les pouvoirs et il pourra décider ce qu'il voudra sans que personne, surtout pas les médias, ne luii mette des bâtons dans les roues. Il se retrouvera alors en position de Caesar note de rené)


Biden met en place une commission chargée d’étudier la réforme de la Cour suprême

L’administration Biden va de l’avant avec la création d’une commission “bipartite” qui étudiera les réformes potentielles de la Cour suprême et du système judiciaire fédéral, selon Politico.

Hébergée dans les locaux du bureau du conseiller juridique de la Maison Blanche, la commission sera remplie avec “l’aide en coulisses de l’avocat de la campagne de Biden, Bob Bauer”. Alors que le mandat de la commission est “encore en cours de définition”, on ne peut qu’imaginer qu’il s’agit de la première étape vers un “remplissage de la Cour Suprême” des démocrates pour surmonter les préjugés conservateurs actuels.

Selon des personnes connaissant bien les discussions, plusieurs membres ont déjà été sélectionnés, dont Cristina Rodriguez, professeur à la faculté de droit de Yale, qui a été procureur général adjoint au sein du département de la justice d’Obama et qui a été pressentie pour coprésider la commission. Parmi les autres, on trouve “Caroline Fredrickson, l’ancienne présidente de l’American Constitution Society, et Jack Goldsmith, professeur à la faculté de droit de Harvard et ancien assistant du procureur général adjoint au Département de la justice de Bush”, selon le rapport.

Mme Fredrickson a laissé entendre qu’elle soutenait intellectuellement des idées telles que l’expansion des tribunaux. En 2019, elle a déclaré dans une interview avec Eric Lesh, le directeur exécutif de la LGBT Bar Association et de la Fondation du Grand New York : “Je fais souvent remarquer aux personnes qui ne sont pas avocates que la Cour suprême n’est pas définie comme un “corps de neuf personnes” dans la Constitution, et qu’elle a changé de taille à de nombreuses reprises”.

Les opinions de M. Rodriguez sur la réforme des tribunaux sont moins claires. La sélection de Goldsmith, quant à elle, risque d’être celle qui frustrera les progressistes. Chercheur principal à la Hoover Institution, Goldsmith n’a pas soutenu Trump et est un ami et co-auteur de Bauer. Mais il a été un ardent défenseur de la nomination de Brett Kavanaugh à la haute cour – une nomination qui a déclenché le plaidoyer des démocrates en faveur de l’augmentation du nombre de sièges à la Cour suprême. –Politico

Une source indique à Politico que la Commission devrait compter entre neuf et quinze membres.

La Commission vient après que les candidats Joe Biden et Kamala Harris eurent refusé à plusieurs reprises de répondre à la question de savoir s’ils allaient remplir la Cour suprême après le décès de la juge Ruth Bader Gisnburg et de sa remplaçante conservatrice, la juge Amy Coney Barrett, dans les semaines précédant les élections de novembre. Au lieu de répondre directement, Biden s’est engagé à former une telle commission pour examiner les changements potentiels à la Cour, bien qu’il dise qu’il n’est “pas un fan du remplissage de la Cour Suprême”.

“La dernière chose que nous devons faire est de transformer la Cour suprême en un simple ballon politique, celui qui a le plus de voix obtient ce qu’il veut”, a déclaré Biden à “60 Minutes” en octobre, ajoutant que “les présidents vont et viennent”. Les juges de la Cour suprême restent en place pendant des générations”.

Bauer, l’opérateur en coulisses, est lui-même un partisan de la limitation du mandat des juges fédéraux, et aurait eu l’idée de former une commission pour étudier la réforme des tribunaux.

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